Friday, 11 February 2011

Béjaïa / Habitat précaire


Béjaïa / Habitat précaire
Un casse-tête…
Effet n Le non-aboutissement des programmes initiés à cet effet pénalise encore des citoyens qui continuent de vivre dans des habitations menaçant ruine et pouvant même provoquer des maladies.
Le programme de résorption de l'habitat précaire avance timidement dans la wilaya de Béjaïa, entravé dans sa mise en œuvre par de nombreuses contraintes, dont la plus courante tient à l'insuffisance foncière dans les communes ciblées, selon la Direction du logement et des équipements publics (Dlep). Sur un lot de 2 100 logements attribués depuis 2007, seules 511 unités ont été réalisées, a-t-on souligné de même source, précisant que 740 logements n'arrivent pas encore à connaître une matérialisation sur le terrain.
Le taux global de réalisation de ce programme est estimé à 24,3%, a-t-on ajouté soulignant l'intérêt d'accorder une attention particulière à ce programme initié par les pouvoirs publics sous le sceau de l'urgence pour réduire les exclusions et réhabiliter la vie sociale dans ces espaces.
Ce programme a été arrêté au terme d'un recensement effectué en 2005 et qui devait prendre en charge quelque 2 076 familles, réparties dans des taudis sur un espace de 39 hectares, pour l'essentiel relevant des portefeuilles fonciers communaux. Ces habitations, faites de bric et de broc, ont été dénombrées dans 26 communes sur les 52 que compte la wilaya, et localisées pour nombre d'entre elles dans des zones peu recommandables, notamment aux abords de la ligne ferroviaire ou des berges d'oueds.
Il reste que de toutes les villes de la wilaya, Béjaïa, Akbou et Ifri-Ouzellaguène sont celles qui souffrent le plus, a-t-on indiqué, relevant cependant, qu'en l'absence de nouvelles enquêtes, l'information sur la progression ou la régression de l'habitat précaire reste méconnue. Cependant, pour aller rapidement vers son éradication et surtout hâter la matérialisation de ce programme, de nouvelles mesures ont été prises.
La plus importante, étant, notamment de contourner la contrainte des oppositions sur la nature des assiettes choisies pour la reconstruction, d'opter pour des terrains non contestables. Le cas s'est imposé à Akbou, où un programme de 15 logements a été délocalisé avec possibilité de densification de logements pour 45 unités et à Ifri-Ouzellaguène, où un nouveau site a été retenu pour la construction de 368 logements. Pour l'année en cours, la Dlep affirme s'attendre à la livraison de 388 unités et au lancement d'un quota de 740 autres.      


Agences de presses

Labels: ,

0 Comments:

Post a Comment

nemdil welcome

Subscribe to Post Comments [Atom]

<< Home

web counter

WWW.CSCONSTANTINE.COM