Wednesday 13 July 2011

CS Constantine TV

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Ensemble SABÂ De Constantine

Posted: 12 Jul 2011 03:44 PM PDT

La musique insufflée par la brise de Constantine


Tradition musicale savante Maghrebo-Andalouse


Ensemble SABÂ De Constantine

L’ensemble Sabâ a pour but de promouvoir le riche patrimoine musical de Constantine, il a été créé en décembre 2009 par Amine Khettat qui en est le directeur artistique. L’ensemble regroupe des artistes liés par l’amitié, la passion de leur art et qui sont poussés par la nostalgie. Tous réunis à Paris, ils ont voulu recréer l’environnement magique qu’est celui du Malûf Constantinois pure et académique.

A.nemdil


Présentation du jeune artiste Constantinois Amine Khettat

Posted: 12 Jul 2011 03:37 PM PDT

Amine Khettat est un jeune artiste natif de la ville de Constantine, ville des ponts suspendus, capitale de l’Est Algérien. Issu d’une famille de musiciens il a été bercé par les chants des confréries de Issawa avec le maître Salim Mezhoud et de Sidi Ben abderrahmane avec le maître Larbi Bouchalta ainsi que par la musique Constantinoise appelée couramment « Malouf », bien que le Malouf ne soit qu’un sous répertoire de cette vaste musique qui en comporte d’autres tels que le Mahdjouz, le Zadjal, le Hawzi, l’aâroubi,…etc. Amine a eu le privilège de se frotter aux grands maîtres de cette musique (Salim et M.T. Fergani, Kaddour Darsouni, Abdelmoumen Bentobal) et même parfois de partager quelques notes avec eux (le privilège d’avoir un artiste comme père !).Amine Khettat est un jeune artiste natif de la ville de Constantine, ville des ponts suspendus, capitale de l’Est Algérien. Issu d’une famille de musiciens il a été bercé par les chants des confréries de Issawa avec le maître Salim Mezhoud et de Sidi Ben abderrahmane avec le maître Larbi Bouchalta ainsi que par la musique Constantinoise appelée couramment « Malouf », bien que le Malouf ne soit qu’un sous répertoire de cette vaste musique qui en comporte d’autres tels que le Mahdjouz, le Zadjal, le Hawzi, l’aâroubi,…etc. Amine a eu le privilège de se frotter aux grands maîtres de cette musique (Salim et M.T. Fergani, Kaddour Darsouni, Abdelmoumen Bentobal) et même parfois de partager quelques notes avec eux (le privilège d’avoir un artiste comme père !).En 1995 et à l’âge de 11 ans, Amine commença à faire ses premiers pas dans le Malouf et entama sa formation avec son père le maître Rabah Khettat, un maître reconnu et très respecté dans le domaine, qui a consacré plus de vingt ans de sa vie à transmettre cette musique et à former des jeunes, il fut aussi le fondateur de l’orchestre pilote de Constantine en 2002, le chef de l’Orchestre Régional de Constantine (2004-2007) ainsi que le chef d’orchestre de l’Association MAQAM (1995-2010). Actuellement Rabah Khettat a lancé sa propre association appelée “La Constantinoise” dont il est le président et le chef d’orchestre.En 2005 Amine fut sélectionné pour faire partie de l’Ensemble National de musique andalouse ainsi que de l’Orchestre Régional de musique Constantinoise, il y est resté pendant plus d’un an et demi, durant cette période Amine a eu l’occasion de travailler avec quelques unes des plus grandes vedettes de la musique Arabo-andalouse algérienne (Zerrouk Mekdad, Layachi Dib, Hamdi Bennani, Morad Laïb, Ahmed Aouabdia, etc). Mais surtout Amine a pu aussi enrichir son style et ses connaissances en matière de musique pour les étendre au  vaste répertoire de la musique Arabo-andalouse Algérienne avec ses trois écoles: Constantine (Malouf), Alger (çanâa) et Tlemcen (gharnati).Arrivé à une certaine maturité musicale, Amine ressenti le besoin de s’épanouir plus alors il alla à la recherche de plus d’intensité, plus de liberté, plus de… “khaloua” terme utilisé couramment pour décrire un mélange de spiritualité et de liberté à la fois, en d’autres termes c’est l’épanouissement de l’artiste dans sa musique. Amine se tourna alors vers la musique Algéroise dite Châabi qui est une musique très riche et très ouverte avec beaucoup plus de liberté que la musique arabo-andalouse mais qui exige plus de virtuosité de technicité et de précision dans son exécution.En 2006 le destin a voulu qu’Amine parte continuer ses études à Alger la Blanche où il se retrouva en pleine immersion dans le bastion de la musique châabi et de la variété Algéroise. Il y resta 3 années durant lesquelles il est  reparti du zéro, Amine se retrouva dans un environnement quasi inconnu dans lequel il a dû s’imposer en tant que violoniste de châabi et de variété Algéroise alors qu’il venait à la base de l’école de Malouf Constantinoise. La plus grande de ses récompenses c’est quand il s’est vu solliciter pour jouer avec des artistes connus au niveau local et national (Abdelhak Bourouba, Karim Teldja, Abdelkader Chaou, Abdelkader Bendaâmache, Yacine Bouzama, Mourad Djaafri, Saad-eddine el Andaloussi,  Naima Dziria, Nadia Benyoucef, Aziz Benzina, Djaafar Benyoucef, Brahim Tayeb,…etc).Cela ne suffisait toujours pas à satisfaire l’appétit musical d’Amine toujours à la recherche de plus de khaloua, jusqu’à un certain jour du mois d’Avril 2007 où il rencontra par hasard son idole l’artiste Mohamed Rouane dans un café du centre d’Alger, Mohamed Rouane est un musicien-compositeur de musique instrumentale et c’est aussi le virtuose Algérien du Mandole, Amine en été déjà fan depuis quelques années parce que sa musique est très libre et ouverte, fruit d’une fusion entre différents styles(Algérien, Oriental, Jazz, Tindi,…etc). C’est là qu’Amine a fini par s’épanouir. Amine accompagna Mohamed Rouane sur scène pendant 2 années (jusqu’en Avril 2009) où le destin a voulu cette fois-ci qu’Amine parte terminer ses études à Paris en France et c’est là où il réside aujourd’hui.Actuellement Amine a lancé son propre ensemble de musique Constantinoise à Paris. L’ensemble “Sabâ” a pour but de sauvegarder, promouvoir et pérenniser le riche patrimoine Constantinois à travers le monde. Enfin, parce qu’Amine pense que dans cette musique on n’a jamais fini d’apprendre et qu’il faut tirer le maximum de nos prédécesseurs, il a rejoint l’association EL Mawsili où il continu à suivre l’enseignement du maître Farid Bensarsa élève direct du grand maître Sid Ahmed Serri, Amine enseigne également la technique du Violon au sein de l’association où il partage son modeste savoir-faire avec des violonistes de tous âges.


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