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Situés au sud de la ville, en dehors des limites initiales, les thermes sud datent du II e S. Ils furent agrandis en 198, puis restaurés au IIIe S. Cette dernière opération a été élaborée dans une élan “populaire”, sous forme d’une participation collective (dons) comme pour sauvegarder un lieu faisant la fièrté des thamugadiens.

D’une superficie de 2000 m², les thermes sud offrant un angle au croisement de quatre voies, n’avait pas manqué de donner l’opportunité aux “architectes” de prévoir une fontaine publique, et marquer l’édifice dans la ville.

4 entrées permettaient d’accéder aux thermes: deux réservées au service conduisant directement aux sous-sols et deux autres opposées, destinées au public.

L’entrée sud, s’effecte par un couloir donnant sur un bloc “sanitaire”, des latrines constituées de 28 sièges disposés en demi-cercle et dont le sol était recouvert d’une mosaïque figurant des animaux.

L’entrée nord s’effectue à partir d’un corridor transversal séparant un bloc en hémicycle et doté d’un péristyle, sans doute un gymnase ou palestre, des thermes.

L’accès aux pièces chaudes transite par un salle E, (vestiaires). La suite respecte la hiérarchie “thermique”, ainsi on passe par le frigidarium, le tepidarium et le caldarium. Chaque niveau est aussi flanqué de ses espaces annexes, tels l’apodyterium,l’éleothesium, le laconicum…

Les salles de services en sous-sol construites en voutes, comportent les hypocausis et l’ensemble des accessoires.

Tout en “rondeurs”, les thermes sud sont d’un plan très particulier par rapport aux autres thermes de Timgad ou même ailleurs. Cette composition planimétrique s’oppose à la forma de ville, le damier, que ne permet pas une telle liberté formelle.