Tuesday, 7 June 2011
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1. Démission de l'ambassadrice de Syrie en France, qui apporte son soutien au "peuple"
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2. Libye: bombardements violents à Tripoli, Obama menaçant, Kadhafi combatif
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3. Mostaganem : Un chauffard tue un enfant et s'enfuit
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4. Transport: Nouveau vol hebdomadaire vers Tamanrasset
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5. Attentat kamikaze de Beni Aissi : Le procès s'ouvre jeudi à Tizi Ouzou
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6. Skikda : Plus de 100 travailleurs en grève de la faim
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7. Lutte contre Aqmi: le président mauritanien voudrait faire plus
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8. Libye: première visite d'un émissaire russe chez les rebelles
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9. Ain Defla : Découverte macabre dans une carrière à Miliana
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10. Bouira : Des citoyens ont fermé le siège de l'APC à Ath Mansour
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11. Victimes du terrorisme : «Nous refusons l'amnistie»
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12. Le dossier Khalifa devant la chambre d'accusation le 16 juin
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13. Belkhadem coincé entre la nature du régime et le nombre de mandats présidentiels
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14. Zouvga, la république villageoise
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15. Sit-in national demain à Oran
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16. Déphasage entre les travailleurs et les syndicalistes
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17. La commission Bensalah à la recherche de crédibilité
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18. Réunion de crise européenne sur la bactérie Eceh, qui reste insaisissable
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19. Syrie: renforts militaires dans le nord-ouest, appel à des manifestations
Démission de l'ambassadrice de Syrie en France, qui apporte son...
2011-06-07 17:43
L'ambassadrice de Syrie en France Lamia Shakkour a annoncé mardi sa démission pour ne pas cautionner "le cycle de violence" dans son pays, une démission démentie par la suite par la télévision syrienne.Sur France 24, Mme Shakkour a reconnu "la légitimité des demandes du peuple pour plus de démocratie et de liberté".Si cette démission était avérée, Mme Shakkour serait le premier ambassadeur syrien à démissionner depuis le début du mouvement de contestation contre le régime.La télévision syrienne a en effet diffusé des déclarations par téléphone d'une voix de femme attribuée à Mme Lamia Shakkour démentant cette démission. "La réponse donnée par le gouvernement n'a pas été la bonne. Je ne peux soutenir ce cycle de violence (...), ignorer que des manifestants ont trouvé la mort, que des familles vivent dans la douleur", a expliqué Lamia Shakkour à France 24."J'ai informé le secrétaire personnel du président Bachar al-Assad de mon intention de démissionner. Je reconnais la légitimité des demandes du peuple pour plus de démocratie et de liberté", a-t-elle ajouté."Ma démission prend effet immédiatement", a précisé la diplomate. "J'invite le président Bachar al-Assad à convoquer les leaders de l'opposition pour former un nouveau gouvernement".Plus de 1.100 civils, dont des dizaines d'enfants, ont été tués depuis le début du mouvement, selon les organisations non-gouvernementales syriennes.Le régime a déjà annoncé la levée de l'état d'urgence, la création d'une commission sur le multipartisme et une amnistie générale mais il a parallèlement continué de réprimer violemment les manifestants.Un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies a été rédigé par la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Portugal. Il condamne la violence du régime du président Bachar Al-Assad et lui demande d'ouvrir les villes syriennes à des équipes humanitaires. - AFP
Libye: bombardements violents à Tripoli, Obama menaçant, Kadhafi...
2011-06-07 17:17
Mouammar Kadhafi a affirmé mardi qu'il ne se soumettrait pas, alors que l'Otan a mené ses raids les plus violents sur Tripoli faisant 31 morts et que le président américain Barack Obama a prévenu que la pression allait s'intensifier jusqu'au départ du dirigeant libyen.Dans le même temps, les rebelles ont reçu pour la première fois à Benghazi, leur "capitale" dans l'Est du pays, la visite d'un émissaire de Moscou venu "faciliter le dialogue entre les deux camps", tandis que Pékin s'impliquait à son tour pour trouver une issue au conflit."Malgré les bombardements, nous nous soumettrons jamais", a déclaré le colonel Kadhafi, dans un message audio diffusé par la télévision libyenne le jour où l'Otan a mené ses raids les plus violents sur Tripoli depuis le début des opérations internationales le 19 mars selon un journaliste de l'AFP."Je suis à proximité des bombardements mais je résiste toujours", a-t-il assuré, appelant "le peuple à résister". Selon l'agence officielle Jana, M. Kadhafi a d'ailleurs rencontré mardi des chefs tribaux.Les raids aériens sur Tripoli se sont pourtant succédé dans la matinée, puis dans l'après-midi et juste après la diffusion du message de M. Kadhafi.Selon le porte-parole du régime, Moussa Ibrahim, "l'Otan a mené une attaque haineuse sur Tripoli qu'il a frappé avec plus de soixante bombes". Il a ajouté au cours d'une conférence de presse que ces raids avaient fait 31 morts et "des dizaines de blessés".Ces bombardements ont visé la résidence du colonel Kadhafi dans le centre de Tripoli, la banlieue de Tajoura (est), ainsi que la route de l'aéroport au sud de la capitale, a-t-il précisé.Dans le vaste complexe résidentiel du dirigeant libyen, régulièrement visé par les avions de l'Otan, il ne reste désormais presque que des gravats et des ruines fumantes, selon un journaliste de l'AFP."Nous continuons à faire pression sur le régime en limitant la capacité de Kadhafi à donner des ordres à travers ses centres de commandement", a expliqué un porte-parole de l'Otan, Mike Bracken, assurant que les milliers de raids de l'Alliance atlantique avaient "considérablement affaibli" le régime.A Washington, M. Obama s'est montré encore plus clair: "Kadhafi doit quitter le pouvoir et le rendre aux Libyens, et la pression ne fera que s'intensifier jusqu'à ce qu'il le fasse". Le président américain a aussi assuré voir une "tendance inexorable" vers le départ du colonel Kadhafi.Le régime a d'ailleurs enregistré une nouvelle défection mardi: Al Amin Manfur, ministre du Travail, en déplacement à Genève, a annoncé son soutien à la rébellion et proposé ses services au Conseil national de transition (CNT), la direction politique de la rébellion.Dans ce contexte, l'envoyé spécial de l'ONU Adbel-Ilah al-Khatib est arrivé mardi à Tripoli pour une visite qui n'avait pas été annoncée. Il s'était déjà rendu mi-mai Tripoli pour plaider en faveur d'un cessez-le-feu et d'un accès à l'aide humanitaire dans les villes frappées par les combats.A Benghazi, l'envoyé spécial du Kremlin, Mikhaïl Marguelov, a rappelé la nouvelle position de Moscou, longtemps proche de Tripoli: "Nous croyons que Kadhafi a perdu sa légitimité dès la première balle qui a tué un innocent".Il a aussi affirmé la volonté de Moscou de jouer un rôle d'intermédiaire pour faciliter le dialogue entre le régime du colonel Kadhafi et les rebelles. "La Russie est dans une position unique car elle a toujours une ambassade à Tripoli et elle vient rencontrer la rébellion aujourd'hui", a-t-il déclaré.Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a cependant précisé que son pays ne cherchait pas à "endosser le rôle principal" de médiateur dans le conflit en Libye, en estimant que ce rôle revenait à l'Union africaine (UA).L'UA est en effet engagée depuis des semaines dans des efforts de médiation bien accueillis par M. Kadhafi mais systématiquement rejetés par la rébellion, qui refuse toute discussion avant le départ du dirigeant.La Chine, qui a d'importants intérêts économiques en Libye, a également fait son entrée sur la scène diplomatique libyenne. Le chef de la diplomatie libyenne, Abdelati al-Obeïdi, s'est rendu mardi en Chine pour évoquer une solution politique alors que des diplomates chinois sont arrivés à Benghazi pour y rencontrer des membres du CNT.Sur le plan humanitaire, un bateau libyen en provenance de Benghazi est arrivé lundi au port tunisien de Sfax (sud) avec 24 blessés et une équipe de médecins à bord.Quelque 6.850 réfugiés fuyant les violences en Libye ont franchi la frontière tunisienne entre lundi et mardi matin, selon les autorités tunisiennes. Depuis le début le 15 février de l'insurrection, entre "10.000 et 15.000" personnes sont mortes et 890.000 ont pris la fuite, selon l'ONU.Et sur le plan judiciaire, la fille de M. Kadhafi, Aïcha Kadhafi, a porté plainte mardi contre l'Otan à Bruxelles et à Paris pour "crimes de guerre", après un raid qui avait tué le 30 avril le plus jeune fils et trois petits-enfants du dirigeant libyen. - AFP
Mostaganem : Un chauffard tue un enfant et s'enfuit
2011-06-07 15:33
Un drame vient de frapper une famille habitant le quartier El Mokrani de Mostaganem où un enfant âgé de 3 ans a été mortellement écrasé par un marchand de légumes ambulant. L'accident s'est déroulé hier lundi, peu avant midi alors que le jeune s'amusait sur le bord de la chaussée, tout près du domicile familial. C'est en faisant reculer sa camionnette qu'il écrasa la tête et le bras de la malheureuse victime. Qui perdit beaucoup de sang. S'étant rendu compte de son forfait, le marchand prend la fuite, laissant l'enfant dans une mare de sang. Selon des témoins entendus par la police, la camionnette serait une Mazda immatriculée à Chlef. Cachée par les sacs de pomme de terre, la plaque minéralogique n'a laissé apparaître que l'indication « 02 ». Le corps a été admis à la morgue où il devrait subir une autopsie afin de déterminer les causes exactes du décès. Le responsable de l'homicide est activement recherché par la police dont la section judiciaire a ouvert une enquête.
Transport: Nouveau vol hebdomadaire vers Tamanrasset
2011-06-07 16:52
La destination Tamanrasset sera renforcée par un nouveau vol hebdomadaire à partir de jeudi prochain, annonce mardi ''Air Algérie'' dans un communiqué. Ce vol sera assuré chaque jeudi à 9h00 par la compagnie nationale en collaboration avec Tassili Airlines, précise-t-on. Les deux compagnies se sont mis d'accord en mai dernier sur un programme de partenariat qui porte notamment sur l'exploitation par Air Algérie des aéronefs de Tassili Airlines dans des vols domestiques du Sud et des Hauts-plateaux. ''La nouvelle programmation s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par Air Algérie pour satisfaire les besoins de ses clients du grand sud", ajoute la même source.
Attentat kamikaze de Beni Aissi : Le procès s'ouvre jeudi à Tizi...
2011-06-07 15:24
Le procès de l'attentat kamikaze qui a ciblé, le 25 juillet 2010, la brigade de la gendarmerie nationale de Beni Aissi, daïra de Béni Douala, à 15 kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya, s'ouvrira le jeudi, 9 juin, au tribunal criminel prés la cour de justice de Tizi Ouzou. Quatre accusés poursuivis pour soutien au terrorisme dans le cadre de cette affaire, comparaitront devant le juge, alors trois autres mis en cause, dont l'émir de l'ex GSPC à Beni Douala, Moh El Kechkache, seront jugés par contumace pour création, formation et appartenance à un groupe armé ainsi que tentative d'assassinat et assassinat à l'aide d'explosifs. Rappelons que cet attentat avait fait un mort, un gardien de la mairie de Beni Aissi, et 8 gendarmes blessés.
Skikda : Plus de 100 travailleurs en grève de la faim
2011-06-07 15:11
Les 134 employés de 2SP, une filiale de Sonatrach, chargés du gardiennage et de la sécurité à l'entreprise de gestion du pôle hydrocarbures de Skikda, ont entamé, mardi après-midi, une grève de la faim. Ils ont également refusé, unanimement de signer leurs nouveaux contrats de travail en signe de protestation. Rassemblés devant le cantonnement implanté au niveau de l'ancien aérodrome, ils ont tenu à s'insurger contre « les promesses vaines qu'on ne cesse de nous faire depuis plusieurs mois. A ce jour, toutes les revendications que nous avons présenté au mois d'avril dernier sont restées sans suite » a déclaré l'un des représentants des travailleurs grévistes. Ces derniers exigent, entre autre, l'augmentation des salaires et l'octroi d'une prime relative au port d'arme. Des pourparlers sont actuellement en cours en vue de désamorcer la crise.
Lutte contre Aqmi: le président mauritanien voudrait faire plus
2011-06-07 11:21
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a estimé qu'en dépit d'une "prise de conscience", ce qui est entrepris par les pays du Sahel pour lutter contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) "n'est pas suffisant", au cours d'une interview accordée à l'AFP."Ce que nous faisons globalement n'est pas suffisant, sinon, on aurait pu éradiquer ce phénomène de terrorisme", a déclaré M. Ould Abdel Abdel Aziz lors de cet entretien qui s'est déroulé lundi au palais présidentiel de Nouakchott.Il s'est cependant réjoui d'une "prise de conscience" qui s'est récemment manifestée par des réunions à Bamako des chefs d'état-major des armées, puis des ministres des Affaires étrangères des pays les plus concernés par les activités d'Aqmi (Mauritanie, Algérie, Mali et Niger) où elle commet attentats et enlèvements, se livre à divers trafics. La Mauritanie est l'un des plus visés."De plus en plus, chaque fois que ces Etats se retrouvent pour débattre, échanger des informations et des renseignements, étudier des mesures à prendre, c'est une avancée", a-t-il estimé.Mais, "nécessairement", cela "doit se concrétiser, aboutir à quelque chose", selon lui. "Le terrorisme ne connaît pas de frontière, d'où la nécessité de conjuguer les efforts de tous les Etats, d'un engagement de tout le monde, d'une dynamique d'action d'ensemble".Il a souligné que "les terroristes dans le nord du Mali" viennent de presque tous les pays de la région, "aussi bien des Maghrébins (Algériens, Marocains, Mauritaniens, Tunisiens, Libyens), que des Maliens" et des ressortissants "de certains autres pays africains" plus au sud.Il ne souhaite pas l'implication des pays occidentaux, dont la France. "Je ne pense pas que ce soit une nécessité, réellement. Il faudrait d'abord qu'on arrive à mettre en place au niveau régional une structure, une coordination effective, pour des actions au niveau des Etats concernés par ce fléau".Selon lui, grâce à "la prise d'otages et le paiement de rançons", les membres d'Aqmi ne manquent pas de "moyens". "Ce qui leur permet de s'équiper et de recruter des gens, de multiplier leurs actions, surtout que rien n'est fait par la suite, ils ne sont pas poursuivis".C'est pourquoi la Mauritanie a décidé de mener pendant plusieurs mois en 2010 et 2011 des opérations militaires contre Aqmi dans le nord du Mali, car "tous ces gens-là nous viennent de l'autre côté" de la frontière mauritanienne."Il fallait agir pour prévenir les attaques" en Mauritanie, "pour déstabiliser leurs positions et les amener au plus loin de notre territoire", a-t-il affirmé.Selon lui, le retrait de son armée du Mali il y a environ deux mois a été suivi par l'implantation de nouvelles unités d'Aqmi près de la frontière, en particulier la forêt de Wagadou, dans l'ouest du Mali."Ils en ont profité pour revenir réoccuper des positions, et même s'exhiber, notamment dans la forêt de Wagadou. Bien sûr, cela nous inquiète, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour répondre à cette situation", a-t-il assuré.Source d'inquiétude également pour lui, l'arrivée massive dans les pays du Sahel d'armes venant de la Libye en guerre: "c'est un pays suréquipé et surarmé, son armement s'est volatilisé et est tombé entre les mains de n'importe qui, de la population et de groupes armés. Il y a eu des renseignements avérés et confirmés, cet armement s'est retrouvé aux mains des terroristes, en quantité et en qualité".M. Ould Abdel Aziz s'est en revanche réjoui que sa politique de pardon des islamistes radicaux repentis ait "réussi": sur 37 prisonniers graciés, un seul a rejoint le maquis. Et 14 autres "prisonniers extrêmement dangereux" ont été placés dans "une zone de sécurité" isolée.Il a rappelé qu'en détention préventive, ces hommes étaient "en contact permanent avec les réseaux, recevaient de l'argent, recrutaient quotidiennement". - AFP
Libye: première visite d'un émissaire russe chez les rebelles
2011-06-07 09:03
Un émissaire de Moscou est arrivé mardi à Benghazi où il s'est posé, lors de la première visite d'un représentant russe dans le fief des rebelles libyens dans l'Est, en médiateur entre les deux camps, les Chinois s'impliquant à leur tour pour trouver une issue au conflit.Dans le même temps, Tripoli a subi mardi des bombardements parmi les plus violents depuis le début du conflit.Une vingtaine d'explosions en tout ont secoué à la mi-journée puis en milieu d'après-midi le centre de Tripoli et notamment le secteur de la résidence du dirigeant contesté Mouammar Kadhafi, selon un journaliste de l'AFP. Des avions de chasse de l'Otan survolaient la capitale libyenne.S'ils ne se traduisent pas par une avancée sur le terrain des rebelles, les milliers de raids de l'aviation alliée contre l'armée libyenne ont fini par entamer sa capacité de lancer des contre-offensives, estiment les chefs militaires de l'Otan."Notre analyse est plus optimiste que celle de ceux qui parlent d'+enlisement+. Nous pensons que le temps joue pour nous", a déclaré à l'AFP un haut responsable militaire.A Benghazi, à son arrivée dans la "capitale" des insurgés dans l'Est du pays, l'envoyé spécial du Kremlin, Mikhaïl Marguelov, a affirmé la volonté de Moscou de jouer un rôle d'intermédiaire pour faciliter le dialogue entre le régime du colonel Kadhafi et les rebelles. "Nous sommes venus à Benghazi pour faciliter le dialogue entre les deux camps. La Russie est dans une position unique car elle a toujours une ambassade à Tripoli et elle vient rencontrer la rébellion aujourd'hui", a indiqué M. Marguelov aux journalistes.L'émissaire russe a précisé qu'il serait mercredi au Caire et qu'il était "ultérieurement disposé à se rendre à Tripoli", sans préciser dans quels délais.Le représentant du Kremlin pour l'Afrique a ensuite rencontré dans Benghazi plusieurs responsables du Conseil national de transition (CNT), la direction politique de la rébellion, dont son président Moustapha Abdeljalil.Il a répété devant la presse l'engagement de son pays en faveur d'un dialogue, tout en assurant: "Nous croyons que Kadhafi a perdu sa légitimité dès la première balle qui a tué un innocent".Il a cependant souligné que son pays était "en faveur d'une solution politique, pas d'une escalade militaire" estimant que les "frappes aériennes (de l'Otan) ne résolvent pas les problèmes".Le président russe Dmitri Medvedev a appelé le colonel Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir, tout en critiquant les opérations armées de l'Otan en Libye, jugeant que l'Alliance atlantique outrepassait le mandat de l'ONU.De son côte, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a estimé dans un entretien à l'AFP que le colonel Mouammar Kadhafi "ne peut plus diriger la Libye" et "son départ devient une nécessité".La Chine a également fait son entrée sur la scène diplomatique libyenne et a entamé des contacts pour tenter de trouver une issue après plus trois mois de crise.Une coalition internationale, avec à sa tête les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, intervient depuis le 19 mars en Libye, sous mandat de l'ONU, pour protéger la population civile de la répression sanglante menée par le régime de Mouammar Kadhafi contre un soulèvement qui a débuté à la mi-février.La Russie tout comme la Chine s'étaient abstenues lors du vote à l'ONU de la résolution 1973 autorisant des frappes internationales en Libye.Le chef de la diplomatie libyenne Abdelati al-Obeïdi se trouvait mardi en Chine pour tenter de trouver une solution politique alors que des diplomates chinois sont arrivés à Benghazi pour y rencontrer la direction politique de la rébellion.La Chine a d'importants intérêts économiques en Libye, gros producteur de pétrole.Pour la France, qui parlait jusqu'à présent du CNT comme "son interlocuteur politique légitime" en Libye, la rébellion libyenne est désormais la seule "autorité gouvernementale" en Libye, une formulation juridique qui pourrait faciliter le dégel d'avoirs libyens au profit des rebelles.Au plan des sanctions économiques, l'Union européenne a décrété mardi des sanctions, avec gel des avoirs, contre six autorités portuaires libyennes contrôlées par le régime.Malgré la défection, fin mai, de l'ancien patron de la Compagnie nationale de pétrole (NOC), Choukri Ghanem qui était un habitué de l'Opep, le gouvernement libyen sera représenté mercredi à Vienne à la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), selon une source proche de l'organisation.Sur le plan humanitaire, un bateau libyen en provenance de Benghazi est arrivé lundi au port tunisien de Sfax (sud) avec 24 blessés et une équipe de médecins à son bord, selon l'agence officielle TAP.Depuis le début le 15 février de l'insurrection, entre "10.000 et 15.000" personnes sont mortes et 890.000 ont pris la fuite, selon l'ONU. - AFP
Ain Defla : Découverte macabre dans une carrière à Miliana
2011-06-07 13:38
La brigade de gendarmerie nationale de la ville Miliana a ouvert ce mardi, une enquête suite à la découverte d'un cadavre apprend-on de sources sures. Âgé de 27 ans, la victime, répondant aux initiales de M.B a été découverte tôt ce mardi, au niveau d'une carrière de roche au lieu-dit "Les belles Sources", dans la commune de Miliana. La victime portait plusieurs coups de couteaux sur diverses parties du corps, a indiqué une source de la protection civile de Ain Defla. Selon les dernières informations en notre possession, un suspect dans cette affaire est actuellement entendu par les éléments de la gendarmerie nationale
Bouira : Des citoyens ont fermé le siège de l'APC à Ath Mansour
2011-06-07 14:36
Les habitants du quartier Ath Abdellah dans la commune d'Ath Mansour, 45 km à l'est de Bouira, ont fermé au début de l'après-midi de ce mardi le siège de l'APC pour réclamer la construction d'un mur de soutènement. La revendication ne date pas d'hier. Ces habitants ont interpellé les responsables locaux sur ce problème à plusieurs reprises, en vain. Il s'agit d'un mur de soutènement dont la longueur est d'une centaine de mètres qu'il faut construire pour sécuriser le chemin traversant leur quartier et surtout d'éviter d'éventuels accidents. Pis encore, le wali de Bouira qui était en visite dans cette commune aurait décliné l'invitation de ces citoyens qui l'avaient convié à constater de visu l'ampleur du danger qu'ils encourent au quotidien. La réaction des citoyens n'a pas tardé à se manifester. Quelques minutes après le départ de la délégation, ces derniers ont cadenassé la porte d'entrée de l'APC.
Victimes du terrorisme : «Nous refusons l'amnistie»
2011-06-07 00:00
Nombreuses sont les familles qui dénoncent cette situation et sont déterminées à arracher un décret reconnaissant aux personnes assassinées par les terroristes un statut de victime. Ni la pluie battante ni la présence policière n'ont pu empêcher le rassemblement des familles des victimes du terrorisme, hier matin, devant le siège du Sénat à Alger pour exiger de l'Etat «un statut pour toutes les victimes du terrorisme». Les protestataires, en majorité des femmes qui ont perdu soit un mari, un fils ou une fille, ont même réussi à bloquer la route pendant une vingtaine de minutes. Une quinquagénaire, arborant le portrait de sa fille, Samia, fauchée à la fleur de l'âge par des balles assassines en février 1997 à Beau-Fraisier (Alger), dit toute sa consternation de voir l'Etat «ne pas reconnaître le statut de victime aux Algériens assassinés par des terroristes qui, eux, bénéficient des largesses de la République». «Ma fille était étudiante quand elle a été assassinée et l'Etat ne lui accorde pas un statut de victime du terrorisme», a-t-elle dénoncé. Elles sont nombreuses les familles qui dénoncent cette situation et sont déterminées à arracher «un décret reconnaissant aux personnes assassinées par les terroristes un statut de victime». Les familles de victimes, présentes hier au rassemblement, n'ont pas encore accepté la loi sur la paix et la réconciliation nationale. «Il ne s'agit pas d'une tragédie nationale, mais plutôt d'un terrorisme aveugle qui a arraché à l'Algérie ses fils les plus valeureux. On ne peut pas accepter de mettre le bourreau et la victime dans le même sac comme le consacre la réconciliation de Bouteflika. Lui n'a pas connu l'effroyable violence des années 1990», a lâché M. Malika, une sexagénaire dont deux fils (policiers) ont été assassinés durant les années de terreur. «Je ne pourrai pas pardonner à celui qui a tué mon frère, et puis la loi sur la réconciliation n'est pas un livre saint. Les assassins doivent être jugés», a tonné un autre parent d'une victime venu de la région de la Mitidja. La rumeur selon laquelle des terroristes seront libérés n'est pas pour rassurer les contestataires et attise leur colère contre le pouvoir. «Il ne manquait plus que ça, si ça venait à se confirmer, nous préférons aller en prison pendant qu'on y est !» crient à tue-tête ces vaillantes femmes dont la plupart souffrent de maladies chroniques provoquées par le traumatisme de la violence subie durant la décennie noire du terrorisme. Elles se disent radicalement opposées à toute amnistie. «Pas question d'amnistier les assassins de nos enfants», ont-elles affirmé. Et «si le pouvoir cherche la caution des familles des victimes du terrorisme pour une éventuelle amnistie, nous disons que celle qui parle en notre nom ne représente que sa personne». Elles font allusion à Mme Flici qu'elles accusent d'avoir «fait de la cause des victimes du terrorisme un fonds de commerce et une tribune à des fins politiciennes». Avant qu'elles ne se séparent, les contestataires ont observé un sit-in devant le siège de l'Assemblée nationale où les députés étaient occupés à «débattre» de la loi de finances complémentaire. Bien évidemment, aucun d'eux n'a entendu le cri de détresse de ces courageuses femmes qui ne réclament de l'Etat que le droit d'être reconnues en tant que victimes. Avant de quitter les lieux, les femmes se sont donné un autre rendez-vous de contestation pour la semaine prochaine.
Le dossier Khalifa devant la chambre d'accusation le 16 juin
2011-06-07 00:00
Jugée en janvier 2007, l'affaire Khalifa sera réexaminée le 16 juin par la chambre d'accusation près la Cour suprême. Celle-ci vient de clôturer l'instruction de l'autre dossier lié à l'implication de deux anciens ministres dans le scandale. Quatre ans après le procès de l'affaire Khalifa, celle-ci revient sur la scène juridique. La Cour suprême vient de renvoyer le dossier devant la chambre d'accusation qui devra l'examiner le 16 juin. Les pourvois en cassation, introduits par le représentant du ministère public, et quelques accusés ayant été condamnés par le tribunal criminel près la cour de Blida, ont été entérinés. Les concernés ont levé des vices de forme ayant entaché le procès et qui nécessitent, de ce fait, l'annulation de ce dernier et la programmation d'un nouveau jugement de l'affaire. Une décision que rendra la chambre d'accusation près la Cour suprême après l'examen du dossier programmé pour la journée du 16 juin. Les mémoires de nombreux avocats des accusés, ainsi que celui du parquet général, ont déjà été transmis il y a plus de trois ans, après un verdict jugé clément à l'encontre de certains mis en cause et sévère contre d'autres. Ils étaient 94 accusés à avoir défilé devant la barre du tribunal criminel près la cour de Blida, durant deux mois et deux semaines (entre janvier et mars 2007), à l'issue desquels des peines allant de 15 ans de réclusion criminelle à des emprisonnements de deux ans avec sursis, pour avoir participé à «constituer la toile d'araignée, représentée par Abdelmoumen, pour dilapider les fonds des sociétés publiques et ceux des déposants en les faisant sortir de la caisse principale d'El Khalifa Bank dans des sacs causant un préjudice évalué à plus de 100 milliards de dinars». Onze accusés ont été condamnés par contumace. A leur encontre le tribunal a retenu une peine de prison à perpétuité contre Abdelmoumen Khalifa, une autre à 20 ans de réclusion criminelle contre Abdelwahab Keramane, ancien gouverneur de la Banque d'Algérie, et enfin 10 ans de réclusion contre son frère Abdennour, ancien ministre, et la fille de ce dernier. Par ailleurs, la Cour suprême vient de clôturer l'instruction autour d'un autre dossier lié à ce dernier, et qui concerne l'implication d'anciens ministres, notamment de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, et des Finances, Mohamed Terbèche, dans ce scandale. Une instruction qui a duré, faut-il le rappeler, près de quatre années et qui a vu défiler au siège de la Cour suprême de nombreuses personnalités politiques, ayant occupé des postes de ministre durant l'époque comprise entre 2000 et 2003, lorsque le golden boy était au «sommet de sa gloire». En plus des deux ministres cités, les magistrats ont entendu Bougerra Soltani, en sa qualité d'ancien ministre du Travail et de la Protection sociale, mais également Abdeslam Bouchouareb, ancien directeur de cabinet du chef de gouvernement, qui avait obtenu un crédit non remboursé, et Abdelmadjid Sidi Saïd, en tant que secrétaire général de l'UGTA et président du conseil d'administration de la Caisse nationale des assurés sociaux (CNAS), ayant assumé «un faux» pour autoriser le dépôt des fonds des assurés dans les comptes d'El Khalifa Bank, en contrepartie de taux d'intérêt bonifiés, jamais obtenus. Il est question, à travers ce dossier, de situer les responsabilités des plus hauts responsables dans la décision de confier les fonds des contribuables (les OPGI, l'Agence de développement social, la CNAS, etc.) à El Khalifa Bank. De ce gros dossier, actuellement entre les mains de la justice, il ne reste que la fin de l'instruction en cours au tribunal de Chéraga, près la cour de Blida. Elle concerne l'un des volets le plus important, à savoir les transferts de devises vers l'étranger (par swift), à travers les transactions opérées par Khalifa Airways pour l'acquisition notamment d'avions, l'importation de stations de dessalement de l'eau de mer et les virements de sommes colossales vers des comptes privés sans justification.
Belkhadem coincé entre la nature du régime et le nombre de mandats...
2011-06-07 00:00
En l'absence des représentants de la véritable opposition, le pouvoir a fait appel à une opposition maison, estime les observateurs. Le comité central du parti du Front de libération nationale (FLN) a clôturé sa quatrième session ordinaire, hier à l'hôtel Safir Mazafran, à Zéralda (Alger). Si ses membres sont parvenus à formuler des propositions sur les réformes qui toucheront la loi sur les partis politiques et la loi électorale, ils n'ont pas pu, par contre, au bout de trois jours de réunion, trancher sur les questions liées à la révision de la Constitution. Pourtant, le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, avait annoncé, à l'ouverture des travaux du comité central, qu'il avait demandé au président de la commission sur les consultations politiques, Abdelkader Bensalah, d'ajourner le rendez-vous avec le FLN pour qu'il puisse formuler des propositions qui émaneraient de son instance souveraine entre deux congrès. Abdelaziz Belkhadem et ses collaborateurs se rendront donc, jeudi prochain, au siège de la Présidence, sans avoir tranché sur la limitation ou non des mandats présidentiels, ni sur la nature du régime, bien que sur ce dernier point, la tendance commence à se dessiner : beaucoup ont manifesté une préférence pour le régime semi-présidentiel. Le secrétaire général du FLN a animé hier une conférence de presse pour s'exprimer sur toutes ces questions. «Les membres du comité central sont partagés sur les mandats présidentiels, certains sont pour un seul mandat renouvelable une fois, d'autres pour sa non-limitation», a expliqué Abdelaziz Belkhadem, précisant que «si cela ne tenait qu'à lui, il est favorable à un régime parlementaire et à la non-limitation des mandats présidentiels». «La démocratie, dira-t-il, voudrait que c'est au peuple que revient la décision de renouveler, autant de fois qu'il le veut, le mandat présidentiel.» Le mouvement des redresseurs banalisé Et c'est pour cette raison, indique M. Belkhadem, que «le choix a été fait d'élargir le débat et de soumettre les propositions formulées, par le comité central sur la révision constitutionnelle pour enrichissement au niveau de la base militante». Concernant la préparation de son parti à l'élection présidentielle de 2014, le conférencier a coupé court à la question. «Chaque chose en son temps», a-t-il déclaré. Pour ce qui est des prochaines élections législatives, Abdelaziz Belkhadem a souligné qu'une commission a été créée pour préparer ce rendez-vous électoral, et dès qu'elle aura fini son travail, une session extraordinaire du comité central sera convoquée, probablement après le mois d'août. Le secrétaire général du FLN qui a banalisé l'action du Mouvement de redressement et de l'authenticité, mené par Salah Goudjil, nourrit tout de même quelques inquiétudes. «Le FLN est ciblé, lancera-t-il, en craignant que les voix ne se dispersent et que l'égoïsme ne prenne le dessus sur les intérêts du parti». Plus sûr de lui, Abdelaziz Belkhadem, qui a exclu toute possibilité de réussite d'un mouvement de redressement tel que celui qu'il a organisé en 2004, parce que le contexte n'est plus le même, a averti ses adversaires s'ils venaient à participer aux élections législatives. «Seules les listes du parti seront acceptées», a affirmé le conférencier. Ce dernier a eu aussi à s'exprimer sur les déclarations de Hachemi Sahnouni, membre fondateur du parti dissous, le FIS. Abdelaziz Belkhadem qui dit ne pas être au courant des discussions sur le retour de ce dernier sur la scène politique, confirme, cependant, avoir rencontré «Hachemi Sahnouni et des citoyens algériens». «Nous n'avons parlé que des questions liées à la réconciliation», soutient le secrétaire général du FLN.
Zouvga, la république villageoise
2011-06-07 00:00
Alors que les structures sociales traditionnelles se désagrègent lentement, livrant villes, cités et quartiers à l'individualisme et à l'incivisme, un petit village du Djurdjura a décidé de prendre son destin en main. Comment ? En ressuscitant «tajjmaât», la fameuse assemblée kabyle, ses valeurs de solidarité, d'entraide et d'organisation. N'allez pas pour autant imaginer de vieux paysans engoncés dans leurs burnous discutant de la prochaine cueillette des figues assis sur de vieilles dalles de schiste polies par le temps. Point de folklore. Tajjmaât, assemblée de concertation, a été adaptée aux temps modernes en la muant en association dûment agréée dont l'objectif premier est d'initier des projets de développement durable. C'est l'histoire d'un village qui a réinventé la citoyenneté pour permettre à tous ses habitants de vivre en harmonie. Blotti au milieu des frênes et des ormes, le petit village de Zouvga ressemble à tous ses petits frères accrochés aux flancs nourriciers du Djurdjura. Maisons aux toits de tuile rouge, villas cossues, vergers verdoyants, rien ne le distingue des autres villages. Sauf peut-être la propreté des lieux. Ici, pas le moindre détritus qui heurte le regard. A partir de la placette du village, toutes les ruelles ont été élargies pour permettre le passage d'un véhicule. Elles ont été également soigneusement dallées avec des ardoises de schiste. Des poubelles sont disposées à chaque coin de rue. Ce n'est pas pour rien que Zouvga a été classé en 2007 village le plus propre de Kabylie. Le village a acquis un tracteur, qui peut également servir de chasse-neige, pour la collecte des ordures ménagères, mais aussi un petit engin motorisé capable de passer dans les ruelles dans le même but. Le chauffeur est payé par le comité du village. Plus qu'un village au sens traditionnel du terme, Zouvga est une petite république qui s'autogouverne par le biais de son comité de village. Après un quart de siècle de bons et loyaux services, ce gouvernement citoyen que les habitants de Zouvga se sont donné peut afficher un bilan qui rendrait jaloux l'inamovible Ouyahia lui-même. Jugez-en. Captage des sources et alimentation du village en eau potable, maison de jeunes abritant une salle de conférences, salle d'informatique, salle des soins et divers autres bureaux. Il y a mieux encore. Crèche, musée, kiosque multiservice, fontaine publique, aire de jeux, toilettes publiques, infirmerie, bibliothèque et salle de lecture, les habitants disposent de toutes les commodités nécessaires pour une bonne qualité de vie. La dernière acquisition de Zouvga ? Une ambulance offerte par Rotary Club. En plus du comité de village, il existe deux autres associations. L'une sportive et l'autre culturelle. L'association culturelle Tagharma anime fêtes et galas avec sa chorale, ses troupes de danse folklorique et sa troupe théâtrale. Grâce au travail de l'association sportive Igli, les jeunes du village pratiquent une discipline sportive. Certains ont même pu se distinguer à l'échelle nationale dans des disciplines telles que le tennis de table, le karaté ou les jeux d'échecs. C'est peu dire que ce village vit une sorte de renaissance. En 1962, au sortir de la guerre de Libération nationale, Zouvga est un patelin presque décimé. 80 martyrs donnés à la Révolution, 56 veuves, 127 orphelins, le village a payé un lourd tribut à la révolution. Les hommes encore valides n'ont guère d'autre choix que d'aller vendre leurs bras dans les usines de France. A la mort des hommes, au veuvage des femmes, il fallait encore ajouter l'immigration forcée des rares jeunes encore valides. Partis vers cette France devenue nourricière après avoir été colonisatrice. Le village est contraint d'abandonner l'artisanat du bois qui avait pourtant fait sa réputation. Presque 50 ans plus tard, Zouvga renaît des décombres. En se forgeant une nouvelle réputation bien plus précieuse. Celle d'une authentique école de la citoyenneté.
Sit-in national demain à Oran
2011-06-07 00:00
Bastonnade, ponctions sur salaires, poursuites judiciaires, déclarations méprisantes, mais le mouvement de contestation des médecins résidents en grève illimitée, depuis déjà 3 mois, ne s'essouffle pas pour autant. Un sit-in national est d'ailleurs prévu demain à Oran pour afficher la détermination sans faille qui continue d'animer ces jeunes médecins. Après le refus catégorique d'abrogation du service civil formulé par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, il y a quelques jours, qui a d'ailleurs mené à une violente répression jeudi dernier, la tension continue de monter dans les différents hôpitaux du pays. Les chefs de service font circuler des notes ministérielles visant à pénaliser les grévistes pendant que les malades vont et viennent cherchant désespérément une prise en charge de qualité qu'ils ne trouvent pas. Une problématique que la grève accentue, mais qui remonte à plus loin dans le temps. «Cette situation est regrettable et c'est justement pour améliorer notre système de santé qu'on milite aujourd'hui», précise Dr Yelles, délégué de l'hôpital Mustapha. Et d'ajouter : «On continue chaque jour d'avoir des échos de médecins assistants en plein service civil qui souffrent de conditions de travail déplorables.» Le service civil est la principale revendication des médecins résidents dont ils ne parlent qu'en mettant en avant un échec cuisant dans ses objectifs d'assurer une couverture sanitaire complète à travers le pays. Mais ce n'est pas là le seul problème évoqué. Les modalités d'accomplissement de ce service civil montrent bien des failles. Un service civil, sans logement et sans salaire La polémique actuelle sur le service civil délie les langues. Plusieurs médecins spécialistes qui accomplissent leur service civil dans différentes régions du pays se plaignent depuis quelques jours de n'avoir pas été rémunérés depuis des mois. C'est le cas notamment de plusieurs spécialistes affectés en 2010 à la wilaya de Skikda pour effectuer leur service civil et qui n'ont toujours pas eu droit à un logement de fonction et qui travaillent sans être rémunérés depuis 8 mois. Une situation déplorable que les médecins résidents ne manquent pas de dénoncer. «La tutelle nous attaque sur des questions de patriotisme alors qu'en réalité, l'échec de ce service civil serait plus intéressant à débattre», précise Dr Messaoudène, un autre délégué de l'hôpital Mustapha. Pour arracher l'abrogation du service civil, la grève illimitée est donc maintenue et la contestation se renforce, tandis que le gouvernement refuse d'ouvrir un dialogue serein. Après la bastonnade du 1er juin à la place du 1er Mai, les médecins résidents se disent entrer dans une logique de détermination pacifique.
Déphasage entre les travailleurs et les syndicalistes
2011-06-07 00:00
Les travailleurs attendent le virement des rappels et des augmentations le 24 du mois courant. Les responsables déclarent à la télévision que tout va bien. Sur le terrain, c'est toute l'Algérie qui est en grève», tel est le constat fait par un citoyen venu s'enquérir de sa réclamation adressée il y a deux mois à la Grande-Poste. Hélas, les travailleurs d'Algérie Poste sont toujours en grève. Personne ne peut lui fournir une quelconque explication. Le citoyen se met en colère. Mais son mécontentement n'a pas changé l'atmosphère qui règne à l'intérieur de cet édifice. «Chacun à ses raisons. Si vous n'êtes pas content, profitez de la présence de la presse pour exposer vos problèmes», répond un gréviste à l'homme dépité. Cet universitaire critique violemment la gestion de la politique salariale, avertissant des conséquences fâcheuses des augmentations démesurées des salaires. «Des augmentations de 50 à 70% ! C'est l'avenir des futures générations qui est compromis», met-il en garde. Les postiers contestent cette analyse, estimant que la demande d'augmentation du salaire est un droit. «De toute façon, si vous n'aurez pas une augmentation en cette période, vous ne l'aurez jamais dans votre vie», assure ce citoyen qui sort tout de même sans pouvoir régler son problème. Ce genre de querelle n'est pas un cas isolé. Des échanges parfois violents entre les grévistes et les citoyens se multiplient tout au long de la journée. Si le retrait d'argent reste possible grâce aux distributeurs automatiques, les autres services sont totalement à l'arrêt. «Afin de minimiser l'impact de la grève et éviter la pagaille, des responsables, notamment des directeurs d'agence et des receveurs, ont remplacé les agents préposés aux guichets qui sont en grève», assure un gréviste, rencontré au niveau du bureau postal de la Grande-Poste. «Algérie Poste sans syndicat et sans fédération», lit-on sur une affiche collée sur la façade de la Grande-Poste. Les travailleurs, rencontrés sur place, manifestent tous leur rejet pour les représentants de leurs syndicats. «Algérie Poste sans syndicat et sans fédération» Certains sont allés jusqu'à les accuser de trahison. Même son de cloche au centre d'Algérie Poste de Meissonier. Les travailleurs se démarquent du syndicat affilié à l'UGTA. «Nous n'avons pas un syndicat autonome qui puisse défendre nos droits», regrette un employé de ce centre. Interrogé sur les raisons qui ont empêché la création de ce syndicat, cet agent qualifie la situation de «floue». «Ceux qui profitent de la situation actuelle s'opposent au projet», explique son collègue. L'idée du syndicat autonome n'est pas soutenue par les travailleurs de la Grande-Poste. Pour clarifier cette situation, nous avons contacté vainement le secrétaire général de la fédération des travailleurs d'Algérie Poste. Un membre de la section syndicale de la Grande-Poste qui a refusé de révéler son nom, fait incursion, mettant fin à la discussion des travailleurs. «Personne ne peut parler au nom des travailleurs. Il n'y a que moi qui représente les travailleurs de la Grande-Poste», menace-t-il en vociférant. Questionné au sujet de la grève qui gèle le secteur depuis le 28 mai, ce «syndicaliste» refuse tout commentaire. Il n'est venu en réalité que pour discréditer les propos d'un gréviste du Centre national des chèques postaux (CNCP), rencontré à la Grande- Poste. Syndicaliste anonyme Etrangement, ce syndicaliste s'est attaqué aux déclarations auxquelles il n'a pas assisté. Est-il au courant du contenu des propos de ce travailleur du CNCP qui accuse les syndicalistes de trahison ? Si c'est le cas, comment le sait-il ? Ces questions demeurent sans réponse dans la mesure où le membre de la section qui s'est emporté, refuse de répondre à nos questions. «Ce travailleur des chèques postaux n'est pas notre collègue. Si vous voulez que je vous donne mon nom, accordez-moi une interview», exige-t-il. En l'absence des représentants des travailleurs, les agents de la poste de Meissonier estiment que c'est le ras-le-bol qui a poussé les travailleurs à cette action radicale. «C'est l'indifférence des responsables et les promesses non tenues qui nous ont emmené à une grève illimitée», précisent les grévistes. Ils exigent l'application de la convention collective de 2003 en ce qui concerne l'augmentation des salaires et les versements des rappels. Ils attendent le 24 juin avec impatience, date fixée par la tutelle pour la concrétisation de ces promesses. Concrètement, les travailleurs qui n'ont plus confiance aux communiqués, exigent le virement des rappels et des augmentations. Mais, le 24 juin, ce sera malheureusement un vendredi, premier jour du repos hebdomadaire. - Djedjiga Rahmani
La commission Bensalah à la recherche de crédibilité
2011-06-07 00:00
En l'absence des représentants de la véritable opposition, le pouvoir a fait appel à une opposition maison, estime les observateurs. Quels seront les résultats des consultations sur les «réformes politiques» entamées depuis le 21 mai dernier ? La question a été posée dès l'annonce, le 15 avril dernier, de l'installation, par le président Bouteflika, de l'instance chargée de cette mission. Et deux semaines après le début de ces consultations, on commence déjà à connaître les premiers éléments de réponse : ce n'est qu'un coup d'épée dans l'eau. Les critiques faites par les principaux partis de l'opposition concernant la composante de l'instance de consultations et la démarche choisie par le pouvoir pour réaliser «des réformes politiques» se confirment déjà. Au bout d'une quinzaine de jours de travail, l'instance que préside Abdelkader Bensalah n'a offert qu'un piètre plateau, tant sur la qualité des invités ayant honoré son invitation pour le moment, que sur celle des propositions recueillies. L'instance a démarré du mauvais pied. La troïka, Bensalah-Touati-Boughazi, a essuyé, avant même d'entreprendre sa tâche, le rejet des grosses pointures de la politique nationale. Le Front des forces socialistes (FFS) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ont annoncé le boycott de ces consultations au lendemain même de leur annonce. Le pouvoir mise pourtant sur eux pour accorder une crédibilité à sa démarche. D'autres défections suivront. Le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, Mustapha Bouchachi, a, lui aussi, décliné l'invitation de Bensalah, en critiquant la démarche. Dans une tribune publiée dans la presse nationale, l'ancien chef de gouvernement, Mokdad Sifi, rejette lui aussi l'invitation en expliquant que «la source du problème en Algérie est le pouvoir lui-même». D'autres poids lourds de la politique nationale ont aussi refusé de jouer le jeu. Le pilote des réformes de 1990, Mouloud Hamrouche, l'ancien secrétaire général du FLN, Abdelhamid Mehri, et l'ex-chef de gouvernement, Ali Benflis, ont également dit non à Bensalah. C'est déjà suffisant pour mettre le pouvoir dans une position inconfortable. L'appel lancé, la semaine dernière, à l'opposition par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour participer à ces consultations en est la preuve. Face à cette situation, le porte-parole de l'instance de consultations, Mohamed Ali Boughazi, s'est senti même obligé de s'expliquer et de rappeler que la structure n'est «qu'un intermédiaire entre la Présidence et la classe politique». «Il ne faut pas confondre cette instance avec la Commission du dialogue national (CND)», a-t-il déclaré. Comment faire pour palier ses défections ? L'instance semble avoir préparé le plan B, qui consiste à fouiller dans les tiroirs du système pour faire sortir de l'ombre «des personnalités» et des chefs de parti inconnus des Algériens. On a alors fait appel à des petits partis sans aucune assise populaire et à des organisations satellites du FLN et du RND pour meubler un décor, toujours affreux. Si ce n'est les sorties de Sid Ahmed Ghozali, de Boudjemaâ Ghechir, de la sénatrice Zohra Bitat et du général à la retraite, Khaled Nezzar, le monologue, qui se déroule actuellement à El Mouradia, ne sortirait pas de la monotonie qui le caractérise depuis le début. Mais même ces sorties suscitent le doute chez les observateurs. «En l'absence de la vraie opposition, le pouvoir fait appel aux services d'une opposition maison», commentent les observateurs.
Réunion de crise européenne sur la bactérie Eceh, qui reste...
2011-06-05 14:09
L'Union européenne a convoqué une réunion extraordinaire de ses ministres de l'Agriculture et de la sécurité alimentaire ce mardi à Luxembourg sur l'impact la bactérie tueuse Eceh et pourrait annoncer des aides aux producteurs de légumes. La bactérie, qui a fait 23 morts en Europe, restait toujours insaisissable, les premiers tests sur des graines germées d'une exploitation agricole bio allemande s'étant révélés négatifs.Alors que les hôpitaux confirmaient une stabilisation de l'épidémie, une nouvelle victime a été enregistrée, une nonagénaire décédée vendredi des suites d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU), troubles rénaux graves provoqués par la bactérie E.coli entérohémorragique (Eceh).Il s'agit du 23e décès en Europe, dont 22 en Allemagne. Une Suédoise contaminée lors d'un séjour en Allemagne est morte la semaine dernière. Les centres hospitaliers du Nord du pays, principal foyer d'infection, évoquaient une réduction du nombre de nouveaux malades, selon le ministre de la Santé du Schleswig-Holstein, Heiner Garg. La clinique universitaire de Hambourg-Eppendorf relevait quant à elle, "chez beaucoup de (ses) patients une stabilisation grandissante" de l'état de santé.L'origine précise de cette contamination restait toutefois toujours aussi incertaine. Les premiers résultats de tests sur des prélèvements effectués dans une ferme bio produisant des graines germées en Basse-Saxe (nord) se sont révélés négatifs."Pour le moment, la source (de la contamination) n'a pas pu être déterminée. Sur les 40 échantillons prélevés, 23 analyses ont donné des résultats négatifs", a annoncé le ministère de l'Agriculture de l'Etat régional. Les résultats des 17 autres échantillons prélevés sur la marchandise mais aussi l'eau, le système d'aération ou les étals de l'exploitation biologique de Bienenbüttel, un petit village situé à 80 km au sud de Hambourg, sont attendus prochainement.L'entreprise produit une variétés de graines germées (brocoli, radis, moutarde,...) ou de jeunes pousses de haricots (mungo, azuki...), essentiellement pour les salades. Elle travaille avec des graines en provenance d'Allemagne mais aussi d'autres pays européens, et d'Extrême-Orient. Le ministre allemand de la Santé, Daniel Bahr, avait pourtant évoqué dimanche de fortes présomptions quant à ces graines germées.La ministre allemande de l'Agriculture, Ilse Aigner, a répété que la consommation de graines germées, de tomates, de salades et de concombres crus resterait fortement déconseillée tant que la source ne serait pas identifiée.Les autorités sanitaires allemandes avaient auparavant mis en cause des concombres produits en Espagne, qui se sont révélés sans danger.Ces accusations avaient provoqué une mini-crise diplomatique entre Berlin et Madrid, qui a réclamé "des aides extraordinaires" de l'UE comme "dédommagement". La Commission européenne a d'ailleurs annoncé lundi son intention de proposer des indemnisations aux agriculteurs dont les ventes se sont effondrées. Cette aide sera discutée mardi au cours de la réunion extraordinaire des ministres de l'Agriculture à Luxembourg.En 1996, une épidémie similaire avait éclaté au Japon, faisant plus de 10.000 malades et causant la mort de huit d'entre eux. Dans les sept années suivantes, 14 personnes devaient décéder au cours d'épidémies sporadiques.Les autorités sanitaires nippones avaient d'abord soupçonné des graines de radis germées, mais aucune preuve n'était venue finalement étayer ces accusations et l'origine de l'épidémie n'a jamais été établie.La Commission européenne avait indiqué dimanche soir que l'Allemagne devrait prochainement lancer un avertissement sur des graines germées via le système européen d'alerte rapide.L'Espagne a demandé lundi une révision du mécanisme d'alerte alimentaire européen, et dit attendre des explications des autorités allemandes sur leur gestion de l'affaire. - AFP
Syrie: renforts militaires dans le nord-ouest, appel à des...
2011-06-07 08:28
Des transports de troupes faisaient route mardi vers une ville du nord-ouest de la Syrie, en proie à des manifestations hostiles au régime et à des violences sanglantes, faisant craindre une répression encore plus brutale, selon des militants des droits de l'Homme.Parallèlement, des militants pro-démocratie ont lancé sur Facebook un appel à manifester pour une journée baptisée "le mardi de la renaissance", demandant à l'armée de protéger les citoyens "des agents" du régime.Près de trois mois après son lancement le 15 mars, le mouvement de contestation continue de s'amplifier et le régime du président Bachar el-Assad tente toujours, malgré les protestations et sanctions internationales, de l'écraser au prix d'une répression qui a fait des centaines de morts."Treize transports de troupes font route vers la ville de Jisr al-Choughour", théâtre depuis samedi d'un ratissage de l'armée, a indiqué un militant sur place. "Ils sont partis d'Alep", au nord-est de Jisr al-Choughour "survolée toute la nuit par des hélicoptères", a-t-il ajouté.Lundi, les autorités, qui attribuent les troubles dans le pays à "des gangs armés", ont affirmé que 120 policiers avaient été tués à Jisr al-Choughour, dont 80 au QG de la Sécurité, par ces "groupes armés".La télévision d'Etat a montré des photos de soldats tués selon elle dans la ville et le ministre de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, a averti que "l'Etat agira avec fermeté face aux attaques armées".Selon le quotidien al-Watan, proche du pouvoir, "une opération sécuritaire et militaire de grande envergure (doit être) lancée dans des villages de la région de Jisr al-Choughour, après des informations sur la présence de centaines d'hommes armés".Mais deux militants sur place, contactés par l'AFP à Nicosie, ont démenti les informations sur des "groupes armés" en affirmant que les policiers avaient été tués lors d'une mutinerie au QG de la Sécurité dans la ville située dans le gouvernorat d'Idleb.Un communiqué publié sur Facebook et signé "des habitants de Jisr al-Choughour", affirme aussi que "la mort des agents et des soldats sont la conséquence de dissidences au sein de l'armée" et démentent la présence d'hommes armés dans leur région.Les journalistes étrangers ne peuvent circuler librement en Syrie et par conséquent il est difficile de confirmer de source indépendante ces informations.Depuis vendredi, des dizaines de manifestants ont été tués dans cette ville connue pour être un fief des Frères musulmans dans les années 1980 et frontalière de la Turquie.Fuyant la répression, au moins 40 Syriens sont entrés en Turquie lors du week-end dernier et l'un d'eux a succombé à ses blessures par balle, a indiqué une source diplomatique turque, en faisant état au total de "259 réfugiés syriens en Turquie, dont 35 hospitalisés".Une source humanitaire a fait état de trois décès parmi les réfugiés syriens depuis le 20 mai.Dans un nouvel appel à manifester "pacifiquement" mardi, les militants de la "Syrian Revolution 2011", moteur de la contestation, ont encore une fois demandé à l'armée de "défendre (les manifestants) face aux tirs des agents" du régime.Ils ont donné des consignes aux manifestants "dans les villes menacées par les assauts du régime, notamment Idleb", leur demandant de "brûler des pneus" et de "bloquer les routes avec des pierres" pour empêcher selon eux l'arrivée des renforts militaires.Face à cette situation chaotique, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a affirmé que son pays et d'autres puissances occidentales étaient désormais prêtes à risquer un veto de la Russie, un allié du régime syrien, à l'ONU sur leur projet condamnant la violence en Syrie.Amnesty International a jugé "impératif que le Conseil de sécurité de l'ONU, qui a été très silencieux sur ce sujet, vote une condamnation des massacres", l'exhortant à porter l'affaire devant la Cour pénale internationale.Les opposants et militants des droits de l'Homme syriens estiment que la priorité dans l'immédiat est l'arrêt de la répression "brutale et sauvage" de la contestation, disent ne pas faire confiance au pouvoir malgré l'annonce des réformes et la plupart appellent au départ de M. Assad.Le régime a déjà annoncé la levée de l'état d'urgence, la création d'une commission sur le multipartisme et une amnistie générale mais il a parallèlement continué de mater les manifestants.Selon des organisations de défense des droits de l'Homme, plus de 1.100 civils dont des dizaines d'enfants ont été tués depuis le 15 mars. - AFP
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