Friday, 17 June 2011
Les discussions au point mort
Le Midi Libre : 01 - 06 - 2011
Le président sud-africain Jacob Zuma n'a apparemment pas progressé sur la voie d'un accord de paix lors de ses discussions, lundi, en Libye avec Mouammar Kadhafi, dont le "règne de terreur", affirme l'Otan, touche à sa fin.
Le président sud-africain Jacob Zuma n'a apparemment pas progressé sur la voie d'un accord de paix lors de ses discussions, lundi, en Libye avec Mouammar Kadhafi, dont le "règne de terreur", affirme l'Otan, touche à sa fin.
Après ses entretiens, Jacob Zuma a déclaré à la presse libyenne que Kadhafi voulait un cessez-le-feu et la fin des bombardements de l'Otan, une demande déjà rejetée le mois dernier par l'Alliance à l'occasion d'une précédente mission de médiation du président sud-africain, rapporte Reuters. "Nous avons discuté de la nécessité de donner au peuple libyen la possibilité de résoudre par lui-même ses problèmes", a ajouté Zuma sans autre précision. La télévision libyenne a ensuite rapporté que des avions de la coalition avaient bombardé des sites militaires et civils dans le quartier de Tadjoura à Tripoli. Elle a également diffusé des images du "guide", qui n'était pas apparu en public depuis le 11 mai, accueillant le président sud-africain. Après les discussions, la télévision d'Etat a aussi montré Kadhafi prendre congé de son interlocuteur en brandissant le poing en l'air. Elle a ensuite diffusé des images de Zuma montant dans un avion à l'issue de la visite. C'était la deuxième fois que Zuma se rendait à Tripoli chargé d'une mission de paix. La première tentative s'était soldée en avril par un échec, Mouammar Kadhafi refusant de céder le pouvoir, ce que les rebelles libyens, qui se sont soulevés à la mi-février, exigent comme préalable à tout accord de trêve.
SORTIR DE L'ENLISEMENT
La Grande-Bretagne a accentué la pression sur le régime libyen en déclarant, dimanche, son intention d'utiliser des bombes capables de percer des enceintes fortifiées. La France avait déjà annoncé l'envoi d'hélicoptères d'attaque lundi dernier. "Notre opération en Libye parvient à ses objectifs, nous avons sérieusement détérioré la capacité de Kadhafi à massacrer son propre peuple", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, lundi en Bulgarie.
"Le règne de la terreur de Kadhafi touche à sa fin. Il est de plus en plus isolé chez lui et à l'étranger. Même ceux qui sont le plus proche de lui s'éloignent, font défection ou désertent", a-t-il ajouté. L'objectif des pays de l'Otan est de sortir de l'enlisement dans lequel le conflit libyen s'est enfoncé depuis des semaines. L'Alliance atlantique exclut tout déploiement de troupes au sol mais l'amiral américain Samuel Lockear, chef du commandement conjoint des opérations à Naples, a laissé entendre "qu'il pourrait falloir déployer, à un certain stade, une petite force (...) pour aider (les insurgés)". Les rebelles contrôlent l'est de la Libye autour de leur bastion de Benghazi, ainsi que Misrata et une région montagneuse qui s'étend de la ville de Zintane, à 150 km au sud de Tripoli, à la frontière avec la Tunisie. Aidés par les frappes aériennes de l'Otan, les insurgés ont réussi à repousser les attaques des forces loyalistes mais subissent toujours des bombardements. La télévision libyenne rapporte que les raids de l'Otan ont fait 11 morts lundi à Zlitane, tenue par les forces kadhafistes, sur la côte méditerranéenne entre Tripoli et Misrata.
Après ses entretiens, Jacob Zuma a déclaré à la presse libyenne que Kadhafi voulait un cessez-le-feu et la fin des bombardements de l'Otan, une demande déjà rejetée le mois dernier par l'Alliance à l'occasion d'une précédente mission de médiation du président sud-africain, rapporte Reuters. "Nous avons discuté de la nécessité de donner au peuple libyen la possibilité de résoudre par lui-même ses problèmes", a ajouté Zuma sans autre précision. La télévision libyenne a ensuite rapporté que des avions de la coalition avaient bombardé des sites militaires et civils dans le quartier de Tadjoura à Tripoli. Elle a également diffusé des images du "guide", qui n'était pas apparu en public depuis le 11 mai, accueillant le président sud-africain. Après les discussions, la télévision d'Etat a aussi montré Kadhafi prendre congé de son interlocuteur en brandissant le poing en l'air. Elle a ensuite diffusé des images de Zuma montant dans un avion à l'issue de la visite. C'était la deuxième fois que Zuma se rendait à Tripoli chargé d'une mission de paix. La première tentative s'était soldée en avril par un échec, Mouammar Kadhafi refusant de céder le pouvoir, ce que les rebelles libyens, qui se sont soulevés à la mi-février, exigent comme préalable à tout accord de trêve.
SORTIR DE L'ENLISEMENT
La Grande-Bretagne a accentué la pression sur le régime libyen en déclarant, dimanche, son intention d'utiliser des bombes capables de percer des enceintes fortifiées. La France avait déjà annoncé l'envoi d'hélicoptères d'attaque lundi dernier. "Notre opération en Libye parvient à ses objectifs, nous avons sérieusement détérioré la capacité de Kadhafi à massacrer son propre peuple", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, lundi en Bulgarie.
"Le règne de la terreur de Kadhafi touche à sa fin. Il est de plus en plus isolé chez lui et à l'étranger. Même ceux qui sont le plus proche de lui s'éloignent, font défection ou désertent", a-t-il ajouté. L'objectif des pays de l'Otan est de sortir de l'enlisement dans lequel le conflit libyen s'est enfoncé depuis des semaines. L'Alliance atlantique exclut tout déploiement de troupes au sol mais l'amiral américain Samuel Lockear, chef du commandement conjoint des opérations à Naples, a laissé entendre "qu'il pourrait falloir déployer, à un certain stade, une petite force (...) pour aider (les insurgés)". Les rebelles contrôlent l'est de la Libye autour de leur bastion de Benghazi, ainsi que Misrata et une région montagneuse qui s'étend de la ville de Zintane, à 150 km au sud de Tripoli, à la frontière avec la Tunisie. Aidés par les frappes aériennes de l'Otan, les insurgés ont réussi à repousser les attaques des forces loyalistes mais subissent toujours des bombardements. La télévision libyenne rapporte que les raids de l'Otan ont fait 11 morts lundi à Zlitane, tenue par les forces kadhafistes, sur la côte méditerranéenne entre Tripoli et Misrata.
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Labels: discussions, point
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