Tuesday, 17 May 2011

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Algérie : Une carte magnétique pour le paiement des achats et des...  

2011-05-17 13:28

Selon Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l'Information  et de la Communication, la carte de retrait CCP sera utilisable pour le paiement  des achats et des services d'ici à la fin de l'année en cours.  "La carte CCP, conçue à l'origine pour le retrait d'argent, sera convertie  en carte de paiement d'ici fin 2011", a-t-il expliqué mardi sur les ondes de la  Radio nationale.      Pour la bonne préparation de cette opération, quelque 2.000 terminaux  seront installés d'ici là dans différents points dont les agences Sonelgaz et  les centres commerciaux, a-t-il précisé.          Ce nouveau mode de paiement viendra s'ajouter à d'autres projets comme  le paiement à partir du téléphone mobile, et permettrait, selon Moussa Benhamadi,  de faire face au problème de liquidités au niveau des postes. Pour faire face à ce problème récurrent, le ministre a souligné la nécessité d'aller vers le paiement  électronique ou par chèque, en plus de l'augmentation du nombre des distributeurs  automatiques de billets sachant qu'Algérie Télécoms en possède déjà 650.     "Nous allons acquérir 240 nouveaux distributeurs, ce qui restera encore  très insuffisant", a annoncé Benhamadi, ajoutant qu'AT allait lancer, pour couvrir la  totalité des besoins, un appel à manifestation d'intérêt pour trouver un partenaire qui fabriquerait, en Algérie, des équipements dotés à la fois de moyens de paiement  et de retrait.              - El Watan.com
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Tlemcen : Saisie de 22 tonnes de cuivre jaune par la Douane  

2011-05-17 15:58

La brigade régionale des douanes de lutte contre les stupéfiants de Tlemcen a procédé, aujourd'hui à 4 h 30 du matin au niveau de l'axe autoroutier Koudia-Chetouane, à la saisie de 22 tonnes de cuivre jaune, à bord de deux camions de type Shachman. Selon les premières informations en notre possession, les deux conducteurs des véhicules, l'un originaire de Mostaganem et l'autre de Tlemcen, ont été arrêtés et déférés devant le parquet de Tlemcen qui les a mis en détention préventive. Les mêmes informations ont indiqué que la marchandise prohibée était destinée au Maroc. Cette saisie survient à peu près deux mois après celle des 45 tonnes de cuivre, opérée par la même brigade et pratiquement sur les mêmes lieux. Une brigade qui frappe fort, puisqu'il y a dix jours elle a mis la main sur 1 00 kg de résine de cannabis à la sortie de Maghnia.
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Constantine : Soirée d'ouverture celtique pour la première...  

2011-05-17 12:06


La soirée d'ouverture de la première édition du « Dz world Music », abritée lundi soir par le palais de la culture Malek Haddad, a été originale à plus d'un titre ; le public constantinois a redécouvert un genre musical rarement mis en avant lors des différentes manifestations musicales nationales : la musique celte.  C'est le groupe local Ethnosphère qui a eu l'occasion de plonger la salle dans une ambiance fortement celtique, nuancées par moments par des sons latinos, et d'autres fois par des touches orientales, avec notamment la reprise d'un vieux morceau de Enrico Macias, un autre enfant de la ville. Le groupe constantinois n'a pas non plus manqué de faire un clin d'œil à Ennio Morricone, et ce lorsque Djebrane Belahmeur, flûte en main, glisse subtilement un air de « Il était une fois en Amérique », du compositeur italien, au milieu d'une des compositions du groupe. Une performance saluée d'ailleurs par le public, qui semblait émerveillé par les aptitudes de ce flûtiste, également excellent à la clarinette. Le groupe qui se dit très influencé par le musicien kabyle Idir, n'a pas manqué d'interpréter des morceaux qui s'en inspirent. Pour ce qui est de l'empreinte latino-américaine, surtout cubaine, le très dynamique Carlos, aux percussions, coiffé d'un joli borsalino blanc, a donné à cet ensemble une touche rafraîchissante, rompant avec l'exécution parfois solennelle des autres musiciens. El Cubano s'est même offert un duel avec le fameux percussionniste constantinois, Nadir Boudaâ, lors d'un sympathique moment d'improvisation, malheureusement trop court.   Tyako…de l'énergie dans le jeu La deuxième partie de la soirée confiée aux soins du groupe français Tyako, a été quelque peu perturbée par des incidents techniques récurrents, notamment les coupures de courant au niveau de la scène. Des moments gênants pour les musiciens, qui ont eu le bon esprit de les convertir en de jolis instants d'improvisation, particulièrement le duo harmonieux, entre le saxophoniste Dominique Gatto et le batteur Jonathan Thillot. L'énergie que cette paire a mise dans l'exécution des notes a fait presque oublier au public que les enceintes et amplis étaient en rade. Leur son parvenait tout de même jusqu'au fond de la salle, au grand bonheur des jeunes présents. Les artistes de Tyako ont fait preuve d'une grande humilité et générosité, évitant de verser dans l'excès de zèle, des musiciens, en somme, comme les mélomanes constantinois les aiment. Ce groupe, très doué au demeurant, est versé dans la jazz-fusion et joue aussi bien des reprises colorées au son jazzy, notamment Stevie Wonder, que ses propres compositions, dont la plupart sont l'œuvre du claviériste Yoann Turpin, un petit génie des doigts. Enfin, pour un coup d'essai, cette première édition semble évoluer sur le bon chemin, pour peu qu'il soit mis fin aux difficultés techniques, comme l'indispensable volet acoustique qui défigure un peu le jeu des groupes se produisant sur la scène du palais de la culture Malek Haddad. - Lamine Benzaoui
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Football: nouveau mode de qualification pour la phase finale de la...  

2011-05-17 16:05

Un nouveau mode de qualification pour la phase  finale de la Coupe du monde 2014 de football prévue au Brésil, a été approuvé  par le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) lors de sa réunion lundi soir au Caire, a annoncé mardi 17 mai la CAF sur son site internet.  Les éliminatoires du Mondial 2014 qui verront la participation de 52  sélections africaines, débuteront par un tour préliminaire qui concerne les  24 sélections les moins bien placées au classement de la Fifa des mois  de juin et juillet 2011. Les 12 équipes qualifiées à l'issue de ce tour rejoindront les 28 autres  sélections qualifiées directement grâce à leur meilleur classement Fifa.  Quarante (40) pays au total participeront au 1er tour et seront scindés en 10 groupes de 4 équipes chacun. Le premier de chaque groupe sera qualifié  pour le tour final qui donnera lieu, après tirage au sort, à cinq confrontations  en aller-retour pour connaître les cinq sélections qui représenteront le continent  africain au Mondial 2014 prévu au Brésil. Les matches aller et retour du tour préliminaire sont programmés pour  les 11 et 15 novembre 2011, alors que les matches des poules s'étaleront du  1er juin 2012 au 10 septembre 2013. Pour la phase du tour final (play-off), les matches (aller) auront  lieu du 11 au 15 octobre 2013 et ceux du retour du 15 au 19 novembre 2013.
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Tizi Ouzou : Grève dans la formation professionnelle  

2011-05-17 14:32

La coordination des travailleurs de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya de Tizi Ouzou, affiliée à l'UGTA, a organisé deux journées de grève (16 et 17 mai) pour protester contre « la situation intenable dans laquelle exercent les employés du secteur ». A cet effet, un sit-in a été observé lundi devant le siège de la direction de la formation professionnelle (DFP) de Tizi Ouzou. Les protestataires revendiquent notamment l'établissement d'un dialogue constructif et sérieux entre leur syndicat et l'administration, selon leur plate-forme de revendications rendue publique la semaine dernière. Ils exigent aussi la création, par la DFP, d'une commission qui prendra en charge le dossier des logements en faveur des travailleurs du secteur ainsi que la distribution des 15 logements inoccupés de l'INSEP de Oued Aissi « avant qu'ils ne soient squattés par d'autres personnes », ajoute le même document. Ils réclament aussi la fin du recrutement anarchique du personnel pédagogique et administratif dans les différents établissements et la régularisation des contractuels. En outre, les protestataires demandent l'amélioration des conditions de travail dans leurs établissements (cantines, réfection locaux et renouvellement des équipements). Par ailleurs, il est à noter que cette action fait suite à plusieurs autres manifestations organisées ces derniers mois et qui n'ont abouti à aucun résultat satisfaisant, selon les grévistes. - F.B
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Bouira : Un ouvrier percuté par une voiture dans un chantier  

2011-05-17 12:24

Une personne a trouvé la mort dans des conditions tragiques, ce mardi vers les coups de 10 h du matin, dans un chantier de construction dans la ville de Bouira. Il a été percuté par une voiture alors qu'il était en train de faire son travail en plein chantier.  Comment ce tragique accident a-t-il eu lieu ? Vers les coups de 10 h, au moment où la victime (M.H) âgé d'environ 35 ans, ouvrier de son état, travaillait avec ses collègues dans un chantier (projet de théâtre en plain air) situé au centre ville de Bouira, une voiture roulant à vive allure a raté un virage et fini sa course dans le chantier, racontent certains ouvriers. Bilan : un ouvrier mort. Un autre, sous le choc, a été transféré d'urgence à l'hôpital Mohamed Boudiaf.  Il faut souligner que ce n'est pas la première fois que des accidents de ce genre ne se produisent. Selon des ouvriers de ce même chantier, il y a quelques mois, un autre véhicule qui n'a pas bien négocié le virage s'est retrouvé au milieu du chantier. Fort heureusement, l'accident n'avait pas fait de victimes. Par ailleurs, cet accident soulève la question du respect du code de la route. À ce sujet, il faut noter que tout ce qui a été fait en matière de sensibilisation contre ce fléau n'a servi à rien. Hélas ! 
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Presse: Passerelles dans les kiosques  

2011-05-17 11:50

La revue culturelle Passerelles est dans les kiosques depuis quelques jours. Le numéro 48 de ce mois de mai est presque entièrement consacré à la vie et l'œuvre de l'écrivain-journaliste Tahar Djaout, assassiné en 1993 à Alger. Le dossier de 16 pages intitulé « 2011 : l'année Djaout » fait le point sur les thèses, les films, le prix littéraire, l'adaptation théâtrale et publications consacrés à l'auteur des Vigiles. Ce mensuel culturel comprend également plusieurs rubriques, comme la musique, les découvertes, les contributions ainsi que des nouvelles culturelles. Passerelles qui coûte 150 DA maintient toujours sa pagination à 48 pages ainsi que sa bonne présentation et excellente qualité d'impression. A lire. - S.G
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La guerre psychologique a commencé  

2011-05-17 00:00


A moins de trois semaines du très attendu match Maroc – Algérie comptant pour la 4e journée des éliminatoires pour la CAN 2012, la guerre psychologique a déjà commencé. L'entraîneur de la sélection marocaine, le Belge Eric Gerets, sévèrement critiqué par la presse locale au lendemain de la défaite de son team à Annaba face aux Verts (1-0), lance le défi de faire souffrir l'équipe algérienne au match retour, prévu le 4 juin à Marrakech. «Nous n'allons pas laisser les Algériens reprendre leur souffle», a déclaré Gerets dans une interview publiée hier dans le bihebdomadaire sportif Al-Mountakhab. «Nous allons faire pression sur eux durant tout le match et les priver d'être en possession du ballon comme au match aller», a ajouté le sélectionneur marocain dans le but de motiver ses troupes, reconnaissant au passage qu'au match aller les Verts étaient plus combatifs et déterminés à arracher la victoire. C'est dire que le match retour va se jouer avec le même état d'esprit, d'où le discours conquérant de Gerets. «Le match face à l'Algérie a plusieurs objectifs dont celui de prendre notre revanche et reprendre la première place. Les joueurs sont conscients de l'enjeu et vont entrer dans la bataille avec un esprit de vainqueur et déterminés à satisfaire le public», a-t-il conclu. Ainsi, le sélectionneur marocain a bien dévoilé ses cartes pour ce match retour en optant pour l'attaque à outrance, contrairement à son homologue Abdelhak Benchikha qui s'est contenté de dévoiler la liste des 22 joueurs retenus en attendant de donner (éventuellement) quelques indices sur sa stratégie lors du point de presse prévu demain à la salle de conférences du 5 Juillet. Toutefois, à la lumière de la liste des joueurs convoqués, l'on peut se faire une idée sur la manière qui sera adoptée au match retour. Une liste à prédominance défensive et un renforcement dans l'entrejeu dénote, on ne peut mieux, que le sélectionneur national va opter pour la prudence en fermant toute les issues et agir par des contre-attaques avec Djebbour et Matmour (de retour). La stratégie de Benchikha sera beaucoup plus claire lors du prochain stage qui débutera vendredi prochain à Murcie (Espagne) et s'étalera jusqu'au 1er juin avant de rallier directement la ville de Marrakech à bord d'un vol spécial. Au cours de leur séjour en Espagne, les Verts pourraient recevoir la visite du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, lequel, nous dit-on, se déplacera au Maroc le jour du match. Le match se jouera à 21h (heure locale et algérienne), a annoncé, hier, la FAF sur son site.
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17 meurtres depuis le début de l'année  

2011-05-17 00:00


L'esprit de «houma» qui veillait sur le quartier n'est plus de rigueur. Les deux dernières malheureuses victimes sont toutes deux des femmes âgées d'une cinquantaine d'années et qui vivaient seules, l'une à Mohammadia et l'autre au Ruisseau. Les victimes, retrouvées mortes par des voisins de palier, ont été mortellement agressées et leurs agresseurs se seraient emparés de plusieurs objets de valeur. Mises en confiance, ces dames connaissaient, selon les premiers éléments de l'enquête, les présumés assassins, vite arrêtés par la police. Les personnes mises sous mandat de dépôt étaient accompagnées de leurs complices. But avoué des agresseurs : le vol, explique-t-on au niveau de la cellule de communication de la wilaya d'Alger (SWA). «La dame du Ruisseau est célibataire et d'une cinquantaine d'années. D'habitude très méfiante, elle connaissait l'un des accusés qui lui faisait des achats. Ce jeune, dont elle était loin de soupçonner les objectifs malveillants, s'est fait accompagner, le jour du meurtre, par ses copains. Après identification des empreintes digitales, le mis en cause a reconnu très vite les faits», racontent des voisins qui ne comprennent pas le geste du jeune «sans histoire». Les présumés accusés, mis sous mandat de dépôt, devraient être présentés devant le tribunal. Jetant également l'émoi parmi ses voisins, l'assassinat d'une enseignante de Mohammadia se serait déroulé dans les mêmes conditions et pour les mêmes motifs.  «L'agresseur, voisin du quartier, connaissait l'infortunée à qui il faisait des achats. Selon les premiers éléments de l'enquête rendus publics, la victime a été sauvagement agressée par un groupe de jeunes qui lui ont subtilisé des bijoux», signale-t-on. Les agressions à Alger ne touchent pas seulement les personnes vulnérables, des femmes recluses chez elles, sans grande attache familiale. Les bagarres entre copains, qui tournent souvent mal, sont aussi à l'origine des délits constatés ces derniers mois, souligne-t-on à la cellule de communication de la SWA. «Les agresseurs n'ont pas toujours l'intention de donner la mort. Les enquêtes révèlent que les crimes sont dus souvent à des coups et blessures (CVB) qui entraînent la mort. Les agresseurs et les victimes sont des jeunes mineurs qui se connaissent. Ils agissent souvent sous l'effet de la drogue», constate-t-on. La police affirme que le nombre de meurtres «stagne plutôt». «Depuis le début de l'année, nous avons enregistré 17 meurtres. 33 personnes sont impliquées dans ces affaires. 20 mandats de dépôt ont été prononcés. Le taux d'élucidation est de 100%», affirme-t-on au niveau de la SWA.
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«La dépénalisation du délit de presse est un leurre»  

2011-05-17 00:00


- Le gouvernement vient de finaliser le projet d'amendement du code pénal en vue de dépénaliser les délits de presse. Le texte annule les peines d'emprisonnement, mais maintient les amendes. Qu'en pensez-vous ? Je remarque d'emblée qu'on a supprimé les peines privatives des libertés en ce qui concerne l'offense au chef de l'Etat et l'outrage, l'injure et la diffamation envers le Parlement, les juridictions, l'ANP et les corps constitués ou autres institutions publiques. On a deux articles, le 144 bis et le 146, qui sont amendés. Le troisième qui est l'article 144 bis 1 qui punit la publication est abrogé. Que faut-il dire de ce projet ? C'est une mystification ! On n'a abrogé que les diffamations que l'on appelle spéciales en y intégrant, bien entendu, l'offense. Mais le délit de presse qui est par excellence la diffamation, tel qu'il est défini dans l'article 296 et le 298, est toujours là. Il n'est pas concerné par le texte. Donc, on n'a dépénalisé que l'offense, les injures, l'outrage et la diffamation contre le Parlement, l'ANP, les administrations et les corps constitués. Ces infractions ou délits ne constituent qu'une infime partie des délits de presse pour lesquels les journalistes sont poursuivis. Je prends l'exemple des quatre principaux journaux, en l'occurrence le Soir d'Algérie, El Watan, Liberté et Le Matin. Ces journaux ont été touchés par des plaintes engagées par le ministère public pour offense au chef de l'Etat et la majorité des plaintes concerne les caricatures de Dilem. Ces plaintes sont intervenues, en 2003, 2004, 2005, 2006, suite à la prise de position de ces journaux par rapport au deuxième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. On s'attendait à une dépénalisation des délits de presse qui englobe la diffamation et l'injure. Il n'en fut rien. - Justement, le code de l'information de 1990 condamne également les journalistes à des peines de prison pour la diffamation…     En effet, l'article 97 du code de l'information reste en vigueur. Donc, on peut recourir à l'article 97 pour poursuivre et punir à une peine d'emprisonnement qui peut aller de 1 mois à une année le journaliste qui offense le chef de l'Etat. Ainsi, c'est la deuxième mystification. Ce qu'on peut dire aussi, c'est que dans les pays démocratiques, la dépénalisation concerne aussi la diffamation. Ce n'est pas le cas chez nous, pourtant, aujourd'hui, la diffamation constitue 99% des plaintes portées contre les journalistes. - Donc, selon vous, rien n'a changé pour les journalistes ?   Rien n'a changé. Dans ce projet, on a retenu la récidive qu'on peut tolérer pour l'amende, mais pas pour l'emprisonnement. La dépénalisation qu'on aurait souhaitée pour la diffamation ne règle rien, puisque les journalistes sont dépourvus des moyens de défense qui sont l'exception de vérité et la bonne foi. Le journaliste algérien n'a pas un texte qui garantit l'exercice de sa fonction. Deuxième point : le journaliste est soumis au droit commun et il est considéré comme un délinquant. Alors que dans les pays où les journalistes ont un statut particulier, la prescription est de trois mois, chez nous, elle est de trois ans. La plainte au préalable est exigée ailleurs et ce n'est pas le cas chez nous. Donc, non seulement il faut dépénaliser, mais il faut faire bénéficier le journaliste d'un statut particulier, d'une loi particulière que j'appellerai loi sur la liberté d'expression qui doit prévoir des dispositions pour protéger la liberté d'expression et l'exercice de l'activité journalistique. En France, la loi de 1881 est protectrice de la liberté d'expression. Le législateur n'a pas pris la peine d'harmoniser et de mettre en place un texte qui doit renfermer aussi bien les conditions d'exercice, la liberté d'imprimer et la liberté d'expression…c'est-à-dire un texte qui doit porter sur les droits et les devoirs des journalistes, les moyens de la protection de l'activité journalistique et les moyens de sanction de l'abus de cette activité. Nous avons une partie de la diffamation dans le code pénal et une autre dans le code de l'information qui sanctionne 17 délits, 5 crimes et une contravention. La dépénalisation ne doit pas inclure la diffamation et l'injure. De ce fait, ce projet est un leurre et une véritable mystification.   
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«La démocratisation de l'université n'est que la cerise sur le...  

2011-05-17 00:00


De l'avis du conférencier, le système LMD a rendu les étudiants plus libres et autonomes, mais le manque de moyens dans certaines universités et facultés a fait «jaser les étudiants». Je ne peux pas imaginer une université algéro-algérienne. On doit s'ouvrir et avoir des étrangers dans nos universités», a déclaré Djoudi Merabet, recteur de l'université de Béjaïa, hier, au forum d'El Moujahid. De l'avis de cet universitaire, qui a plaidé durant toute la matinée en faveur du système LMD, les compétences sont mondialisées. C'est pourquoi il faut multiplier les efforts pour les attirer et les convaincre à s'installer en Algérie.   M. Merabet reconnaît tout de même que la fuite des universitaires algériens vers d'autres pays ne s'explique pas uniquement par des raisons économiques. Au sujet de la démocratisation de l'université algérienne, l'une des revendications majeures des étudiants, notamment à l'université de Béjaïa, M. Merabet répondait par des interrogations. «On va élire des responsables ? C'est ça la démocratie ? Qu'est-ce qu'il faut à l'université ? C'est ce débat qu'il faut développer à l'université», argumente-t-il. D'après lui, la démocratisation doit s'exercer au niveau de la gestion et de la gouvernance. Une fois ce gage réussi, «la démocratisation de l'université n'est que la cerise sur le gâteau», estime-t-il. En ce qui concerne son départ, comme le réclame les étudiants de Béjaïa, M. Merabet affirme que si celui-ci est lié à la démocratisation, il est prêt à partir, tout en précisant que c'est celui qui l'a nommé qui doit décider. Le recteur de l'université de Béjaïa exclut le rejet des étudiants du système LMD. «C'est la minorité (faisant allusion aux étudiants du système classique) qui cherche la reconnaissance. Ce n'est pas l'échec du LMD qui a poussé les étudiants à la protestation», se justifie-t-il. De l'avis de ce responsable, le système LMD a rendu les étudiants plus libres et autonomes. Mais le manque de moyens dans certaines universités et facultés a fait «jaser les étudiants». «Il y a un véritable problème de communication, de coaching qui a fait que ces étudiants protestent», commente-t-il. Pour le retard résultant de la grève des étudiants à l'université de Béjaïa, le recteur souligne qu'il n'est pas enseignant de tous les étudiants de cette université. De ce fait, il n'est responsable que concernant ses propres étudiants. «Si l'étudiant n'a pas fait d'étude et l'enseignant lui donne la note, je ne peux rien faire. Ce qui m'intéresse, c'est de situer les responsabilités», insiste-t-il.   - Djedjiga Rahmani
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8 Mai 1945, le génocide qui dérange  

2011-05-17 00:00


On ne parlera jamais assez de l'histoire et du 8 Mai 1945. Bien que la date soit gravée dans la mémoire collective, grâce, faut-il le rappeler, au travail de fourmi accompli par la fondation qui porte le même nom, les tragiques événements de Sétif, de Kherrata et de Guelma n'ont pas encore livré tous leurs secrets. Le génocide commis contre des milliers d'Algériens, sortis manifester pacifiquement, est un véritable crime contre l'humanité, un crime de guerre que la France a de tout temps tenté de réduire, à défaut d'étouffer totalement, parce qu'on ne peut pas passer sous silence une telle boucherie. Le Centre de recherches stratégiques et scientifiques (CRSS), a consacré hier un débat sur la question en invitant un ancien moudjahid et un des initiateurs aux côtés du défunt Bachir Boumaza, de la Fondation du 8 Mai 1945, en l'occurrence Makhlouf Aouli. Le conférencier, qui a retracé tout le parcours de la Fondation en soulignant que c'est grâce à son action que la date est sortie de l'oubli, à travers notamment deux grands séminaires organisés au début des années 1990 et au procès intenté contre Maurice Papon, regrette que l'Etat algérien n'ait fourni aucun effort pour aider à la reconquête de notre mémoire collective. Pis, «tout a été fait pour banaliser les événements les plus importants de notre histoire», a soutenu Makhlouf Aouli qui assène : «S'il n'y a pas d'enseignements à tirer de l'histoire, l'histoire ne sert strictement à rien.» «Il n'y a eu aucune réaction de l'Etat algérien après l'adoption en France de la loi du 23 février glorifiant le fait colonial», tempête l'invité du CRSS qui dénonce aussi la dérive du chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, qui avait dit lors de son discours à Dakar, capitale sénégalaise, que «l'homme africain n'est pas entré dans l'histoire». M. Aouli regrette aussi le fait que de l'autre côté de la Méditerranée, on a organisé une cérémonie grandiose pour honorer un rescapé de la guerre 14-18 et que chez nous le premier condamné à mort, Bakhouche Ahcène, est tombé dans l'oubli. Le conférencier a dénoncé le fait que les martyrs du 8 Mai 1945 ne soient pas considérés comme chouhada de la Révolution. Que peut-on dire alors du père de l'Organisation spéciale (OS), Mohamed Belouizdad, mort en 1947 ? s'interroge-t-il avant  d'emprunter une célèbre phrase de Ghandi : «Un peuple qui a oublié son passé est condamné à le revivre.» Makhlouf Aouli nous apprend que les événements du 8 Mai 1945 avaient bel et bien un caractère national du fait que les manifestations n'ont pas uniquement eu lieu à Sétif, Kherrata et Guelma mais se sont déroulées également à Tindouf, Saïda, Tigzirt, Biskra et Blida. Ces événements tragiques ont été précédés aussi par des manifestations qui ont eu lieu le 1er mai 1945 à Alger et Oran.  Le conférencier regrette cependant les tiraillements que vit la fondation, les tentatives de récupération partisane dont elle a fait l'objet et le fait aussi qu'elle soit utilisée comme rampe de lancement pour des ambitions personnelles. En somme, tout a concouru pour faire oublier cette date, car au moment où tout le monde parle de crime contre l'humanité, on ne retrouve aucune trace, dit-il, dans notre code pénal qui puisse le sanctionner.  
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La grève largement suivie  

2011-05-17 00:00


Le bras de fer qui oppose les médecins au ministre de la Santé se durcit et l'espoir d'une sortie de crise apaisante pour le secteur s'affaiblit. La dernière sortie du ministre, Djamel Ould Abbès, a été éloquente : «La récréation est terminée. Ces grèves sont illégales, nous effectuerons des ponctions sur salaire.» Cette déclaration n'a pas provoqué l'onde de choc espérée et les médecins grévistes semblent déterminés à résister à l'intimidation. Ce sont à présent trois forces syndicales à s'opposer au ministre : le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), – premier à entrer en grève illimitée, il y a deux mois – , le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) qui ont entamé hier leur premier jour de débrayage. Le Camra, qui est en cours de négociation avec la tutelle, ne se fait pas trop d'illusions sur ces rencontres de conciliation. «La menace de recourir à la justice ne nous fait plus peur. Et il faut avouer que les déclarations incendiaires et contradictoires du ministre qui hésite entre promesses et menaces ne font que renforcer la mobilisation des médecins résidents. Nous participons à ces réunions mais tout porte à croire qu'ils ne sont pas prêts à ouvrir un vrai dialogue», explique le Dr Yelles, délégué de l'hôpital Mustapha. Les deux autres syndicats affichent une même détermination. «Ils veulent saboter notre mouvement en faisant passer le médecin algérien pour un employé qui ne s'intéresse qu'à son salaire, mais la vérité, c'est que le secteur est à l'agonie et c'est ce qui nous préoccupe en tant que praticiens», souligne Dr Yousfi, président du SNPSSP, qui donne un taux de suivi de 80% pour la première journée de grève.   «Nous n'avons pas peur de faire de la politique !» En réponse aux déclarations sur les motivations de ces grèves jugées «préméditées pour des intérêts particuliers» par le premier responsable du secteur de la santé, Dr Yousfi est sans équivoque : «Si défendre l'intérêt du malade algérien est considéré comme étant de faire de la politique, alors nous pouvons clairement affirmer que nous n'avons pas peur de faire de la politique !» Et d'ajouter : «C'est scandaleux pour un ministre de la Santé d'insulter ainsi l'élite de ce pays. Il est évident qu'il n'a nullement l'intention d'instaurer un vrai dialogue avec les partenaires sociaux. Il refuse de prendre en compte les instructions mêmes du Président. Il opte pour des manœuvres de déstabilisation.» Le ton monte d'une part comme de l'autre, les revendications formulées par les trois forces syndicales, elles, restent sans suite. Alors qu'une note ministérielle circule depuis hier dans les structures hospitalières donnant ordre aux directeurs d'effectuer des ponctions sur salaire, des assemblées et des réunions continuent de s'organiser du côté des médecins grévistes. Le SNPSP et le SNPSSP doivent trancher dès aujourd'hui sur les démarches à suivre dans les prochains jours. Le Camra, de son côté, tout en maintenant le mot d'ordre de grève illimitée, se donne le temps de voir de plus près les limites de la commission des sages, censée statuer sur l'éventuelle abrogation du service civil. A ce stade de la contestation, les médecins résidents se disent «déterminés à aller jusqu'au bout de la contestation», sans même s'inquiéter d'une éventuelle année blanche. Des actions de protestation plus radicales sont envisagées pour la fin de la semaine en cours.
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Syrie: fosse commune à Deraa, les proches des opposants traqués  

2011-05-16 12:52


Une fosse commune a été découverte lundi à Deraa, une ville du sud de la Syrie foyer depuis deux mois de la contestation contre le régime du président Bachar al-Assad, tandis que les proches des opposants sont désormais traqués, selon des militants des droits de l'Homme."L'armée a autorisé aujourd'hui des habitants à sortir de leur maison pour deux heures par jour", a indiqué Ammar Qurabi, de l'Organisation nationale pour les droits de l'Homme en Syrie, joint par téléphone en Egypte."Ils ont découvert une fosse commune dans la Vieille ville mais les autorités ont aussitôt mis en place un périmètre autour de la zone pour empêcher les habitants de chercher les corps, promettant que certains seraient remis plus tard", a-t-il ajouté.Son affirmation ne pouvait être vérifiée lundi de manière indépendante, les autorités empêchant les journalistes de se déplacer librement à travers le pays.M. Qurabi a ajouté qu'il ignorait le nombre de personnes enterrées dans la fosse commune.L'armée avait investi Deraa, située à 100 km au sud de Damas, le 25 avril pour mater la contestation, avant d'entamer son retrait le 5 mai.M. Qurabi a également affirmé que 34 personnes avaient été tuées ces cinq derniers jours à Jassem et Inkhil, près de Deraa."Je crains que des dizaines de morts supplémentaires ne se trouvent dans les champs de blé et les verges alentours, leurs familles n'ayant pu accéder à la région qui est encerclée par les forces de sécurité et des tireurs embusqués", a-t-il dit.La répression du mouvement de contestation, débuté le 15 mars, a fait, selon les ONG, au moins 700 morts, dont plusieurs centaines à Deraa, et entraîné des milliers d'arrestations à travers la Syrie.Dans la ville de Tall Kalakh (150 km au nord-ouest de Damas), la dernière assiégée par l'armée, un témoin a indiqué à l'AFP que des cadavres et des blessés étaient allongés dans les rues, les habitants étant incapables d'aller les chercher en raison des bombardements et des tirs.Selon lui, de nombreux corps étaient également maintenus dans des camions réfrigérés à l'hôpital, en attendant qu'ils soient enterrés."Je peux voir six chars d'où je suis. Il y en a beaucoup plus devant la boulangerie centrale et la mosquée Othman ibn Affan dans le centre de la ville", a raconté ce témoin, joint par téléphone, alors qu'on entendait derrière le bruit des tirs.Des bombardements et des tirs ont eu lieu aussi lundi dans la ville voisine d'Arida, d'après un militant.Dimanche, au moins dix personnes avaient été tuées par les forces de sécurité à Tall Kalakh, selon un militant des droits de l'Homme.Au Liban tout proche, où des dizaines d'habitants ont fui à pied Tall Kalakh, une Syrienne avait également été tuée dimanche par des tirs syriens, et plusieurs autres personnes blessées.De son côté, la télévision d'Etat syrienne a rapporté que deux soldats avaient été tués et 11 blessés par des "gangsters" à Tall Kalakh ce week-end. Depuis le début de la révolte, Damas accuse des "bandes armées" d'être à l'origine des troubles.Des centaines de personnes arrêtées ont été libérées dimanche, après avoir signé une déclaration selon laquelle elles s'engagent à ne plus participer à de nouvelles manifestations, a affirmé lundi le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, Rami Abdel Rahmane, installé à Londres."Plusieurs ont dit avoir été torturées", a-t-il ajouté, précisant que des centaines étaient encore emprisonnées et que les interpellations se poursuivaient."Les dirigeants de la Syrie parlent d'une guerre contre des terroristes, mais ce que nous voyons sur le terrain, c'est une guerre contre des Syriens ordinaires", a déclaré dans un communiqué Sarah Leah Whitson, directrice pour le Proche-Orient de l'organisation américaine Human Rights Watch (HRW).Selon l'ONG, les forces de sécurité ont, dans certains cas, détenu des proches et des voisins d'opposants au régime afin de savoir où ces derniers se trouvent."Le gouvernement syrien exploite toutes les solutions possibles pour détenir et punir ceux qui appellent à des réformes civiques", a estimé Mme Whitson.La Maison Blanche a accusé lundi la Syrie d'avoir encouragé les manifestations dimanche sur le plateau du Golan, pour la commémoration de la "Nakba" (catastrophe), comme les Palestiniens appellent la création de l'Etat d'Israël en mai 1948 et l'exode qui en a suivi.Quatorze réfugiés palestiniens du Liban et de la Syrie ont été tués, par des tirs israéliens selon ces deux deux pays, lors de ces manifestations.Jugeant "inacceptable" l'attitude syrienne, les Etats-Unis ont affirmé qu'il leur semblait "évident" qu'il s'agissait "d'une tentative de détourner l'attention (...) de la répression violente exercée par le gouvernement syrien contre son propre peuple" - AFP
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« INCHA ALLAH » ET « LWALDINE » nouveau double Album de Takfarinas  

2011-05-16 15:00


Le double album de Takfarinas, « Incha Allah et « Lwaldine » est depuis ce lundi 16 mai dans les bacs en Algérie, en Europe et en Amérique du nord. Cela fait sept ans que Takfarinas, 53 ans, n'a pas produit d'albums. Sept ans de réflexion sans doute. Car, le double album, sorti hier en Algérie et à l'étranger, est porteur de signes d'une profonde recherche sur les textes et sur les mélodies. Takfarinas de « Way Telha » a gagné en épaisseur. Il y a d'abord, ce retour au source dans « Lwaldine » (les parents). L'artiste a dès le départ choisi de puiser son œuvre dans le vaste patrimoine chaâbi. L'enfant de Tixeraïn a rendu hommage dans des chansons tels que « Leknouz » (trésors) aux maîtres du châabi comme El Hasnaoui, El Anka ou Azem.  « Je t'envoie en messager toi qui vas vers la contrée qu'elle habite, dis lui, te voir ferait mon bonheur ; Même en mes rêves tu es abolie, dis à celui qui l'a épousée s'il sait le prix de son trésor », chante-t-il en berbère à la manière des chyoukh. Depuis son jeune âge, Takfarinas, Ahcène Zermani, a toujours eu une admiration pour l'univers du châabi. Au fil des chansons, comme « Lwekhda » (Le malheur) ou « Laâslma » (Bienvenu) ou « Lwaldine », on sent ce désir de retrouver les parfums de Qcidate. L'artiste semble avoir mis tout le cœur dans son interprétation tant mélodique que vocale. Dans « Lwaldine », enrichie par un prélude à l'algéroise, le clin d'œil à « Sohane Allah Ya Ltfi » de El Hadj M'Hamed El Anka est évident. Ici et là, il y a des petites touches des modes « zidane », « Sika » et du rtyhme « goubah'i ». « Seulement, le « goubah'i » de Tak n'est pas saccadé comme celui du châabi. Il est plutôt nuancé. Pour échapper à la monotonie, les phrases musicales sont longues », a relevé le musicologue Nase-eddine Beghdadi qui a présenté l'album. Coloré par le style Yal, qu'il a lui-même développé, le second album de Takfarinas, « Incha Allah » est très in, actuel et rythmé. L'artiste, auteur-compositeur, est allé chasser sur toutes les terres de la mélodie. « Chouya chouya » (doucement, doucement) rappelle tant les envolées harmoniques de la nouvelle pop turque qu'un ancien tube, « Zâama zaama », le préféré des clubs de danse pendant des semaines en 1999. « Approche-toi bonheur, on danser chouya chouya. Et lâche-toi, écoute ton cœur ! », est-il chanté. Dégageant davantage de bonne humeur, Takfarinas poursuit dans « Imazighen » sur un style saharien. « La liberté est précieuse. Elle vaut le prix d'une vie. Je le jure par ceux qui ont donné leur vie », des paroles d'une chanson qui ressemble à un hymne à l'identité,  au vouloir être et à l'émancipation. L'amour, autre sujet préféré de l'artiste, est présent dans Fella-M (pour toi). Très soignée sur le plan composition, la chanson est précédée d'un prélude. Il y a là de l'oriental, du raï, du groove et de l'istikhbar berbère. Un va et vient plaisant et savoureux. Tout l'art ouvert et varié de Takfarinas est dans « Fella-M ». Dans « Rosa rosa », l'artiste, qui ne manque pas d'idée, a fait un savant dosage entre la Jeel music et les sonorités kabyles. « Les gens me disent qu'a-t-elle de plus. Si seulement vous la voyiez… », chante-t-il nous rappelant les paroles de « Lamouni li gharou meni » du tunisien El Hadi Jouini. Le malheur des harragas (inévitable !) est évoqué dans « Assirem » (l'espoir). Là, Takfarinas de faire parler la douleur des jeunes à travers l'expression Rap avec un légère couche de rtyhme à la mode Remiti. Cela ressemble presque à un manifeste pour les libertés : « la jeunesse de l'espoir, la source de la lumière, on nous appelle les blacks, les beurs qui viennent d'ailleurs, le travail paiera, l'espoir du futur c'est toi, l'avenir nous le dira. Regardez Obama ». Takfarinas a rendu hommage dans son nouvel opus, produit par Izem Pro et Mondole Prod, chanteur-poète blege Jacque Brel avec la reprise « Ne me quitte pas ». « Cet album est la somme de la longue expérience artistique de Takfarinas. Ces œuvres de la plénitude montrent un Takfarinas au somme de ses capacités. Ce disque est le résultat de trente ans de travail », a estimé Nasr-eddine Beghdadi. Côté interprétation musicale, Takfarinas a été accompagné, entre autres, par Youcef Boukella à la basse, Karim Ziad à la batterie, El Hadj Khalfa et Mustapha Mataoui au piano, Abdenour Djemai à la guitare et à la mandoline, Lyamine Hamar à la flûte, Nabil Mansour au rebab et Farid Zehouane au saxophone. Pour les paroles, l'artiste a sollicité la contribution de Mouloud Ait Ameur,  Moh Outoiti et Djamila Tferka. Designé par Alexandre Missey, l'abum de couleur café-beige-jaune est illustré par les calligraphies berbères de Amar Amarni et lez photograhies au style libre de Youri Lenquette. Les prospectus, qui accompagnent l'album, sont écrits en anglais, en arabe, en tifinagh, en latin et en français. Qui a dit que la musique a des frontières ?
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Bouira : Les propriétaires de fusils de chasses descendent dans la...  

2011-05-16 14:46

Une cinquantaine de propriétaires de fusils de chasse confisqués ont procédé, lundi, à la fermeture de la route nationale n° 05 au niveau de la commune d'Ahnif, à une trentaine de kilomètres à l'est de Bouira, pour, disent-ils, se faire entendre par les autorités.   Les protestataires issus de plusieurs communes de la wilaya dénoncent le fait que l'Etat a "menti" à maintes reprises sur l'affaire des fusils de chasse. Autrement dit, toutes les promesses qui ont faites, c'était du bluff, à en croire les protestataires. "Ils n'ont pas cessé de nous mentir depuis le début. Les dossiers que nous avons déposés au niveau de la gendarmerie nationale, c'est un pur mensonge", martèle un propriétaire venu de la commune d'Aghbalou.   Faut-il noter que ces derniers avaient prévu un sit-in pour ce lundi devant le siège de la daïra de M'chedallah. N'ayant pas été reçu par le chef de daira, les protestataires ont alors cadenassé la daïra et barricader la route à Ahnif l'aide des pneus brûlés pendant plus d'une heure.  "Nous sommes venus ici pour réclamer nos droits et dénoncer l'injustice et la hogra. Cela fait dix-huit ans que l'Etat se moque de nous', tempête un octogénaire. 
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Tizi Ouzou : 70 étudiantes intoxiquées  

2011-05-16 17:23


Soixante dix cas d'intoxication alimentaire ont été enregistrés, ce lundi 16 mai, à la cité universitaire de jeunes filles de M'Douha, dans la ville de Tizi Ouzou. Une quarantaine d'étudiantes intoxiquées ont été évacuées vers le CHU Nedir Mohamed  de la même ville où elles sont actuellement en observation médicale au niveau du service des maladies infectieuses, nous a indiqué le professeur Ziri, directeur général du CHU qui a précisé, en outre, qu'une équipe de médecins du SAMU a été dépêchée sur les lieux pour prendre en charge les cas qui ne nécessitent pas l'hospitalisation. Les étudiantes intoxiquées auraient mangé du poulet avarié servi au restaurant de ladite cité.                                                                           
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Tizi Ouzou : Découverte macabre dans un oued  

2011-05-16 17:43

Le cadavre d'une adolescente non encore identifié a été découvert dans l'après-midi du lundi 16 mai, dans une mare d'eau, sous le pont d'un oued près de la RN 71 reliant Azazga à Aghribs, a-t-on appris de sources locales. Le corps de la victime, en décomposition, a été découvert par des ramasseurs d'objets métalliques et autres détritus, sous ledit pont, entre les villages Hendou et Agraradj. Le corps de l'adolescente a été acheminé par la protection civile dans une structure hospitalière pour autopsie et identification. Aucune disparition n'a été signalée dans la localité, indique-t-on. - S.Y
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Tizi Ouzou : Un islamiste armé mis hors état de nuire à Ath Yenni  

2011-05-16 15:42

Un terroriste a été abattu, dimanche 15 mai, suite à un vaste ratissage enclenché par les forces de l'ANP, en fin de journée, dans le maquis de Berkmouch, prés de Ben Yenni (40 km au sud-est de Tizi Ouzou). Une arme de type kalachnikov a été récupérée sur le corps de l'islamiste par les militaires. Rappelons que cette offensive a été lancée depuis samedi soir, suite au signalement de la présence d'un groupe de terroristes écumant cette zone montagneuse. Au début de cette opération, un militaire a été tué et deux autres ont été blessés. Pour l'heure, les services de sécurité continuent à mettre la pression sur les sbires de Droukdel, encerclés dans cette région.
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M. Belaiz annonce l'arrestation de l'auteur de l'assassinat de Ahmed...  

2011-05-16 16:38

Le ministre de la justice, garde des sceaux, M. Tayeb Belaiz a annoncé lundi à Alger l'arrestation de l'auteur de l'assassinat de l'universitaire Ahmed Kerroumi.   "Conformément aux informations obtenues dimanche auprès du procureur général, l'auteur de cet assassinat a été arrêté", a indiqué M. Belaiz, dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière de l'assemblée populaire nationale (APN). Le corps du défunt a été découvert le 23 avril dernier au siège du parti du mouvement démocratique et social (MDS) à Oran alors qu'il était porté disparu depuis 5 jours. Ahmed Kerroumi était enseignant à l'université d'Oran et militant  dans "la coordination nationale pour le changement et la démocratie".
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Très vive tension à Ouargla : Des routes bloquées par des...  

2011-05-16 10:38

L'agitation et la protestation populaire ont regagné de nouveau la ville d'Ouargla, située à 800 Km d'Alger. Dimanche soir, des centaines d'habitants de la Cité Bahmed ont barré la route principale de la ville pour protester contre la spoliation d'un terrain privé par la mairie d'Ouargla. Les manifestants ont accusé l'APC de leur ville de détourner une assiette foncière au profit d'un entrepreneur. Les habitants ont exprimé leur colère jusqu'à 1 H du matin, heure à laquelle une délégation a été dépêchée par les autorités locales afin de dénouer cette crise et éviter un affrontement avec les forces de sécurité.    Lundi matin, en dépit des promesses faites par les autorités locales, les habitants de la Cité Bahmed sont redescendus dans les rues pour protester, a appris elwatan.com. Selon Tahar Belabes, coordinateur national au Comité national de la défense des droits des chômeurs, et habitant de la ville d'Ouargla, une "atmosphère très tendue" se fait ressentir dans plusieurs quartiers à Ouargla.    "Après la manifestation de dimanche soir, des jeunes chômeurs ont décidé de descendre dans la rue pour clamer leur colère contre les responsables de la wilaya. Durant plusieurs jours, les bureaux de main d'oeuvre de la région sont fermés aux jeunes qui ne trouvent devant eux que des agents de l'ordre. Cette situation a fini par les exaspérer", confie à elwatan.com Tahar Belabes.  Selon notre interlocuteur, il n'y a pas que la Cité Bahmed qui est touchée par la protesta populaire. "Dans d'autres quartiers, des habitants ont procédé à la fermeture de routes. Dans le quartier de Chet, situé  à 5 Km du centre ville d'Ouargla, des jeunes chômeurs protestent dans la rue. La situation est également explosive au quartier Rouisset où des jeunes habitants ont barré la route", témoigne encore Tahar Belabes. Il est à signaler que pour l'heure, aucun affrontement avec les forces de sécurité n'a été encore signalé.   
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Santé: La grève suivie à 100% à l'EPH de Tiaret  

2011-05-16 12:34

Les médecins spécialistes relevant du secteur sanitaire de Tiaret, notamment ceux de l'EPH Youssef Damerdji ont enclenché ce lundi 16 mai une grève ouverte provoquant, nonobstant les cas d'extrêmes urgences, la paralysie totale des services. La particularité de cette grève, dira docteur Chaou, "c'est la solidarité agissante des paramédicaux" non sans relever "un système de santé publique aux antipodes des défis de la science et du faste dans lequel baigne l'Algérie". A l'intérieur de l'enceinte des communiqués, coupures de journaux et avis de grève ont été placardés partout " plongeant le secteur dans une situation de malaise saisissant.                                                      
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Boumerdès : Les habitants de Timezrit s'insurgent contre leurs...  

2011-05-16 12:07

Des dizaines de citoyens ont fermé lundi le siège de l'APC de Timezrit (50 km à l'est de Boumerdès), pour dénoncer "la mauvaise gestion des affaires de notre localité". Les protestataires s'insurgent également contre l'indifférence affichée par les autorités de la wilaya quant à la prise en charge leurs doléances.  "Nous leur avons demandé d'enclencher des commissions d'enquête afin de faire la lumière sur les anomalies constatées dans la gestion des affaires de notre commune. Malheureusement, rien n'a été fait dans ce sens à ce jour", déplorent certains citoyens, contactés par nos soins. Le siège de l'APC a été fermé à l'aide de cadenas dès le début de matinée.  "Nos élus n'ont rien fait pour améliorer nos conditions de vie. Les projets affectés au profit de notre commune, tels que la bibliothèque, le lycée, la polyclinique ne sont pas encore réalisés. Les postulants à l'aide à l'autoconstruction sont arnaqués et n'ont pas encore eu de suites favorables  à leurs demandes", s'indignent-ils. Les habitants se plaignent également de la pénurie persistante d'eau potable et de l'absence d'infrastructures de jeunes, précisant que toutes les promesses qui leur été tenues n'ont pas été concrétisées sur le terrain. 
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Prix Tahar Djaout : Première édition le 4 juin prochain  

2011-05-16 10:16


Le samedi 4 juin sera décerné le Prix littéraire Tahar Djaout  à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Les organisateurs de cette première édition, l'association Tussna,  vont récompenser trois romans et trois nouvelles parmi la soixantaine de participants retenus.  Outre ces distinctions, des prix d'encouragement ont été institués. Des enseignants universitaires constituent  le jury. L'organisation de ce prix le 4 juin correspond au 18 ème anniversaire de l'assassinat de Tahar Djaout. Des lectures de textes en arabe, en tamazight, en français et en anglais seront faites lors de cette journée commémorative par des étudiants de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Un recueillement aura lieu sur la tombe de Djaout à Oulkhou (Azzeffoun) le 3 juin. Selon le président de l'association Tussna, Ziad Lefgoum, le journaliste Abdelkrim Djaâd, ami de Tahar Djaout s'est engagé à rééditer les numéros de l'hebdomadaire Ruptures dont il était responsable de la rédaction. Pour rappel, le collectif de cette publication avait pris l'engagement de continuer à publier Ruptures au lendemain de l'assassinat de son directeur Tahar Djaout. Mais, l'hebdomadaire a cessé de paraître quelques semaines après l'enterrement de son premier responsable, Tahar Djaout. 
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Les élus locaux exigent plus de pouvoir  

2011-05-16 00:00


«Instaurer la démocratie participative», «décentraliser la gestion des affaires publiques», «libérer l'élu», «renforcer ses prérogatives»… Ce sont là quelques revendications des élus des Assemblées populaires de wilaya (APW) et des partis politiques, toutes tendances confondues, à la veille de la présentation de l'avant-projet de loi portant code de wilaya. Un avant-projet en préparation depuis plus de dix ans et qui sera examiné aujourd'hui par le gouvernement. Le sujet capte, en effet, l'attention de toute la classe politique. Toutes les formations politiques sont impatientes de connaître le contenu du texte. Mais elles appréhendent surtout de tomber sur une mauvaise surprise. Après la vive polémique autour du code communal adopté récemment par l'APN, les élus des APW se posent beaucoup de questions. Ce texte préparé par le ministère de l'Intérieur répondra-t-il à leurs attentes ? Va-t-il réhabiliter l'élu local ? Redonnera-t-il un sens au mandat local ? C'est l'expectative ! Les élus que nous avons interrogés sont formels : le nouveau texte doit absolument corriger les lacunes de l'actuel code. Ils axent en particulier sur la réduction des pouvoirs exorbitants du wali. «Il faut mettre un terme à la mainmise de l'exécutif sur la wilaya», demandent-ils. Les représentants de l'opposition comme ceux des partis au pouvoir plaident pour le changement. «Nous, au FLN, nous luttons pour l'équilibre des pouvoirs entre l'administration et les élus locaux», déclare Mohand Rabhi, vice-président de l'APW d'Alger (FLN). Se référant aux conclusions du rapport de la commission FLN chargée d'élaborer un projet de révision du code de wilaya, Mohand Rabhi souligne l'importance d'aller vers la décentralisation : «Le plus important est d'instaurer la démocratie participative au niveau de la commune et de la wilaya qui sont des institutions de base. A ce niveau, il faut aussi permettre la participation de la société civile organisée dans la gestion des affaires des localités.» Les élus des APW s'interrogent toujours sur l'utilité de l'assemblée de wilaya dans un système où l'administration et ses représentants jouissent de tous les pouvoirs. «Au FFS, nous avons choisi d'aller aux élections locales pour ne pas laisser la chaise vide. Nous avons 5 élus sur 55 à l'APW d'Alger et nous avons refusé de faire des alliances avec d'autres partis. Nous sommes les seuls à être dans l'opposition à l'APW d'Alger. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que l'élu local n'a pas suffisamment de prérogatives et il ne peut pas changer les choses, même s'il y a des propositions. Et à chaque session d'APW, nous dénonçons la suprématie de l'exécutif, en particulier le wali, sur l'instance élue. Malheureusement, l'élu est devenu l'exécutant et le wali le décideur au lieu que ce soit le contraire», déplore Hakim Addad, élu FFS à l'APW d'Alger.  Cette situation, ajoute-t-il, «n'est pas étonnante dans la mesure où le système algérien est basé sur le principe selon lequel l'exécutif décide et l'élu ne fait qu'avaliser ces décisions». Amar Hazene, élus du Parti des travailleurs (PT) à l'APW d'Alger, abonde dans le même sens : «L'exécutif de wilaya contrôle pratiquement tout. Certains walis-délégués sont inaccessibles, même pour un membre de l'APW.» Ce dernier met l'accent sur l'insuffisance des prérogatives octroyées aux élus locaux qui sont chargés pourtant de trouver des solutions aux problèmes des citoyens qui les ont élus. Pour sa part, le MSP qualifie d'«excessifs» les pouvoirs donnés à l'administration. Selon Mohamed Djemaâ, chargé de communication du MSP, tous les partis sont d'accord sur le principe de la décentralisation, «et cette dernière passe inévitablement par la réduction des pouvoir exorbitants du wali. Il faut équilibrer les pouvoirs au niveau de la wilaya», lance-t-il. Précisant que son parti prépare des propositions pour la révision du code en question, Mohamed Djemaâ affirme que le code actuel a marginalisé l'élu local : «Aujourd'hui, l'exécutif, et cela est valable à tous les niveaux, domine la vie politique. Les élus ne sont là que pour assumer un rôle de figurants.» Mais ces demandes risquent de ne pas tomber dans la bonne oreille. Pour Hakim Addad, il ne faut pas se nourrir d'illusions : «Dans l'absolu, nous souhaitons que le rôle de l'élu local soit renforcé et qu'il soit doté de larges prérogatives. Nous souhaitons que ça aille dans ce sens-là. Mais nous restons convaincus que le système ne va pas dans ce sens. Il faut changer le système de gouvernance dans ce pays.» En plus du renforcement des prérogatives, certains élus exigent aussi la protection de l'élu local. «Nous ne demandons pas l'immunité comme celle des députés, mais il faut que l'élu local soit protégé. Il faut mettre des clauses dans le code de wilaya qui porteront sur la protection de l'élu contre toute forme d'abus de pouvoir. Cette protection lui donnera une certaine assurance pour mieux assumer son rôle de contrôle au niveau de la wilaya», explique encore Amar Hazene. Toutefois, certains élus ne font même pas usage des prérogatives dont ils disposent. «Ils deviennent des fonctionnaires. Malheureusement, beaucoup d'élus jouent ce rôle-là. Ils se suffisent des privilèges que peut leur procurer le position d'élu», précise Hakim Addad.
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«Le wali jouit de pouvoirs présidentiels dans sa wilaya»  

2011-05-16 00:00


Hakim Saheb expose ici les limites du code de wilaya qui, selon lui, a privé l'élu local de moyens et de prérogatives nécessaires pour assumer son rôle de représentant de la population. Il souligne aussi la mainmise de l'administration, en particulier le wali, sur la gestion des affaires de la wilaya.  - Comme pour le code communal, les élus locaux ont toujours exigé une révision du code de wilaya en vigueur. Ils veulent plus de prérogatives pour mieux gérer les affaires de leur collectivité. Quelles sont, selon vous, les insuffisances du texte actuel ? La problématique de la gouvernance locale se pose avec acuité face à l'impuissance de l'Etat à répondre aux besoins et contraintes considérables induits par les mutations qui affectent tant la société que la sphère économique. L'une des limites des deux textes que vous citez, réside essentiellement dans l'hégémonie et la mainmise administrative sur le local. Les structures communales, entre autres, sont laminées par les hiérarchies verticales et horizontales de toutes sortes. L'Etat n'accepte pas un partage de pouvoirs fondé sur l'indépendance et la légitimité des collectivités locales. La décentralisation, instituée par les lois de 1990, a été conçue comme un instrument de transfert de problèmes au niveau local en l'assortissant d'un contrôle de tutelle aussi excessif que pernicieux et sans le doter, au préalable, de moyens nécessaires dans le but évident est de le maintenir dans un état de dépendance et jeter l'opprobre sur les seuls élus locaux en leur faisant porter la responsabilité de la prise en charge des besoins de la population. Cette situation est, au demeurant, exacerbé au plan territorial par le découpage administratif opéré artificiellement au mépris des réalités et spécificités socio-historiques et culturelles des régions sous-tendu par un objectif d'ordre strictement politique qui était de faire intérioriser de nouveaux référents autour d'instances administratives périphériques fournisseuses de bienfaisance. Aussi, il faut relever que le bicéphalisme organique instauré au sein de la wilaya pose plus de problèmes qu'il n'en résout. A l'inverse de la commune dont les organes délibérant (l'Assemblée) et exécutif (le président de l'APC) sont élus, la wilaya, comme collectivité publique territoriale (art. 1), est représentée par le wali et le conseil de wilaya – qui sont en même temps l'exécutif et les représentants de l'Etat – ainsi que par l'APW et son président, élus au suffrage universel, avec bien entendu, une répartition de prérogatives déséquilibrée au bénéfice du wali en tant que démembrement ou prolongement de l'Etat. Il reste l'acteur majeur de l'organisation de la wilaya et jouit d'amples pouvoirs non seulement en tant que représentant de l'Etat mais aussi, en dépit du bon sens, en tant que représentant de la wilaya et en tant qu'exécutif des délibérations de l'APW. Des pouvoirs quasi présidentiels raffermis ; il n'est pas responsable devant la représentation populaire. A cela s'ajoute la confusion distillée par les articles 83 à 91 du chapitre I du code de wilaya relatif aux «pouvoirs du wali au titre de l'exécutif de l'APW». Le texte n'opère pas de distinction entre les pouvoirs dont il dispose en sa qualité de représentant de la wilaya, d'une part, et ceux qu'il détient comme exécutif des délibérations, d'autre part. Il faut rappeler que c'est lui qui élabore le projet de budget et en assure l'exécution en tant qu'ordonnateur. La seule obligation qui lui est faite est d'informer le P/APW sur l'activité des services de l'Etat de la wilaya durant l'intersession et de présenter une communication annuelle, suivie d'un débat et éventuellement d'une résolution qui sera transmise au ministère de l'Intérieur. La loi en question ne précise pas les suites qui devraient être réservées à cette recommandation. C'est pourquoi le wali reste le seul détenteur du pouvoir décisionnel d'autant plus que c'est lui qui est habilité à prendre les arrêtés de mise en œuvre des délibérations de l'APW. L'applicabilité de ces dernières dépend du bon vouloir du wali. En revanche, le P/APW ne jouit d'aucun pouvoir de décision.   - Les membres des APW ont-ils, à la faveur de ce texte, un rôle dans la gestion des affaires de la wilaya mis à part les délibérations ? Pour l'essentiel, le rôle assigné aux membres de l'APW est d'ordre folklorique et peut servir de paradigme décoratif s'agissant des débats organisés lors des plénières puisque l'application des résolutions adoptées dépend du bon vouloir du wali. Il importe de noter que du point de vue théorique, l'APW peut «initier», «favoriser», «encourager», «apporter son soutien», «contribuer», tel que le stipulent les articles de 65 à 73. Les «compétences» de l'APW ne sont pas clairement précisées. En vertu de l'article 65, par exemple, l'Assemblée «peut initier toutes actions visant à la création d'équipements qui, par leur dimension, leur importance ou leur utilisation, dépassent les capacités des communes». Or, dans la réalité, cette voie demeure une chimère tant que l'APW ne dispose pas de véritables pouvoirs qui lui permettent de participer à l'affectation des projets sectoriels, de contrôler les dépenses, de suivre l'exécution des investissements publics, d'évaluer la qualité de travail fourni et veiller au respect des délais de réalisation. Pis encore, en droit comme dans les faits, l'inscription des programmes structurants est du ressort exclusif de l'administration centrale ; l'APW n'est même pas sollicitée dans la répartition et le choix des projets sectoriels et les programmes financés par l'Etat sur le territoire de la wilaya.   - L'APW et le P/APW peuvent-ils contrôler le responsable de l'exécutif au niveau de la wilaya qui est le wali ? Comment peuvent-ils le faire lorsque l'on sait que le wali n'est pas responsable politiquement devant l'APW ? C'est le wali qui a un droit de regard sur les actes entrepris par l'APW à l'égard de l'administration. Tous les «avis», «propositions» ou «observations» qu'elle voudrait soumettre au ministère compétent sont transmis, en application de l'article 56, par le wali «qui y joint son avis» et qu'en tout état de cause, toute délibération ne peut avoir d'effet qu'en vertu d'un arrêté pris par le wali. Ce qui rend cette dépendance plus accrue est le fait que le P/APW ne jouit pas du pouvoir de recrutement et de nomination pour choisir ses collaborateurs. Il est tenu de les choisir parmi les fonctionnaires de la wilaya ou ceux qui seront recrutés par le wali. Dans ce contexte, il est donc difficile d'exercer le contrôle populaire sur la gestion du wali ou celle des membres de son exécutif. L'APW ne peut même pas, les exemples existent, initier des commissions d'enquête conformément aux dispositions du code de wilaya.   - Le gouvernement devra examiner, aujourd'hui, le projet du nouveau code de wilaya dont la préparation a duré plus d'une dizaine d'années. Selon vous, quelles sont les dispositions devant être introduites dans ce texte pour répondre aux aspirations des élus locaux ? Du replâtrage qui va occulter, une fois de plus, les problèmes et défis qui s'imposent à l'Algérie d'aujourd'hui. Le régime politique est plus que jamais recroquevillé sur lui-même pour espérer une réforme en profondeur et qui soit à la hauteur de «l'intelligence territoriale». L'adoption récente du code de la commune, avec les cafouillages que l'on sait et qui remet en cause les maigres acquis de la loi de 1990, nous édifie sur le contenu du projet à venir. Celui-ci doit s'inscrire, sans nul doute, dans la continuité de la conception centralisatrice, avatar du système colonial fondé sur un «jacobinisme» d'emprunt et réfractaire à toute forme d'expression plurielle. La structure de la wilaya telle que conçue est inadaptée aux impératifs d'un Etat moderne rénové et le temps est venu, puisqu'un large consensus semble se dégager, en vue de «décoloniser» notre système institutionnel et administratif, et rompre définitivement avec la logique gestionnaire, voire de contrôle de la société par le biais de la déconcentration, au profit d'une vision politique comme cadre d'expression de la démocratie locale. La bonne gouvernance a induit, dans beaucoup de pays, la mise en place d'une régionalisation en harmonie avec les exigences de développement y compris dans les Etats unitaires historiquement défiants et frileux. La «régionalisation modulable», telle que proposée par le RCD, n'a pas vocation de remettre en cause l'unité de l'Etat. Son fondement et son expression tendent fondamentalement au seul bénéfice des citoyens, à asseoir les fondements d'un Etat véritablement démocratique, moderne et décentralisé ; ceux de la proximité et de la subsidiarité jamais engagés dans le pays. Cette régionalisation doit s'appuyer sur la région, comme entité politique et instrument de développement économique, social et culturel.   - Est-il possible d'envisager une élection du wali, au lieu de sa désignation comme c'est le cas actuellement ? L'idée en elle-même n'aura pas de sens dans la perspective du réaménagement proposé. Sinon, qu'est-ce qui empêcherait le P/APW d'être l'organe exécutif de la wilaya, et ce, à l'instar du P/APC ? Il va de soi qu'un tel choix imposera une redéfinition du statut et des missions du wali en lui confiant le rôle de représentant de l'Etat et des compétences liées à la déconcentration, comme c'est le cas en France où les présidents du Conseil général et du Conseil régional sont considérés comme les seuls représentants de la collectivité territoriale y afférente à l'issue de la loi de mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, départements et des régions. De plus, il va falloir revoir au plan organisationnel, l'administration interne de la wilaya et le concevoir selon un schéma simplifié et adapté en fonction de l'importance de chacune des wilayas et du nombre de leur population.   
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Une marche réprimée  

2011-05-16 00:00


La fermeture de tous les amphithéâtres a suscité la colère des étudiants. L'indifférence des responsables pousse les étudiants à sortir dans la rue. Qui sème le vent récolte la tempête», lit-on sur la pancarte tenue par une étudiante devant la fac centrale, lors d'une marche avortée, hier, par la police. «Nous voulons marcher de la fac centrale vers le Palais du gouvernement. Mais comme d'habitude, la police nous encercle et nous empêche de nous exprimer librement», regrette un délégué. La tentative de marche des étudiants en chirurgie dentaire et en pharmacie s'est transformée en un sit-in sur les deux trottoirs de la rue Didouche Mourad, à Alger, durant l'après-midi. La confrontation avec les forces de l'ordre a causé, encore une fois, une dizaine de blessés parmi les étudiants. La marche improvisée était une réaction à l'attitude de l'administration de la fac centrale, qui a empêché la tenue d'une assemblée générale commune entre les étudiants en chirurgie dentaire et ceux de pharmacie. Environ 2000 étudiants se sont donné rendez-vous afin de se rencontrer dans l'enceinte de la fac centrale, un endroit approprié pour débattre des sujets relatifs à leur mouvement de protestation. La fermeture de tous les amphithéâtres a suscité leur colère. Comme première réaction, ils se sont rassemblés à l'intérieur de l'université. C'est l'indifférence des responsables à leur égard qui les a poussés à sortir dans la rue. Après cette action, le doyen a convié les délégués à un dialogue, à condition que les étudiants mettent fin à leur action de protestation. Mais les délégués, qui savent que leurs revendications dépassent les prérogatives du doyen, ont refusé la proposition. Ils ont maintenu la manifestation, exigeant la présence du recteur.  Les étudiants fustigent l'attitude de l'administration qui refuse de les reconnaître en tant qu'organisation représentative. Convaincus de la légitimité de leurs revendications, les étudiants en chirurgie dentaire et en pharmacie ne veulent pas reculer malgré la répression qu'on leur réserve à chaque tentative de marche. Ils affirment leur volonté de sortir encore une fois dans la rue jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ils sont en grève depuis deux mois ; ils exigent un statut digne, le titre de docteur pour les titulaires d'un diplôme en pharmacie et en chirurgie dentaire et une formation de qualité. Les étudiants en pharmacie luttent pour l'ouverture de la spécialité pharmacie industrielle. «Les autorités manifestent leur volonté de booster l'industrie pharmaceutique, alors que cette spécialité n'existe pas», s'étonne un étudiant de cette spécialité.   - Djedjiga Rahmani
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Appel à une grève générale demain  

2011-05-16 00:00


Un appel à une grève générale dans la daïra de Beni Doula et la ville de Tizi Ouzou a été lancé hier par la cellule de crise installée au lendemain de l'enlèvement, mercredi dernier, du jeune Mourad Bilek.   Cette manifestation est prévue pour demain, à travers la localité de Beni Douala et le chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. «Nous souhaitons vivement que les commerçants de la ville de Tizi Ouzou se tiennent à nos côtés dans cette dure épreuve en baissant rideau. Cela sera pour nous un soulagement de voir que tous les gens se sentent interpellés par le fléau des kidnappings qui sévit dans notre région, d'autant plus que personne n'est à l'abri», a déclaré un membre de la famille de l'otage.  Cette manifestation vise à obtenir la libération de Mourad Bilek. En captivité depuis mercredi dernier, le jeune homme a été intercepté au lieudit Thala Bounane, sur le CW100 reliant la commune d'Ath Aïssi à Tizi Ouzou. L'initiative de la grève générale a été décidée après la réunion des représentants des villages et hameaux de la localité de Beni Douala, hier. «Le délai a expiré. Nous n'avons reçu aucune nouvelle de Mourad depuis 5 jours», dit l'un des proches de l'otage. «Ses ravisseurs nous ont contactés une seule fois pour nous dire que Mourad était entre leurs mains», ajoute-t-il. Pour les habitants de la région, cette action n'est qu'un premier avertissement parce que d'autres manifestations, plus radicales, suivront, si l'otage n'est pas libéré.  
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Le secteur de la santé risque la paralysie  

2011-05-16 00:00


Le secteur sanitaire public dans l'impasse ! Après les résidents, c'est au tour des praticiens de santé publique, généralistes et spécialistes, d'entamer une grève illimitée.  Ce sont quelque 12 000 médecins adhérents à l'intersyndicale de la santé publique, sur un total de près de 18 000, à répondre à l'appel du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) ainsi que du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP). Ce sont des centaines d'établissements de santé qui seront une fois de plus paralysés à travers l'ensemble du territoire national. Les Centres hospitaliers universitaires (CHU), les Etablissements hospitaliers spécialisés (EHS) ainsi que les centaines d'Etablissements publics de santé de proximité (EPSP) et établissements publics hospitaliers (EPH), polycliniques et autres salles de soins ne fonctionneront qu'au ralenti, et ce, pour une durée indéterminée. Mais que les citoyens et malades se rassurent : un service minimum sera assuré par les grévistes. «Comme il est stipulé par la loi, il revient à l'employeur, le ministère de la Santé en l'occurrence, de prendre attache avec le partenaire social en grève et qui doit s'échiner à mettre en place un service minimum», explique le docteur Lyes Merabet, président du SNPSP, au sortir d'une réunion de préparation de l'intersyndicale. «Pourtant, pour l'heure, la tutelle ne s'est pas manifestée afin d'organiser intelligemment et en concertation avec les praticiens, un quelconque programme de permanence», poursuit le docteur Mohamed Yousfi, président du SNPSSP. «Ce qui renseigne quant au peu de cas fait par le ministère de la prise en charge sanitaire des citoyens», s'indignent, de concert, les deux syndicalistes. En dépit de ce «mépris» et afin d'honnorer leurs engagements envers leurs malades, un service minimum sera assuré par les grévistes. Il concerne les urgences médicales, obstétriques, pédiatriques ou chirurgicales, la distribution des médicaments et autres traitements aux malades hospitalisés, ainsi que la prise en charge des patients qui nécessitent des soins vitaux tels que l'hémodialyse ou la transfusion. «Les praticiens en grève n'assureront donc pas les opérations à froid, telles les consultations et autres gestes d'exploration, ainsi que les différents travaux administratifs. En bref, tout ce qui n'engage pas les pronostics vitaux des malades», énumère le docteur Yousfi. Ce qui n'augure rien de bon pour le système de prise en charge des malades d'ores et déjà dans un état alarmant, tant sur un plan qualitatif qu'en termes d'attente. Ce ne sont pas les deux mois de grève des résidents qui auront arrangé les choses, puisque le planning des consultations et autres opérations s'en est retrouvé chamboulé pour des mois, voire des années. «Ould Abbès en a voulu ainsi», souffle, dépité, le docteur Merabet.  
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Dominique Strauss-Kahn, la chute  

2011-05-16 00:00


Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a été arrêté, hier après-midi, à l'aéroport Kennedy de New York (Etats-Unis). Dominique Strauss-Kahn (DSK) est accusé de «tentative de viol, séquestration et agression sexuelle» sur une femme de chambre de l'hôtel Sofitel de cette ville, situé dans le quartier de Time Square, à Manhattan.   Paris. De notre correspondant C'est la police fédérale qui l'a arrêté dans un avion de ligne d'Air France, dix minutes seulement avant son décollage en direction de Paris. Selon le site internet du New York Post qui a diffusé en premier l'information, DSK aurait agressé sexuellement une femme de chambre de 32 ans, entrée dans sa chambre pour la nettoyer. Il aurait surgi tout nu de sa salle de bain en vue de l'agresser sexuellement. Paniquée, la jeune femme alerte sur le champ ses collègues qui, à leur tour, appellent la police. Cette dernière arrive à l'hôtel avec un peu de retard ; elle ne trouve dans sa chambre que son téléphone portable et quelques effets personnels. DSK serait parti à la hâte rejoindre l'aéroport, où il a été finalement arrêté. La victime a été transportée à l'hôpital pour blessures mineures. Hier, John Kelly, un responsable de l'autorité des ports de New York et du New Jersey, a confirmé avoir placé en garde à vue DSK avant de le remettre à la police fédérale. Transféré dans les locaux d'une unité spéciale de police, à Harlem, pour y être interrogé, DSK aurait refusé de collaborer avec les enquêteurs et aurait  plaidé non coupable, selon son avocat Benjamin Brafman. «Coup de tonnerre», selon Martine Aubry En quelques minutes, la nouvelle de l'arrestation de DSK a fait le tour du monde. En France, elle a fait l'effet d'un coup de tonnerre. Si l'Elysée a refusé de la commenter, le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a appelé, quant à lui, à respecter la présomption d'innocence du moment que l'affaire est encore entre les main de la justice américaine. Tirée de son sommeil vers 2h, hier matin, Martine Aubry a qualifié l'arrestation de son ancien collègue au gouvernement de Jospin de «coup de tonnerre». Se disant stupéfaite, la première secrétaire du Parti socialiste (PS) a appelé les militants de son parti à l'union et à la responsabilité. Elle a aussi demandé à respecter la présomption d'innocence. Même réaction chez François Hollande, candidat déclaré à la présidentielle au Parti socialiste. L'ancien premier secrétaire du PS a estimé «que ce qui s'est passé ne ressemble pas à l'homme que je connais», ajoutant «plus tôt la justice interviendra mieux ce sera pour lui (DSK ndlr)». De son côté, Ségolène Royal a demandé de laisser la justice US faire son travail en toute sérénité et ne pas accabler l'homme. «Ma pensée va d'abord à l'homme, sa famille et ses proches», a-t-elle déclaré hier matin. Elle a enchaîné : «C'est à la justice d'établir la vérité car j'entends déjà des propos qui le condamnent. Je demande le respect.» A Sarcelles, banlieue parisienne où DSK était maire de 1994 à 1997, c'est la surprise générale. Personne ne s'attendait à un tel scénario. L'actuel maire de la ville, qui a remplacé DSK, a appelé à la prudence, estimant que DSK ne ressemble pas du tout à la description que font de lui les medias et les hommes politiques. Son ancienne secrétaire à la mairie a plaidé, elle aussi, en faveur de DSK, expliquant qu'elle a travaillé des années à ses côtés sans se plaindre de son comportement. Avenir politique compromis ? En revanche, l'ancien secrétaire général du défunt Mitterrand, Jacques Attali, a indiqué que DSK est désormais hors course pour l'élection présidentielle de 2012. Il a néanmoins appelé au respect de la procédure judiciaire jusqu'à son terme. Idem pour Marine Le Pen, présidente du Front national, qui s'est dite pas très étonnée par la nouvelle : «Tout le Paris journalistique et politique bruissait déjà d'informations relatives aux problèmes sexuels de DSK.» Mais au-delà des réactions des uns et des autres, c'est l'avenir politique même de DSK qui risque d'être compromis par cette affaire. A commencer d'abord par son rendez-vous annulé aujourd'hui avec Angela Merkel ainsi que la réunion qu'il devait animer à Bruxelles. Ensuite, il est fort possible qu'il soit absent à la réunion du G8 qui se tiendra le 28 mai à Deauville et à d'autres rendez-vous économiques aussi importants les uns que les autres. Enfin, si l'instruction judiciaire devait durer quelques semaines, voire quelques mois, DSK ne pourrait également pas se porter candidat aux primaires du PS dont le dernier délai est fixé au 28 juin prochain. De facto, il se verrait exclu de la course à la présidentielle de 2012. Pourtant, un sondage Sofres paru hier matin le donnait vainqueur des primaires PS à 41% devant François Hollande (25%) et Martine Aubry (16%). Ce n'est pas la première fois que DSK est confronté à ce genre d'affaires. En 2008, une histoire semblable a éclaté dans les couloirs du FMI. DSK avait été accusé d'entretenir des relations sexuelles avec une de ses collaboratrices de nationalité hongroise. Apres une enquête interne, DSK a présenté ses excuses aux employés du FMI, expliquant qu'il avait commis une erreur de jugement.  
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Grève des médecins : La menace d'Ould Abbès  

2011-05-15 16:32

«S'ils (les médecins) poursuivent leur grève, ils seront poursuivis  en justice. C'est fini maintenant. A partir de demain (lundi), il y aura retenue sur les salaires pour commencer et, par la suite, on passera à une autre étape. Ça suffit, la récréation est terminée».  Telle est la menace qu'a proféré ce dimanche 15 mai le ministre de la Santé, de la Population et de Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, à l'encontre des médecins grévistes. M. Ould Abbès, qui s'exprimait à la presse en marge d'une rencontre sur les violences faites aux femmes, organisée par le réseau Wassila, a mis en garde contre une éventuelle poursuite de la grève des médecins de la santé publique, affirmant qu'il sera procédé à une retenue sur le salaire à l'encontre de tout médecin gréviste. "Pour moi, c'est une grève préméditée", a-t-il estimé, relevant que son ministère "n'a jamais rompu le dialogue" avec les syndicats. "Je salue tous les médecins généralistes et spécialistes, au même titre que les paramédicaux, pour le travail qu'ils sont en train de faire, mais si certains ont des intérêts particuliers, moi, je ne marche pas dans leurs intérêts", a-t-il insisté. Le ministre de la Santé a, par la même occasion, rappelé les nouvelles augmentations salariales dont ont bénéficié les médecins, estimant que son département  a "tout fait" pour satisfaire leurs revendications socioprofessionnelles. En vertu de ces augmentations, le salaire du médecin généraliste en chef passe de 57.938 DA à 106.963 DA, alors que celui du chirurgien dentiste  et du pharmacien en chef passe de 48.653 DA à 80.084 DA. Le nouveau traitement sera appliqué avec effet rétroactif à partir de  janvier 2008. Cependant, résidents, praticiens spécialistes et praticiens de la santé publique ne décolèrent pas. Ils ont maintenu leur grève pour demain lundi après l'échec d'une tentative de conciliation.  «Une non conciliation», a estimé le Dr Yousfi, président du SNPSSP, lors d'une conférence de presse, pour qui il n'existe aucune volonté d'apaisement de la part de la tutelle. Au demeurant, les hôpitaux risquent d'être paralysés une nouvelle fois en dépit de la menace du premier responsable du secteur.           
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Alger : Dix étudiants blessés dont deux filles transférées aux...  

2011-05-15 13:30

La répression policière frappe de nouveau contre les étudiants à Alger. Dimanche matin, au moins dix étudiants ont été blessés lorsque les forces de l'ordre ont dispersé violemment un rassemblement des étudiants en Pharmacie, a appris elwatan.com. Ces étudiants ont tenté, vainement, de manifester pacifiquement à Alger devant les portes de la Fac Centrale au niveau du boulevard Didouche Mourad.     "Nous avons été tabassés pendant de longues minutes. Nous avons dénombré au moins dix blessés parmi les étudiants. Deux étudiantes ont été transférées aux urgence à l'hôpital Mustapha Bacha pour des soins urgents", confie à elwatan.com, Rachid Chouitem, le délégué des étudiants en Pharmacie.  Selon notre interlocuteur, des centaines d'étudiants ont voulu manifester pacifiquement au niveau de la rue Didouche Mourad pour protester contre la fermeture arbitraire des amphithéâtres de la Fac Centrale. "L'administration a tenu à nous empêcher de tenir notre assemblée commune. Alors, nous avons décidé d'occuper la rue pour exprimer notre colère contre cette attitude inacceptable. Mais une fois encore, nous avons été terriblement réprimés", s'écrie Rachid Chouitem selon lequel les étudiants en Pharmacie restent toujours mobilisés sur les trottoirs au niveau de la Fac Centrale pour défier les centaines de policiers anti-émeutes déployés pour contenir toute velléité de marche.  
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Tizi Ouzou :Un militaire tué et deux autres blessés dans un...  

2011-05-15 15:10

Un violent accrochage entre les forces de l'ANP et un groupe terroriste a coûté la vie à un militaire et entraîné de graves blessures à deux autres soldats, samedi 15 mai, dans les maquis de Berkmouch, près d'Ath Yenni, à 40 km au sud-est de Tizi Ouzou. En ratissage depuis le début du week-end dernier, les militaires ont essuyé des tirs nourris à l'arme automatique alors qu'ils poursuivaient un groupe armé qui a été signalé dans cette zone. Le corps de la victime ainsi que les blessés ont été évacués vers l'hôpital militaire de Ain Naâdja, à Alger. On apprend que d'importants renforts militaires ont été acheminés dans la zone.
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Bouira : Le jeune commerçant de Kadiria libéré après 13 jours de...  

2011-05-15 14:47

Le jeune commerçant, enlevé par un groupe armé le 2 mai dernier près de son domicile familiale sis à la localité d'Ouled Laâlem dans la commune de Kadiria à l'ouest de Bouira, a été libéré par ses ravisseurs durant la nuit de vendredi à samedi dernier, a-t-on appris d'une source bien informée. C'est vers 21 heures que la victime, séquestrée durant plus de 13 jours, a rejoint la maison de ses parents. On ignore cependant les conditions dans lesquelles est survenue cette libération. En outre, aucune information n'a filtrée au sujet d'une éventuelle rançon versée aux ravisseurs par la famille de la victime. Pour rappel, le jeune commerçant avait été kidnappé par un groupe terroriste alors qu'il s'apprêtait à rejoindre le marché de fruits et légumes, sis à la ville de Kadiria, pour s'approvisionner en denrées alimentaires. Notons par ailleurs, que le gérant d'un relais routier du village Guergour dans la commune de Lakhdaria avait été relâché par ses kidnappeurs dans la soirée de jeudi dernier, après une semaine de captivité.
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Bouira : Deux terroristes abattus à Lakhdaria  

2011-05-15 14:08

Deux terroristes ont été abattus ce dimanche 15 mai 2011, vers 4.00 heures du matin, dans une embuscade tendue par les militaires sur les hauteurs de Lakhdaria, à l'ouest de Bouira, a appris elwatan.com de source sécuritaire. C'est suite à des informations fournies par un terroriste qui s'est rendu, il y a quelques jours aux services de sécurités de la wilaya de Boumerdes, qui a révélé la présence d'un groupe islamiste dans les maquis de cette région, que les éléments de l'ANP ont déclenché une vaste opération de ratissage, précise la même source. C'est ainsi que les militaires n'ont pas tardé à ouvrir le feu sur le groupe terroriste. Deux armes de guerre de type kalachnikov, ont été récupérées par les militaires. Les corps des deux sanguinaires sont acheminés vers la morgue du l'hôpital de la ville de Lakhdaria pour les besoins d'identification. L'opération se poursuit toujours, et tout porte à croire que les soldats de l'ANP sont déterminés à nettoyer cette zone infestée par les groupes armés.
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Pannes d'électricité et pénurie des matières premières : le cri...  

2011-05-15 12:59


Selon une enquête d'opinion réalisée par l'Office national des statistiques (ONS),  les chefs d'entreprises en Algérie sont confrontés chaque jour à de nombreux problèmes qui mettent en péril leur activité industrielle. Ainsi, d'après cette enquête qui a touché 740 entreprises dont 340 publiques  et 400 privées, la pénurie des matières premières et les pannes d'électricité ont provoqué au 4ème  trimestre 2010  des ruptures de stocks et des arrêts de travail de plusieurs jours.      Selon cette enquête menée par l'ONS, le niveau d'approvisionnement en matières premières reste inférieur aux besoins exprimés, selon 57% des industriels publics et près  de 16% de ceux du privé.  En conséquence, plus de 49% du potentiel de production du secteur  public et 28% de celui du privé ont enregistré des ruptures de stocks ayant  causé des arrêts de travail de 10 jours en moyenne pour les entreprises des deux  secteurs.   Par ailleurs, pas moins de 57% du potentiel de production du secteur  public et près de 69% du privé ont enregistré des pannes d'électricité ! Ces pannes ont provoqué des arrêts de travail de moins de 6 jours pour la majorité  des entreprises concernées des deux secteurs. A souligner également qu'environ 27% des chefs d'entreprise du public et près de 17%  de ceux du privé jugent que le niveau de qualification du personnel reste "insuffisant".            D'autre part, plus de 12% des représentants du secteur public et 40% de ceux du  privé déclarent, d'autre part, avoir trouvé des difficultés à recruter surtout  le personnel d'encadrement et de maîtrise. Enfin, près de 82% des industriels publics et plus de 91% de ceux  du privé jugent qu'en embauchant du personnel supplémentaire, les entreprises  ne vont pas produire davantage.            
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Les stagiaires de l'INSFP de Bouira descendent dans la rue  

2011-05-15 14:59

Les stagiaires de l'institut national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP) de Bouira ne décolèrent pas. En grève depuis plus d'une semaine, une centaine d'entre eux ont marché, ce dimanche 15 mai, depuis leur institut jusqu'au siège de la wilaya où il ont observé un sit-in de protestation.  Cette action a été décidée juste après l'échec d'une réunion avec le directeur de l'institut, tenue dans la matinée. Les stagiaires ont affirmé qu'ils ne rependront pas les cours si l'administration n'arrive pas à satisfaire tous les points contenus dans la plate-forme de revendications.    Ils demandent à l'administration de renouveler les micro-ordinateurs et les autres équipements qu'ils utilisent dans leur formation. Ainsi, les protestataires réclament le versement de leur bourse dans les temps réglementaires. En outre, « on a demandé à la direction de l'institut d'installer le Wi-Fi et les responsables refusent de nous écouter », affirme un stagiaire. Pour le directeur de l'institut, M.Chiad Hemou,« le dialogue est ouvert mais dans un cadre légal. Les stagiaires doivent obéir aux dispositions contenues dans le règlement intérieur de l'institut. Nous sommes disposés à leur fournir des explications sur tous les points qu'ils ont soulevé », a-t-il souligné.          
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Bouira : Les architectes protestent devant le siège de la wilaya  

2011-05-15 14:23

Les architectes de la wilaya de Bouira ont observé, ce dimanche 15 mai, un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya pour dénoncer la précarité de leurs conditions de travail.  Ils étaient une vingtaine à venir exiger du respect de l'administration et à remettre en cause le cahier des charges en vigueur qui, affirme-t-on, n'arrange pas la corporation des architectes et surtout les nouveaux d'entre eux. « Le cahier des charges porte atteinte surtout aux nouveaux architectes », souligne Leham Aomar, architecte et président de la délégation de Bouira. Ainsi, dans une la plate-forme revendications envoyée aux autorités, les architectes protestataires exigent de celles-ci le droit d'exercice de leur profession dans la wilaya, le droit des honoraires dignes de la profession, le respect et promotion des relations de partenariat maître d'œuvre/maître d'ouvrage. « On a élaboré une plate-forme de revendications qu'on a remise à l'APW depuis près d'un mois, mais on n'a reçu aucune réponse à ce jour. Cela c'est du mépris de la part de l'administration», s'indigne notre interlocuteur.    Les architectes demandent également l'introduction du droit de recours dans les cahiers de charges, de bannir les concours d'adaptation et de les associer dans les examens de construction. « Il y a des maîtres d'ouvrage qui sont en train de lancer actuellement des concours d'adaptation, une chose qui n'a jamais existé auparavant. En d'autres termes, cela va démunir l'architecte de son essence même qui est la créativité. En plus, cette pratique est antiréglementaire », ajoute M.Leham. Il est à préciser que pour le projet du nouveau pôle universitaire à réaliser à Bouira, les autorités compétentes ont lancé un concours d'adaptation.       Pour M.Ikhlef Amine, membre du bureau local d'Alger, il faut en finir avec la précarité dans la production architecturale. Pour que l'idée soit une réalité, ce dernier parle d'un nouveau cahier des charges qui sera élaboré incessamment par les délégations du centre. «  Les architectes veulent en finir avec les conditions précaires de la production architecturale. À partir de maintenant on va élaborer, nos les architectes du centre, un cahier des charges qui va être un contre-projet de celui établi par l'administration », dit-il. Et Ikhlef Amine d'enchaîner : «La qualité de l'architecture est une revendication de l'architecte lui-même. Mais le cahier des charges qui donne la primauté aux moyens, c'est-à-dire un éminent architecte qui propose un chef-d'œuvre architectural, tout simplement son œuvre sera rejeté parce qu'il n'a pas de voiture ni appareil topographique…etc. ».
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Tizi Ouzou : Un homme kidnappé à Boghni  

2011-05-15 13:02

Le propriétaire d'une marbrerie, originaire de la commune de Mechtras, dans la daïra de Boghni, à une trentaine de kilomètre au sud de Tizi Ouzou, a été kidnappé, samedi 14 mai, en début de soirée, par des hommes armés, agissant à visages découverts.  Répondant aux initiales H. S, la victime a été interceptée, alors qu'elle se rendait chez elle, à bord de son véhicule, indique-t-on de sources locales. Agé de 50 ans, H. S a été conduit à bord de son propre véhicule vers une destination inconnue, ajoutent nos sources.
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Ligue des Champions d'Afrique de football: le MC Alger dans un groupe...  

2011-05-15 13:36

Le MC Alger, le représentant algérien en Ligue des Champions d'Afrique de football, a hérité d'un groupe difficille (GR 2) de la  phase des poules, selon le tirage au sort effectué dimanche 15 mai au siège de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire (Egypte). Les Vert et Rouge évolueront aux côtés du Ahly du Caire (Egypte), l'ES Tunis (Tunisie), et le vainqueur du match barrage, prévu sur terrain neutre, entre le club tanzanien du FC Simba et le WA Casablanca (Maroc).  Lors de la première journée de la phase des poules, prévue entre 15 et le 17 juillet, le MCA accueillera l'ES Tunis, alors que le Ahly du Caire  recevra le vainqueur du match entre FC Simba et le WAC.  Le groupe A est composé, quant à lui, du Hilal (Soudan), Coton Sport  de Garoua (Cameroun), et Raja de Casablanca (Maroc), et Enyimba (Nigeria). Toutefois, le tirage de ce groupe reste dépendant des réserves formulées par l'ES Sétif sur la participation du joueur Joël-Moïse Babanda, lors du match de 1/8e finale de la C1, disputé vendredi soir à Sétif face au club camerounais, Coton Sport de Garoua (2-0). Pour rappel, le double tenant du trophée, le TP Mazembe (RD Congo), a été disqualifié par la CAF, suite aux réserves formulées par les Tanzaniens de Simba, concernant la participation d'un joueur non qualifié, Janvier Besala  Bokungu, par le club congolais, en 1/16e de finale, lequel était encore sous contrat avec son ancien club tunisien de l'Espérance de Tunis.
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