Wednesday, 20 July 2011

CS Constantine TV

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Aziz nemdil (Sidi Nemdil)

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Aziz nemdil


Sahara Occidental : le Front Polisario appelle le Maroc à respecter ses engagements internationaux

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Le Front Polisario a appelé le Maroc à respecter ses engagements internationaux sur la question du Sahara occidental et à cesser ‘’la stratégie du fait accompli’‘.


“Nous espérons toujours du Maroc un retour à la raison et aux engagements que nous avons souscrits ensemble devant la communauté internationale en 1991 et en 1997 avant d’être endossés par le Conseil de sécurité de l’ONU”, a déclaré mardi à l’APS le représentant du Front Polisario à l’ONU, M. Ahmed Boukhari.


Cette déclaration intervient à la veille de la 8e réunion informelle qui réunira les deux parties les 20 et 21 juillet à Manhasset (New York).


Ainsi le diplomate sahraoui a rappelé que l’objectif de ces “engagements internationaux” “est d’entamer le processus de décolonisation du Sahara occidental et de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination à travers un référendum organisé par l’ONU en coopération avec l’Union africaine”.


 


Le secrétaire général de l’ONU, M. Ban ki-Moon, avait même mis en exergue, dans son dernier rapport sur le Sahara occidental (avril 2011), “la nécessité impérieuse de respecter ce droit sacré à l’autodétermination reconnu depuis les années 60 à tous les peuples, comme le nôtre, qui souffrent d’une domination étrangère”.


M. Boukhari estimera que le Front Polisario est “conforté chaque jour par la consolidation internationale et le bien-fondé de cette voie qu’est le droit à l’autodétermination, et ce, comme le démontre la décision historique portant sur l’établissement des relations diplomatiques entre notre pays et la jeune République du Sud Soudan dont l’accession à l’indépendance a été le résultat d’un plan de paix inspiré des mêmes principes d’un autre plan élaboré par l’ancien envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental (James Baker) et endossé par le Conseil de sécurité en 2003”.


Malgré les tentatives marocaines de prouver le contraire durant ces dernières années, a-t-il poursuivi, “les faits démontrent, une fois de plus, que l’exercice de ce droit par le peuple sahraoui reste la seule voie praticable  et le seul dénominateur commun qui existe entre les deux parties et les Nations  unies pour aller de l’avant vers une paix juste, définitive et mutuellement  bénéfique pour les deux peuples frères et voisins”. “Nous y croyons fermement”,  a-t-il affirmé.


Provocation gratuite


Le représentant sahraoui a indiqué, toutefois, que le Front Polisario et le peuple sahraoui “ne peuvent que regretter, une fois de plus, la poursuite par le Maroc d’une stratégie du fait accompli au Sahara occidental qui est contraire à la légalité internationale et, par là même, qui ne fait qu’ajouter des obstacles supplémentaires aux efforts en cours menés par les Nations unies pour la réalisation d’une paix tant attendue par la région et par l’ensemble de la communauté internationale”.


Le diplomate sahraoui a indiqué que l’inclusion des territoires occupés du Sahara occidental dans le dernier référendum sur la réforme constitutionnelle du 1er juillet au Maroc est l’exemple le plus récent de cette stratégie du fait accompli, M. Boukhari, estimant que cette situation “atteint franchement la ligne de la provocation gratuite”.


C’est ainsi que qu’il a appelé l’ONU et le Conseil de sécurité à «assumer les responsabilités qui leur incombent afin de protéger le processus de négociations des effets nocifs d’une stratégie qui met gravement en difficulté sa raison d’être».


 





France : risque d’une paralysie dans le transport aérien à la fin du mois

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Le transport aérien en France risque à nouveau de connaître de sévères perturbations. Et pour cause, plusieurs menaces de grèves sont brandies pour la fin du mois de juillet.
La compagnie aérienne Air France fait face en effet à plusieurs menaces de grève avec un préavis du 29 juillet au 1er août de tous les syndicats d’hôtesses et stewards et de deux syndicats minoritaires de pilotes, le SNPL (pilotes) prévoyant lui une grève du 5 au 8 août.

Les syndicats des hôtesses et des stewards ont annoncé mardi 19 juillet avoir déposé la veille un préavis pour réclamer l’ouverture de négociations avec la direction  de la compagnie.

Des perturbations sont, par conséquent, attendues en pleine période estivale en raison de ce débrayage. Tous les syndicats des stewards et hôtesses ainsi que deux syndicats de pilotes protestent notamment contre l’absence d’accord sur la nouvelle organisation du travail dans les futures bases de province de la compagnie (Marseille, Nice, Toulouse et Bordeaux.)         

Lundi dernier, Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d’Air France, avait présenté à Marseille un projet, prévoyant baser des avions et du personnel en province. Approuvé par 55% des adhérents du SNPL, ce projet avait en revanche  été aussitôt rejeté par les trois principaux syndicats d’hôtesses et de stewards.

Revenant partiellement sur sa promesse de ne lancer le projet qu’avec  l’assentiment des personnels, Pierre-Henri Gourgeon avait alors répondu qu’en  l’absence d’accord, il ferait appel à des volontaires. Les syndicats minoritaires  de pilotes ont riposté en déposant un préavis de grève du 29 juillet au 1er  août. “Les sept syndicats d’hôtesses et de stewards ont suivi, déposant à  leur tour un préavis de quatre jours”, selon Philippe Sportes, responsable de  lÆUnion des syndicats autonome (UNSA). “Il  y a une totale unanimité syndicale contre le projet bases province  de la direction, mais aussi face à un défaut complet de dialogue social”, a-t-il  dit à la presse.

Signe d’un climat social tendu, le préavis porte aussi sur d’autres  revendications. “L’entreprise veut réduire de 4 à 3 le nombre d’hôtesses et  de stewards à bord des Airbus A319 à partir du 1er août”, a précisé  le même  responsable. “Et elle a mis fin à la consultation du personnel sur l’organisation  du service sur les long-courriers, c’est très regrettable et ça ne fonctionne  pas”, a ajouté le délégué Unsa. 

Air France est aussi sous le coup d’une menace de grève du SNPL, qui  a déposé un préavis national du 5 au 8 août, au sujet de la caisse de retraite  complémentaire des personnels navigants (CRPN). Dans ce dossier, hôtesses et stewards d’une part et pilotes d’autre  part s’affrontent sur les dispositions à prendre pour pérenniser cette caisse,  qui est en déficit et dont une réforme avait été votée en 2008.

Depuis, les décrets d’application ne sont pas parus et le gouvernement  a grand mal à trouver un compromis accepté par les deux parties, malgré un nouveau  tour de table au printemps dernier.


Industrie touristique : un secteur en retarddans une région en reflux – Liberté-Algérie

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Marginalisée depuis les années 70, au motif qu’il fallait lui préférer le tourisme interne, l’industrie touristique n’a pas encore amorcé un développement significatif en Algérie. La décennie 90 du terrorisme est venue compliquer davantage les choses de ce point de vue. Les récents changements et les incertitudes induits par les mouvements du “printemps arabe” ont enfin largement contribué au reflux de l’industrie touristique dans toute la région. La question que l’on peut se poser est de savoir si l’Algérie va enfin tirer profit  des recompositions qui en résulteront  inévitablement dans les prochaines années.
Aujourd’hui, avec un ramadan en août, le repli des activités de ce secteur sera encore plus marqué chez nous. Profitons-en pour faire quelques observations et en  tirer quelques enseignements pour un relance souhaitée du secteur.
Dans le monde, l’industrie touristique est devenue l’une des activités les plus dynamiques. Ce qui a pour conséquence l’exacerbation de  la concurrence entre les différentes “destinations” du fait aussi de l’émergence rapide et des reflux  inattendus des segments de demande touristique. Nonobstant le cas algérien dont on parlera plus loin, la Tunisie, par exemple, a reçu deux millions de touristes libyens en 2010 alors que l’Egypte a reçu, à la même période, 2,8 millions de Russes. Ces nouveaux flux touristiques, et les flux historiques européens et nord américains, sont une grande opportunité mais ils sont également très volatils. Les conséquences négatives sur les économies  en seront d’autant plus fortes que la part de l’industrie touristique dans le PIB est plus grande (7% en Tunisie, 11,5% en Egypte). Certains pays arabes l’ont appris, depuis le début de l’année, à leurs dépens. Ainsi en Tunisie, la fréquentation touristique a diminué de 40% sur les quatre premiers mois 2011. Les recettes aussi. Sur la même période l’Égypte n’a engrangé que deux milliards de recettes touristiques alors qu’elle avait réalisé 4,25 millions de dollars sur les quatre premiers mois 2010 (13 milliards de dollars sur l’année).Cela concerne aussi la Syrie qui avait reçu 6 millions de visiteurs en 2009 et aussi le Maroc avec 8,35 millions de touristes en 2009. Seule la Turquie tire son épingle du jeu avec 30 millions de touristes en 2010(27 millions en 2009) tout en restant sur le même trend en 2011.
Qu’en est-il de l’Algérie ? D’abord notre pays est à ce jour la plus faible destination touristique de la région. L’objectif de 4 millions de touristes en 2015 est plus que modeste ; il représente à peine  les deux tiers de ce qu’a réalisé la Syrie en 2009. De plus 70% des touristes sont des Algériens établis à l’étranger. C’est pourquoi, pour une grande part, la France est le premier pays émetteur vers l’Algérie. En revanche ce que je comprends moins c’est le fait que ni le Maroc ni la Tunisie ne figurent dans le top 7 des pays émetteurs de touristes à destination de l’Algérie. Et pourtant nos voisins se battent becs et ongles sur notre segment de demande de “tourisme d’affinité” sans jamais se poser la question d’une asymétrie que les Algériens ne pourront accepter éternellement. Je ne vois pas pourquoi de ce point de vue en quoi, pour un maghrébin qui n‘a pas besoin de visa, il serait plus attractif de visiter Kairouan, Fès et Meknès plutôt que Tlemcen, Ghardaïa ou Constantine. Il faudrait un jour s’intéresser à cette question et ouvrir ce dossier. Pour le moment Il faudra songer d’abord à équilibrer la balance devises du  secteur. Le montant des devises dépensées par les touristes algériens se rendant à l’étranger (3,9 milliards de dollars en 2008) est supérieur à celui des touristes se rendant en Algérie. En vérité les  800 agences de voyages algériennes, dont cinq seulement sont publiques, ont développé un savoir faire pour promouvoir plus les destinations étrangères que celle de leur pays. Ils ne font en fait que refléter le retard du secteur touristique en Algérie. On retrouve la même problématique dans le secteur commercial. C’est en vérité une question d’image, d’infrastructures et de qualité des services.
Il y a d’abord beaucoup à faire, au plan de l’image, pour devenir une destination touristique. Je me demande si les bouleversements de toute nature qu’a connu la région, depuis le début de l’année, ne permettront pas de générer une nouvelle donne, en termes de destinations sécurisés. C’est une opportunité que l’Algérie devra saisir pour se construire une nouvelle image.
Mais cela ne servira à rien si le reste ne suit pas : les infrastructures et la qualité des services. 
Où en est-on ainsi dans l’aménagement des 174 zones d’expansion touristiques (ZET). Que sont devenus les 283 contrats de partenariats, dont 90 signés en janvier 2009, entre les promoteurs et  exploitants privés et le ministère chargé du tourisme ? Qu’en est-il du taux d’exploitation des infrastructures de standing international réalisées à Oran pour le tourisme d’affaires, culturel et scientifique (Centre des Conventions et hôtels de premier plan) ?
Enfin en termes de qualité de services, les écoles de formation annoncées sont-elles opérationnelles ? De même que l’on ne peut faire l’impasse sur les questions d’“open sky” et d’autorisation des vols “low costs” pour diminuer les charges de transports dans un  pays aussi vaste. Dans un monde où la mobilité internationale est la règle pour le travail et les loisirs, les procédures d’obtention de visa devront être également assouplies.
Pour conclure, notre  secteur touristique, disposant d’un cadre naturel exceptionnel et varié, a besoin de deux choses pour émerger durablement. Des  politiques publiques claires et stables mise en œuvre avec une gouvernance flexible et intelligente et des prometteurs privés dynamiques et professionnels. Il n’y a as de raison de désespérer. La preuve : l’Angola, pays pétrolier, semé de mines antipersonnel après vingt ans de guerre civile, est devenu rapidement une nouvelle destination touristique internationale. Alors pourquoi pas nous ?
mustaphamekideche@ymail.com





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