Thursday, 9 June 2011

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Brigades anti-émeutes : Une intervention toutes les deux heures...  

2011-06-09 00:00


Les forces anti-émeutes n'ont pas chômé depuis le début de l'année. 2777 opérations de maintien de l'ordre ont eu lieu ces 5 derniers mois pour contrer toutes les manifestations de colère qui éclatent au jour le jour. Confrontés à toutes sortes de pressions, les agents de maintien de l'ordre résistent et se déploient. Leur mot d'ordre : faire respecter la loi.   C'est à quelques mètres de la mosquée de l'Appreval à Kouba, un quartier connu pour avoir été durant de longues années un fief de l'islamisme, également secoué par des émeutes en janvier dernier, que se cache derrière des centaines d'arbres une des plus importantes casernes des forces anti-émeutes de la police nationale. Le 8e groupement des Unités républicaines de sécurité (URS) de Kouba, la troisième à Alger, où 1500 agents anti-émeutes vivent à longueur d'année. Réparties en six unités, comprenant des dizaines de brigades de 11 agents chacune, ces forces anti-émeutes ont droit à toutes les commodités à l'intérieur du groupement : de grandes cours, un jardin, des espaces d'entraînement, des dortoirs, des services médicaux, un cybercafé, une bibliothèque. Propreté et calme y règnent comme pour adoucir leur esprit soumis à toutes les agitations une fois à l'extérieur. 33 agents de l'ordre en tenue anti-émeutes, courent à petites foulées vers la grande place de la cour de ce 8e groupement des URS de Kouba. Casque bleu et bouclier en main,  ils se rassemblent avec droiture et précision, bombent le torse pour le salut et la revue des rangs, puis écoutent attentivement le discours du chef de section. Mourad, 29 ans, a rejoint l'URS de Kouba il y a 5 ans. Il connaît bien les enjeux de ce genre de sorties sur le terrain, mais se concentre tout de même sur les consignes données. «La discipline est votre moteur, et n'oubliez pas que vous êtes là pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens», explique avec autorité le chef de section de ces trois brigades qui s'apprêtent à prendre la relève d'une autre brigade des forces anti-émeutes en poste depuis ce matin à la place du 1er Mai. Il est 11h 30, les 33 agents rejoignent les camions anti-émeutes en exécutant une parfaite chorégraphie disciplinaire. Arrivés à destination, ils résisteront à la chaleur, des heures durant, à l'intérieur de leurs camions. Leur déplacement a été vain, la place est calme aujourd'hui. Troubler l'ordre public «Nos sorties sur le terrain entrent dans une logique dissuasive. On opte pour la prévention comme meilleur moyen de maintenir l'ordre public», explique Djamel Louli, commissaire principal de la direction de la sûreté publique. Les trois brigades se tiennent prêtes à intervenir et attendent les ordres. RAS (Rien à signaler). Retour donc à la caserne en attendant la prochaine sortie. Si cette mission s'est révélée calme et agréable (malgré la chaleur), elle reste exceptionnelle. Ils n'ont effectivement pas manqué de sorties houleuses et éreintantes ces derniers mois. 2777 opérations de maintien de l'ordre ont eu lieu sur tout le territoire national depuis janvier dernier. Un chiffre impressionnant si l'on se réfère au bilan de l'année 2010, 10 fois inférieur : seulement 206. Un petit calcul rapide pour le rendre encore plus alarmant : 555 opérations par mois, 18 par jour, une opération toutes les deux heures. Cette activité intense coïncide avec l'augmentation de 50% de leur salaire, décidée en décembre dernier. Aucun lien entre les deux, il ne s'agit pas de travailler plus pour gagner plus. Plutôt de travailler plus contre d'autres qui ne travaillent pas (chômeurs) ou refusent de travailler (médecins). Mercredi 1er juin. Même rituel avant de partir sur le terrain : place du 1er Mai, point devenu stratégique dans la contestation qui secoue la capitale depuis le début de l'année. D'autres brigades, beaucoup plus nombreuses, y sont déjà postées. Cette fois-ci le déplacement ne sera pas vain. Des centaines de médecins ont décidé de «troubler l'ordre public» ce matin. La complexité de la tâche «Nous représentons l'ordre et nous sommes là pour appliquer la loi, nous sommes obligés d'empêcher les rassemblements non autorisés», souligne, à son tour, le commissaire Khaoua Samir, chargé de la communication de la sûreté de wilaya d'Alger. Jouant la carte de la transparence, la DGSN se prête volontiers au jeu des questions-réponses. Autorisé à s'exprimer lui aussi, Mourad confiait quelques jours plus tôt que «faire ce métier n'est pas toujours facile, mais tous ces affrontements ne sont ni dangereux ni dramatiques». Et d'ajouter : «Pour nous les choses sont simples, on applique la loi et on obéit aux ordres pour le bien du pays.» Les nombreuses revendications dans tout ça ? «Ça ne nous concerne pas», répond-il en plissant les yeux. Le sourire d'une personne qui ne peut pas en dire plus. Les brigades se placent et encerclent les manifestants. L'opération débute dans le calme mais virera quelques heures plus tard en une véritable bastonnade. Pousser, bousculer et finir par donner de violents coups de godasses pour venir à bout de plus de 500 médecins résidents décidés à «manifester pacifiquement». Certains agents restent «calmes et délicats», d'autres n'hésitent pas à user de la force. Difficile de savoir si Mourad y était ce jour-là ; d'ailleurs dans ces moments de grande agitation, les visages se confondent, qu'on soit habillé de bleu ou en blouse blanche. Les médecins forment bloc et se laissent encercler par les agents de l'ordre. Le sit-in durera des heures dans le calme. Médecins et policiers tiennent même la conversation. «Savez-vous au moins pourquoi on est là ?» demande un résident. L'agent lui explique très courtoisement qu'il y a d'autres manières de revendiquer. «On a tout essayé, par leur mépris, ils nous poussent à la rue», argue le résident qui est maintenant rejoint par d'autres. Le débat s'anime, tout en sourire, mais ne mène à rien. Insultés dehors, sanctionnés à l'intérieur Tahar, 32 ans, est lui aussi agent anti-émeutes depuis 5 ans. Il pense justement que rien ne sert de débattre, car «quand bien même leurs revendications sont justes et légitimes, la loi est la loi !». Oui, mais quand on reste face à face durant des heures à attendre que l'autre cède, faire la conversation se révèle plus agréable. «Ces policiers sont peut être sympa pris individuellement, mais quand ils sont en mission, pour moi ce sont des monstres à la violence aveugle», peste une résidente qui a justement été malmenée par l'un d'entre eux. 15h30 : « fergou rabhom (expression difficilement traduisible que la langue française adoucit : dispersez-les).» Une phrase énoncée comme un cri de guerre, elle précipite la place du 1er Mai dans une atmosphère cauchemardesque. Camions canon à eau postés à l'entrée de l'hôpital, des commissaires qui se joignent à l'action, des cris, des coups à tout-va. «Ils en profitent pour déverser toute la haine qu'ils ont pour la population», s'écrie un médecin résident qui vient de fuir les affrontement après deux bons coups de godasses reçus en plein ventre. Il était venu pour exprimer sa colère contre les propos «méprisants» d'Ahmed Ouyahia, il rentre chez lui avec une indignation, cette fois-ci dirigée contre la police. Une scène semblable à des centaines d'autres depuis le début de l'année. Chômeurs, militants de la CNCD, patriotes, étudiants, y sont passés. Mais après avoir affronté justement cette colère, en revenant à leur caserne, c'est une autre amertume qui les attend. «On ne pardonne pas les bavures, et on lance systématiquement des enquêtes internes lorsqu'il y a des cas de bastonnades contre des manifestants», souligne le commissaire principal, Abdelkader Mahdoui, commandent du 8e groupement des URS de Kouba. Des enquêtes concluantes ? «C'est justement difficile d'identifier les agents qui dérapent», répond-il en précisant que «nos agents ne sont pas munis de matraques, justement par souci de respect en- vers la population. Ils n'ont que leur bouclier et fonctionnent au mode du corps-à-corps». Pris au piège Le fossé se creuse entre la classe dirigeante et la population. Pendant que l'une se recroqueville chaque jour un peu plus sur elle-même, l'autre déverse sa colère dans la rue quand elle n'arrive pas à se contenter d'une grève, d'une automutilation ou d'une immolation par le feu. C'est exactement dans ce fossé que se placent les policiers ces derniers mois. Pris au piège de leur fonction, ils récoltent toute la colère des citoyens qui transfèrent volontiers (parce qu'ils considèrent que les policiers ont changé de camp en étant augmentés) tous leur rejet du pouvoir vers ces seuls acteurs officiels qui veulent bien leur faire face. Mais seulement lorsqu'ils sont en tenue. Une fois sans, leur avis sur tout ce qui se passe en Algérie peut avoir de quoi malmener le droit de réserve que leur impose leur profession. Et pour cause, malgré leur salaire quelque peu grossi, ils n'ont pas tous la chance d'avoir un logement, ils leur arrivent d'avoir des cousins étudiants, des frères émeutiers, parfois même des femmes médecins. Mourad se marie justement dans un mois, il attend sa permission avec impatience. Heureusement pour lui, sa femme n'est pas médecin. C'est plutôt logique quand on sait qu'il est loin de porter cette corporation dans son coeur. «Les médecins ne me font pas de peine, je m'inquiète plus pour les malades, mais j'évite de m'intéresser trop au sujet, je me contente de faire mon travail», confie-t-il. Comment faire pour rester hermétique à des problèmes qui touchent tout algérien, quelle que soit sa fonction ? «Je m'y force mais je n'y parviens pas toujours. J'avoue que les émeutes de Diar Echems ont été très marquantes pour moi, ces jeunes m'ont vraiment fait de la peine.» Marqué mais pas au point de remettre en question sa carrière. «Je suis vraiment entré dans la police par vocation, j'ai suivi le modèle d'un de mes cousins policier de Tiaret, qui était apprécié de tous pour sa gentillesse et sa générosité. J'aspire à ce modèle», raconte-t-il. La tâche s'annonce difficile. Psychologues à la rescousse Dans la caserne du 8e groupement de Kouba, trois psychologues s'intéressent de près à tout ce qui anime (ou abîme) ces agents de maintien de l'ordre. «Ces derniers mois, on n'a pas eu le temps de trop les voir, ils travaillent beaucoup, mais ils restent soumis à des séances de thérapies régulières», précise l'une d'entre elles. La pression de ces derniers mois, à laquelle s'ajoutent les difficultés de la vie en retrait, ne doit pas être facile à gérer pour ces agents ? «Non, ils gèrent très bien, ils sont préparés à affronter pire que ça», tranche la seconde en mettant fin à la conversation. Cette cellule de psychologues est justement mobilisée à longueur d'année pour être à l'écoute, mais aussi pour détecter les comportements troubles. Et pour cause, ces hommes sont soumis à des pressions de toutes parts. Dans le quartier de Haï El Badr, à seulement quelques mètres de la caserne de Kouba, le danger les guette parfois. Des habitants du quartier ont encore en mémoire l'agression très violente d'un des policiers de la caserne qui a eu lieu l'an dernier. «Les jeunes les repèrent, et comme ils savent que ces agents anti-émeutes sortent souvent en civil quand ils ne sont pas de service, ils s'en prennent à eux pour se venger. C'est arrivé plusieurs fois», raconte un vieux du quartier. Qui les soigne dans ces cas-là ? Des médecins, bien sûr. Le 1er juin dernier, un médecin a été frappé (au sens figuré et au sens propre) en reconnaissant un policier qu'il avait lui même soigné quelques semaines auparavant. Une confrontation troublante, pour les deux sûrement. Mais qui ne change rien au final. D'une complexité inextricable, la situation actuelle défie toute logique sereine. Les malades se soulèvent contre les médecins, les médecins contre les policiers, les policiers contre tous ceux qui veulent se soulever.        
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Yémen: le président Saleh est sorti des "soins intensifs"  

2011-06-08 09:03


Le président yéménite contesté Ali Abdallah Saleh, blessé dans un bombardement de son palais à Sanaa, est sorti de l'unité des soins intensifs après le "succès" de son opération dans un hôpital de Ryad, a indiqué jeudi l'agence officielle Saba.Il est "sorti des soins intensifs et a été transféré dans une suite royale" de l'hôpital des forces armées après "le succès de l'opération chirurgicale" qu'il a subie, a ajouté l'agence.M. Saleh, 69 ans, a été blessé le 3 juin dans la chute d'obus sur la mosquée de son palais à Sanaa, où il priait. Plusieurs responsables, dont le Premier ministre, ont également été blessés, alors que 11 personnes ont été tuées dans le bombardement attribué par les autorités à des membres d'une tribu.Selon Saba, les habitants à Sanaa et dans les autres provinces du Yémen ont célébré dans la nuit "la sortie des soins" du président par des feux d'artifice et des tirs de joie.Quelque 80 personnes ont été blessées par balles, pour la plupart légèrement, lors des tirs, ont indiqué à l'AFP des sources médicales.Mercredi, un responsable saoudien a affirmé que M. Saleh était dans un "état stable", ajoutant qu'il "attendait une opération esthétique", dans une allusion à une intervention destinée à réparer les égratignures et brûlures subies par le chef de l'Etat.Ce responsable avait qualifié d'"infondées" les informations de presse sur une détérioration de son état de santé. - AFP
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Syrie: l'ONU saisie d'un projet de condamnation, des habitants fuient  

2011-06-08 14:19


Le Conseil de sécurité des Nations unies a commencé mercredi à débattre d'un projet de condamnation de la répression en Syrie, près de trois mois après le début des violences qui se traduisaient sur place par l'exode de nombreux Syriens vers la Turquie.A New York, l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et le Portugal ont déposé un projet de résolution dénonçant le comportement du régime de Damas, susceptible d'être bloqué par un veto russe ou chinois. Le représentant britannique a annoncé que le projet serait mis au vote "dans les jours à venir".Le texte, qui a fait l'objet de consultations entre les 15 pays membres du Conseil mercredi après-midi, demande l'arrêt immédiat des violences et la levée du siège des villes assiégées par les forces syriennes, a déclaré l'ambassadeur britannique, Mark Lyall Grant.Le texte appelle aussi à la vigilance dans les livraisons d'armes au régime syrien, exige que Damas coopère à une enquête du Conseil des droits de l'homme de l'ONU et réclame la libération des prisonniers politiques, selon un diplomate. Mais il ne menace Damas d'aucune sanction, à la différence de la résolution adoptée en mars contre la Libye.Les Etats-Unis ont apporté leur soutien au projet avant la réunion des Quinze. "Nous essayons de convaincre d'autres membres du Conseil d'en faire autant", a déclaré le département d'Etat.Mais le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a laissé entendre que son pays restait opposé à une telle résolution à l'encontre de son principal allié au Moyen-Orient. "Nous estimons que le travail doit avoir pour but de résoudre les problèmes par des moyens politiques et non de créer les conditions d'un autre conflit armé", a-t-il déclaré.L'ambassadeur de Chine à l'ONU, Li Baodong, a reconnu que son pays était "préoccupé" par la situation en Syrie, mais estimé que l'implication du Conseil de sécurité "n'aiderait pas à résoudre le problème". Ni Moscou ni Pékin n'a explicitement menacé d'opposer son veto à la résolution mais les Européens ont décidé de mettre ces deux pays au pied du mur."Si quelqu'un vote contre cette résolution ou tente d'y opposer son veto, il devra en référer à sa conscience", a déclaré le Premier ministre britannique David Cameron."Il faudra aller au vote de façon que chacun puisse prendre ses responsabilités", a averti mardi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé.Les Européens pensent pouvoir compter sur au moins neuf voix et pouvoir aussi convaincre le Brésil et l'Afrique du Sud. Le Liban et l'Inde ont en revanche fait part de leur opposition.Le représentant de New Delhi, Hardeep Singh Puri, a expliqué que la situation en Libye "compliquait la situation". L'Inde, de même que le Brésil et la Russie, estime en effet que l'Otan a outrepassé le mandat de l'ONU par ses frappes contre Tripoli.Sur place, des Syriens fuyaient en grand nombre mercredi le nord du pays, de crainte d'une opération d'envergure du régime dans la ville de Jisr al-Choughour. Beaucoup d'entre eux ont pris le chemin de la Turquie voisine, où ils ont témoigné parfois de leur lit d'hôpital de la répression des manifestations, évoquant des mitraillages par hélicoptères et des tirs de francs-tireurs sur la foule."Des forces militaires ont été aperçues à 15 km de Jisr al-Choughour. Les habitants continuent de fuir par peur d'une grande opération militaire", a dit le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, Rami Abdel-Rahmane."Il n'y a pratiquement plus personne" à Jisr al-Choughour (300 km au nord de Damas), qui compte environ 50.000 habitants, a indiqué un militant sur place.Lundi, les autorités syriennes ont affirmé que 120 policiers avaient été tués à Jisr al-Choughour par des "groupes armés", mais des militants des droits de l'homme et différents témoins ont réfuté cette version, certains affirmant que les victimes étaient mortes lors d'une mutinerie au QG de la Sécurité.Les autorités turques ont annoncé que leur frontière resterait ouverte, tout en disant redouter un afflux de réfugiés après l'arrivée d'au moins 600 Syriens depuis le début du mouvement de contestation à la mi-mars. - AFP
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Football: la FAF va lancer un appel à candidature pour trouver un...  

2011-06-08 15:19

Le futur sectionneur national sera désormais un étranger. La fédération algérienne de football (FAF) a annoncé ce mercredi sur son site qu'elle va lancer un appel à candidature pour trouver un nouveau sélectionneur, pour succéder à Abdelhak Benchikha, démissionnaire à l'issue de la défaite concédée face au Maroc (4-0) à Marrakech. Cette décision a été prise à l'issue de la réunion du Bureau Fédéral de la FAF, élargi aux présidents des ligues régionales, tenue mercredi au Centre National Technique à Sid Moussa, sous la présidence de Mohamed Raouraoua, président de la FAF. A l'issue de sa défaite face au Maroc, l'Algérie a sérieusement hypothéqué ses chances de qualification pour la CAN-2012, dont la phase finale aura lieu  au Gabon et en Guinée-Equatoriale. En tenant compte de l'échec de l'option d'un coach local, en dépit des moyens nécessaires à une gestion optimale de l'Equipe nationale, la FAF, a privilégie désormais, le recrutement d'un staff technique de haut niveau international, précise la même source. "Si dans le passé les ressources financières ne permettaient pas cette option, il n'en est pas de même aujourd'hui. La Fédération, étant en mesure de payer les salaires adéquats, grâce à sa politique Marketing", ajoute l'instance fédérale. La FAF compte en outre donner carte blanche au futur staf technique s'agissant de la réevaluation et du choix des joueurs de la selection. "Même si la sélection dispose d'un potentiel important qui sera renforcé en permanence, il incombera au seul futur staff technique de procéder à une réévaluation technique de l'ensemble de sa composante, et ce, dans le but d'entamer un nouveau cycle dans les meilleures conditions possibles", ajoute la FAF. Deux matches amicaux Par ailleurs, la sélection nationale disputera deux matches internationaux amicaux en août et en Novembre 2011 dans le cadre  de son "nouveau cycle de préparation".  "Ces deux rencontres amicales s'ajouteront aux deux autres matches officiels,  contre la Tanzanie et République Centrafricaine, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2012 (Groupe D)", a indiqué un communiqué de la FAF. Ces matches serviront de "socle aux futures et importantes échéances de l'équipe nationale que sont les qualifications à la CAN 2013 et à la Coupe du Monde, prévue en 2014 au Brésil, et qui débuteront à l'aube de l'année 2012",  a ajouté le communiqué du BF. Ces deux objectifs, notamment celui de la qualification à la Coupe du  Monde 2014, "ne pourront être atteints qu'à la faveur d'une mobilisation générale,  d'une parfaite organisation, d'un staff de haut niveau, des joueurs performants et à la solidarité de tous les acteurs et structures concernés, médias y compris",  a conclu la Faf.
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Boumerdès : Cinq malfaiteurs écroués à Bordj-Menaiel  

2011-06-08 15:51

Cinq personnes, âgées entre 20 et 32 ans, ont été arrêtées récemment par les éléments de la brigade de la gendarmerie de Bordj-Menaiel, à l'est de Boumerdès. Elles ont été accusées d'avoir agressé des usagers de la RN12 au cours des actions de protestation enclenchées en avril dernier par les chômeurs de la région. Les mis en cause ont été mis sous mandat dépôt et comparaîtront devant la justice pour les chefs d'accusation d' « association de malfaiteurs, vol et agression ». Les services de la gendarmerie nationale ont trouvé en leur possession une somme de 320 000 DA, des téléphones portables, des montres, et d'autres objets de valeur appartenant aux automobilistes empruntant l'axe en question. Nos sources soulignent que huit autres personnes, impliquées dans ces actes de racket, sont recherchées par les services de la gendarmerie de la même circonscription.
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Sahara Occidental: Les besoins de base des réfugiés sahraouis...  

2011-06-08 16:32

Les besoins de base des réfugiés sahraouis sont estimés par le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) à plus de 26 millions de dollars,  contre plus de 13 millions de dollars alloués en 2011 par les donateurs, a indiqué  mercredi à Alger le représentant en Algérie de l'agence onusienne, M. Abdul  Karim Ghoul.  S'exprimant lors d'une séance d'information sur une mission des donateurs effectuée du 2 au 6 avril dernier dans les camps de réfugiés sahraouis, M. Ghoul  a jugé les ressources financières actuelles destinés aux réfugiés sahraouis insuffisantes. Il a relevé que le budget annuel des opérations du HCR qui était d'un peu plus de 2 millions de dollars en 2007, a été augmenté à plus de 12 millions de dollars en 2010 et à plus de 13 millions en 2011. "Cependant, a-t-il dit, ces ressources financières ne permettent pas encore de satisfaire tous les besoins des réfugiés, car pour y parvenir, les  estimations des besoins de base sont chiffrées à plus de 26 millions de dollars". Il a rappelé que la visite d'une mission du HCR dans les camps de réfugiés  sahraouis en 2009 avait permis d'attirer davantage l'attention de la communauté  internationale sur la situation "oubliée" de ces réfugiés.
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Libye: l'Otan veut sonner l'hallali contre Kadhafi  

2011-06-07 09:52


Les pays de l'Otan ont affirmé mercredi leur détermination à mener l'opération "Protecteur unifié" en Libye jusqu'à son terme et appelé à préparer déjà l'après-Kadhafi, en prenant pour acquis le départ à terme du numéro un libyen malgré sa résistance acharnée."Nous avons intensifié notre action notamment en déployant des avions et hélicoptères d'attaque supplémentaires et sommes déterminés à poursuivre notre opération afin de protéger le peuple libyen aussi longtemps que nécessaire", ont indiqué les ministres de la Défense des 28 alliés dans une déclaration.Ils venaient de tenir un déjeuner de travail avec leurs homologues des pays non membres de l'alliance participant à la campagne militaire lancée en mars (Emirats arabes unis, Jordanie, Qatar et Suède)."Nous sommes résolus à mettre en oeuvre les moyens nécessaires ainsi qu'à faire preuve d'une souplesse opérationnelle maximale dans les limites de notre mandat pour soutenir durablement ces efforts", ont-ils ajouté.Alors que le dirigeant libyen a affirmé mardi qu'il ne se soumettrait pas, malgré des bombardements de plus en plus violents de Tripoli, les ministres ont estimé que "le temps joue contre Mouammar Kadhafi qui a clairement perdu toute légitimité et doit donc quitter le pouvoir".Le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, a enfoncé le clou. Il a jugé que les jours de M. Kadhafi à la tête du pays étaient comptés et qu'il convenait dès à présent de préparer l'après-conflit."Le temps est venu de planifier pour le jour où le conflit s'arrêtera. Kadhafi appartient à l'histoire", a-t-il dit, en estimant que l'ONU aurait "un rôle de pointe" en Libye dès le cessez-le-feu."La question n'est pas de savoir s'il (Kadhafi) partira, mais quand. Cela pourrait prendre plusieurs semaines mais cela pourrait aussi survenir demain et, s'il part, la communauté internationale se doit d'être prête", a dit M. Rasmussen.Mardi, l'intéressé a une nouvelle fois rejeté les appels à partir. "Malgré les bombardements, nous ne nous soumettrons jamais", a déclaré le colonel Kadhafi, dans un message audio diffusé par la télévision libyenne le jour où l'Otan a mené ses raids les plus durs sur Tripoli depuis le début des opérations internationales le 19 mars.Selon le porte-parole du régime, Moussa Ibrahim, "l'Otan a mené une attaque haineuse sur Tripoli qu'il a frappé avec plus de 60 bombes". Il a ajouté que ces raids avaient fait 31 morts et "des dizaines de blessés".Pour sa part, l'Otan a dit mercredi ne pas être en mesure de confirmer la réalité du bilan donné par le régime libyen, tout en déplorant la mort éventuelle de civils.Lors de la réunion des ministres, qui s'achèvera jeudi, M. Rasmussen entend demander aux pays alliés les moins engagés en Libye d'en faire davantage pour en finir avec le régime de Tripoli.Cependant, aucune promesse de ce genre n'a été faite durant le déjeuner de travail, a déclaré la ministre espagnole Carme Chacon à la presse.Son pays, de même que les Pays-Bas et la Suède, non membre de l'Otan, a déployé des avions pour contrôler la zone d'exclusion aérienne en Libye, mais leur a interdit d'élargir leur mission à des bombardements.Seuls neuf pays (huit de l'Otan --Belgique, Canada, Danemark, Etats-Unis, France, Italie, Norvège et Royaume-Uni-- plus les Emirats arabes unis) participent aux frappes et cela pèse sur leurs finances déjà mal en point, et, à l'exception des Américains, sur leurs stocks de munitions peu abondants. - AFP
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L'Algérie suit ''de très près'' l'évolution de l'épidémie ...  

2011-06-08 13:57

L'Algérie ne reste pas indifférente face à l'évolution inquiétante et dramatique de l'épidémie de la bactérie Eceh.  "Nous suivons de très près ce qui se passe (en Europe). Vous savez que jusqu'à aujourd'hui, l'origine de cette bactérie n'a pas encore été trouvée", a déclaré mercredi, à Alger, à ce sujet Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural.    Ainsi, selon le ministre, "aucun problème n'a été signalé pour le moment" en Algérie. Rachid Benaïssa a tenté donc mercredi de se montrer rassurant en affirmant qu'il existe des cellules qui "suivent  la situation de très près". "Nous restons vigilants", a fait savoir encore le ministre de l'Agriculture.  Selon Rachid Benaïssa, aucun produit alimentaire importé  ne peut entrer sur le marché algérien sans qu'il soit muni "d'une dérogation  sanitaire nécessaire, et subir un contrôle phytosanitaire adéquat". Toutefois, de nombreux Algériens se demandent si les contrôles effectués par les autorités Algériennes sont vraiment capables de détecter les légumes ou fruits contaminés par la bactérie Eceh.  L'Algérie qui importe des quantités importantes de légumes et de fruits de plusieurs pays européens risquent, selon toute vraisemblance, d'être exposée aux ravages de cette bactérie.  Il faut savoir que pour le moment les experts européens ne savent toujours pas d'où provient la bactérie E. Coli !  Néanmoins, le ministre de l'Agriculture allemand, Gert Lindemann, a révélé récemment qu'une "piste sérieuse"  expliquant l'origine de la contamination, qui a déjà provoqué la mort d'une vingtaine de personnes vivant ou ayant voyagé dans le nord de l'Allemagne, est en train d'être explorée par des spécialistes.  Il s'agit d'une exploitation allemande située à 70 kilomètres au sud de Hambourg. La bactérie E. coli y aurait été prélevée dans des germes de soja, de luzerne, de haricots mungo, de radis et de roquette, selon plusieurs des agences de presse. Mais pour l'heure, les autorités allemandes ne veulent tirer aucune "conclusion hative".  Soulignons enfin que cette bactérie, qui provoque des diarrhées banales ou sanglantes et la mort d'un individu, aurait rendu malade plus de 2000 personnes.  
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L'ambassadrice de Syrie en France dément sa démission et parle de...  

2011-06-07 17:43


L'ambassadrice de Syrie en France, Mme Lamia Shakkour, a vivement démenti mercredi avoir démissionné et elle a accusé France 24 de "désinformation", estimant qu'une femme s'était fait passer pour elle la veille au téléphone sur cette chaîne de télévision."J'accuse France 24 d'usurpation d'identité. France 24 fait passer des messages en mon nom", a déclaré Mme Shakkour, interrogée à l'intérieur de l'ambassade à Paris, devant un drapeau syrien et un portrait du président Bachar al-Assad par la chaîne BFM TV."Je porterai plainte pour condamner France 24 pour ces actes de désinformation, qui s'inscrivent dans une campagne de falsification de l'information et de désinformation qui a démarré courant mars 2011 contre la Syrie", a-t-elle ajouté.Mardi soir, France 24 avait diffusé la déclaration d'une femme, présentée comme Lamia Shakkour, qui annonçait sa démission pour ne pas cautionner "le cycle de violence" en Syrie."Je reconnais la légitimité des demandes du peuple pour plus de démocratie et de liberté. Ma démission prend effet immédiatement", avait affirmé cette femme, qui s'exprimait en français avec un accent prononcé, contrairement à Lamia Shakkour. "J'invite le président Bachar al-Assad à convoquer les leaders de l'opposition pour former un nouveau gouvernement", ajoutait-elle.Peu après, dans des déclarations au téléphone à la télévision d'Etat syrienne, une voix de femme attribuée à Lamia Shakkour avait démenti les informations faisant état de sa démission.Mme Shakkour a aussi démenti sa démission sur la chaîne Al-Arabiya basée à Dubaï, selon le site internet de cette chaîne arabe.Dans un communiqué publié dans la nuit de mardi à mercredi, France 24 explique être entré en contact avec Lamia Shakkour par l'intermédiaire de l'attaché de presse de l'ambassade syrienne à Paris."Nous n'excluons ni la manipulation ni la provocation. Si tel était le cas, nous poursuivrons en justice toutes les personnes, officines, ou services officiels qui en seraient à l'origine", a souligné la chaîne de télévision.Mercredi, le directeur adjoint de la rédaction de France 24, Philippe di Nacera, est revenu sur le sujet en estimant que "toutes les procédures classiques, professionnelles, d'invitation des intervenants ont été respectées"."Notre journaliste a passé un coup de fil à l'ambassade de Syrie en France, et nous avons vérifié, c'est bien le numéro de l'ambassade de Syrie qui a été composé, et s'est mis en contact avec le service de presse", a-t-il expliqué lors d'une intervention sur l'ensemble des antennes de la chaîne (français, anglais, arabe)."S'en est suivi un échange de mails et de coups de téléphone pendant tout l'après-midi avec le porte-parole de l'ambassade, qui a également le titre de ministre conseiller pour mettre en place les détails de l'intervention" de l'ambassadeur, a souligné M. di Nacera."Nous n'avions donc aucune raison de mettre en question l'authenticité de ses déclarations", a-t-il estimé.Aucun ambassadeur syrien n'a démissionné depuis le début du mouvement de contestation contre le régime.Plus de 1.100 civils, dont des dizaines d'enfants, ont été tués depuis le début du mouvement, selon les organisations non gouvernementales syriennes.Le régime a déjà annoncé la levée de l'état d'urgence, la création d'une commission sur le multipartisme et une amnistie générale mais il a parallèlement continué de réprimer violemment les manifestants.Un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies a été rédigé par la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Portugal. Il condamne la violence du régime du président Bachar al-Assad et lui demande d'ouvrir les villes syriennes à des équipes humanitaires. - AFP
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Tunisie: les premières élections post-Ben Ali reportées au 23...  

2011-06-08 09:36


Les premières élections de l'après-Ben Ali en Tunisie, initialement prévues le 24 juillet, sont reportées au 23 octobre, pour permettre au pays pionnier du "printemps arabe" d'organiser un scrutin libre et transparent, a tranché mercredi le gouvernement au terme d'un vif débat."Nous avons pris en compte tous les avis et nous avons décidé de tenir les élections le 23 octobre", a déclaré à la presse le Premier ministre tunisien de transition, Béji Caïd Essebsi, lors d'une réunion avec les partis politiques."Le plus important, c'est la transparence des élections", a-t-il insisté, en soulignant que "la révolution et la Tunisie ont une réputation que nous devons protéger".Cette élection cruciale, qui aura valeur de test pour la transition démocratique de ce pays sorti en janvier d'une dictature, promet d'être suivie attentivement par la communauté internationale.L'élection de l'Assemblée constituante était prévue le 24 juillet. Mais la commission électorale avait demandé un report au 16 octobre, contre l'avis initial du gouvernement et de certains partis, en affirmant avoir besoin de ce délai pour organiser une élection crédible et transparente."Nous avions un choix: dissoudre la commission (électorale), revenir à des élections organisées par le ministère de l'Intérieur et retomber dans les tares de l'ancien régime, ou garder la commission. Nous avons donc décidé de la garder", a ajouté le Premier ministre.M. Essebsi a également demandé aux Tunisiens de "rompre définitivement avec toutes les formes de grèves et de protestations" pour tenir les élections dans de bonnes conditions, en rappelant que le pays traversait des difficultés économiques depuis la révolte populaire de décembre et janvier et le début du conflit en Libye en février.Après d'âpres négociations ces dernières semaines avec le gouvernement, la majorité des partis politiques se sont inclinés mercredi face au report.Jusqu'alors partisan du repsect de la date du 24 juillet, l'influent mouvement islamiste Ennahda (Renaissance) est "d'accord avec la date annoncée par le Premier ministre", a déclaré à l'AFP un de ses membres fondateurs, Nourredine Bhiri."Le plus important est de redonner une légitimité populaire au pouvoir", aux mains d'un gouvernement provisoire depuis la chute du président Zine el Abidine Ben Ali le 14 janvier, a précise ce cadre du parti islamiste, légalisé le 1er mars dernier et crédité de fortes intentions de vote par les experts.D'autres grandes formations politiques, le Parti démocratique progressiste (PDP) et le parti Ettajdid (ex-communiste), avaient déjà accepté de voir les élections repoussées en octobre.Les petits partis, créés dans la foulée de la chute du régime, étaient depuis le début favorables à un report pour mieux se préparer aux élections.La commission électorale indépendante, elle, s'est félicitée d'avoir obtenu gains de cause.La date du 23 octobre "donnera un peu plus de temps pour mieux préparer les élections", a déclaré à l'AFP son président Kamel Jendoubi.Ce scrutin doit déboucher sur la mise en place d'une Assemblée constituante, qui sera chargée de rédiger une nouvelle Constitution en remplacement de celle de l'ancien régime et de désigner un nouveau gouvernement provisoire.L'Assemblée déterminera elle-même la durée de son mandat, selon M. Jendoubi. "Six mois est une période raisonnable", a-t-il jugé.Après 23 ans de pouvoir sans partage, Zine el Abidine Ben Ali a fui la Tunisie le 14 janvier pour l'Arabie Saoudite, sous la pression d'un puissant soulèvement populaire. - AFP
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Algérie : De violents affrontements entre jeunes et forces...  

2011-06-08 09:27

De violents affrontements ont opposé à Ouargla dans la nuit de mardi à mercredi des centaines de jeunes du quartier populaire Said Otba aux forces anti-émeutes, a appris mercredi elwatan.com. Selon El Madani Madani, militant et membres de la LADDH à Ouargla, et Tahar Belabes, porte-parole du comité national de défense des droits des chômeurs,  vers minuit, les jeunes du quartier Said Otba ont enflammé des vieux pneux pour couper la route. En intervenant pour les disperser, les forces de sécurité ont été attaquées à coup de pierres et de divers projectiles.   "Tout a commencé lorsque les services de sécurité ont dispersé une vingtaine de jeunes chômeurs qui campaient depuis plusieurs jours devant le siège de la wilaya d'Ouargla. Aucun responsable n'a daigné rencontrer ces chômeurs pour prendre en considération leur détresse. Ils ont décidé alors avec l'aide d'une cinquantaine de leurs amis et voisins de couper la route pour interpeller les autorités publiques", expliquent nos deux interlocuteurs joints mercredi par téléphone.  D'après leurs témoignages, après l'intervention des forces anti-émeutes contre les premiers manifestants, des centaines de jeunes du quartier Said Otba sont sortis dans la rue pour prêter main forte à leurs camarades et affronter les gendarmes. "Les affrontements ont été trés violents et ont duré jusqu'au petit matin. Les jeunes en furie ont même attaqué un poste de police qui a subi des dégâts importants. Jusqu'à l'heure actuelle, la route demeure bloquée et l'atmosphère reste trés tendue", soulignent encore nos deux interlocuteurs lesquels précisent au passage qu'aucun bilan des blessés n'a été encore dressé.  
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Mostaganem : Disparition d'un collégien de Sidi Ali  

2011-06-08 09:54

La population de la ville de Sidi Ali retient son souffle depuis 10 jours, suite à la disparition soudaine d'un collégien.  Agé de 14 ans et brillant élève de seconde année au collège Djebli Mohamed.  Sortis de son domicile familial, voilà 10 jours, le jeune adolescent se rendait à une séance de sport dont il est un fervent pratiquant. Depuis, ni sa famille, ni ses collègues du collège ni la population de l'agglomération de Sidi Ali n'ont eu la moindre nouvelle le concernant.  Sa disparition reste entourée de mystères, car cette région distante de 50 km à l'est de Mostaganem est connue pour être l'une des plus calmes de la frange ouest du Dahra. Pourtant, parmi les siens et les proches, on ne veut pas perdre espoir de retrouver Farouk K sain et sauf. Après 10 jours sans nouvelles, l'espoir demeure. Entre la thèse de la fugue et de l'enlèvement, les avis divergent, la majorité privilégiant une simple escapade qui n'a malheureusement que trop duré. 
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Pour penser le changement en Algérie  

2011-06-08 00:00


Nabni : un réseau d'économistes, d'universitaires, de chefs d'entreprise, de médecins et de simples fonctionnaires qui élaborent un programme documenté et ciblé visant à améliorer le quotidien des Algériens. Leur premier objectif : produire 100 mesures précises à proposer au gouvernement le 5 juillet prochain. Cette initiative citoyenne et indépendante suscite autant d'engouement que des réserves. Qui sont-ils vraiment et à quelle logique répond leur démarche ?   Le besoin de changement, sur toutes les lèvres depuis le début de l'année, est peut-être tombé dans les oreilles sourdes de l'Etat, mais pas dans celles de certains acteurs de la vie économique algérienne. Emeutes, immolations par le feu, mutilations, sit-in, grèves, marches, la société est au bord de l'explosion. Les politiques dressent des constats, le Président, lui, poursuit des consultations en vue de réformes auxquelles personne ne croit vraiment. Le changement tant espéré ne cesse d'être repoussé. Des universitaires, des chefs d'entreprise, des experts économistes, des médecins et de simples fonctionnaires se sont regroupés autour d'une initiative citoyenne indépendante lancée le 13 avril dernier : Nabni, qui veut justement précipiter ce changement. Leur objectif n'est pas des moindres : «construire une Algérie nouvelle.» Nabni, c'est une vingtaine d'hommes et de femmes qui prennent de leur temps et de leur argent pour l'élaboration de mesures à proposer au gouvernement le 5 juillet prochain. Pour ce faire, une démarche scindée en deux programmes a été adoptée  : Nabni 2012 portant sur 100 mesures concrètes et réalisables à court terme et Nabni 2020, consistant en la préparation d'un plan prospectif à l'horizon 2020 visant des réformes beaucoup plus stratégiques à lancer dans un second temps. «Nabni est une force de proposition pragmatique qui veut dépasser la critique et le simple constat pour apporter de véritables solutions aux besoins des citoyens algériens», précise Abdelkrim Boudraâ, porte-parole et membre du comité de pilotage de l'initiative. Un premier think tank en Algérie ? Dix propositions de mesures sont rendues publiques chaque mercredi depuis le lancement de l'initiative. L'objectif étant de réaliser les 100 mesures proposées avec un plan de mise en œuvre détaillé pour chacune d'elles, à la date symbolique du 5 Juillet 2012, année du cinquantenaire de l'indépendance. Ces mesures ont toutes un point commun : elles peuvent être réalisées en une année. Elles ciblent des problèmes précis auxquels des solutions minutieusement planifiées sont proposées, comme pour bien montrer du doigt la simplicité avec laquelle on peut répondre aux attentes des Algériens. L'échec des institutions de l'Etat dans ce domaine est justement cuisant. La santé, l'université, l'économie, l'administration sont autant de domaines qui souffrent actuellement de nombreux problèmes. Nabni propose des solutions à quelques-uns d'entre eux. Ainsi, si ce réseau résiste au test du 5 juillet, il serait le premier think tank à se formaliser en Algérie. Selon sa définition littérale, un think tank, concept anglo-saxon, est un «réservoir de pensées», une organisation indépendante, réunissant des experts voués à la recherche d'idées nouvelles en vue de peser sur les affaires publiques. Quelle place le système politique algérien peut bien réserver à ce genre de forces de proposition ? Leur absence constatée jusque-là sur la scène publique est en soi une réponse. Mais les politiques ne sont pas les seuls à décourager l'émergence de ce genre d'initiatives. Doutes et scepticisme C'est sur Internet que s'élabore leur plate-forme d'actions : le site Nabni.org retient les propositions et commentaires des internautes intéressés par cette initiative. Ils sont nombreux. Près de 65 000 visites ont été enregistrées depuis deux mois. Certains adulent, d'autres se montrent curieux, mais avec beaucoup de réserve, d'autres encore décrient et l'accusent, sans équivoque, d'être manipulée politiquement sans pour autant donner d'arguments. Le scepticisme ambiant gagne même les esprits les plus ouverts au changement. La question qui revient souvent, en parlant de Nabni est la suivante : qui sont-ils vraiment et à quelle logique répond leur démarche ? Ils sont quatre à gérer le comité de pilotage de ce réseau qui se dit ouvert à toutes les participations : Najy Benhassine, économiste, Abdelkrim Boudra, directeur d'un institut de formation et d'une société de conseil, Elies Chitour, économiste, et Rostane Hamdi, consultant en organisation, management et stratégie. Mais le groupe de travail s'élargit à plus d'une vingtaine de personnes activant en Algérie et à l'étranger. C'est justement parce que le réseau Nabni se place dans le vide laissé par les partis politiques – en manque de propositions concrètes – qu'il suscite beaucoup de retenue et d'interrogations. Et pourtant, les initiateurs de Nabni, qui entrent incontestablement dans le terrain glissant du politique, ne manquent pas de préciser que cette contribution «est non partisane et qu'elle n'aspire qu'à renouer le lien rompu entre dirigeants et dirigés». «Nous voulons formuler des propositions pertinentes et documentées que les partis politiques et les institutions de l'Etat pourront s'approprier librement. Nous ne demandons rien en retour et nous nous impliquons dans les affaires du pays que par souci de patriotisme», précise encore Abdelkrim Boudraâ. Une initiative trop belle pour être vraie ? Leur réponse est unanime : «Que ceux qui doutent de nous attendent de voir pour juger.» Le gouvernement leur laissera-t-il justement l'occasion de faire leurs preuves ? Réponse le 5 juillet prochain.                               
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«L'urgence de prendre des décisions pour améliorer le quotidien...  

2011-06-08 00:00


- Avez-vous déjà pris contact avec des partis politiques ou des représentants des institutions auxquels s'adresse le programme Nabni 2012 ? Non, nous n'avons pas de contacts avec des partis politiques ou des représentants de l'Etat pour l'instant. Nous préférons finaliser les 100 mesures et leurs fiches techniques pour qu'elles puissent être facilement mises en œuvre après le 5 juillet et être sûrs de l'approbation qu'elles rencontrent (notamment sur Internet) avant d'entamer une quelconque démarche en direction des institutions et des politiques. Mais nous avons déjà entamé un programme de rencontres avec la société civile, notamment les jeunes. Dans la liste des personnes que nous comptons rencontrer, il y a des partis politiques, de la majorité ou de l'opposition, et des parlementaires. Nous espérons également rencontrer des ministres. Mais notre priorité restera les rencontres avec les associations de la société civile (syndicats, patrons, fonctionnaires…), les universitaires et les étudiants. Comment peut être concrétisée l'application de ce programme selon qu'il soit adopté par des partis politiques ou des institutions de l'Etat ? Les 100 mesures proposées dans l'initiative Nabni 2012 s'adressent d'abord à la société civile algérienne que nous souhaitons remobiliser sur les questions essentielles qui l'engagent. Elles interpellent aussi bien évidemment les institutions de l'Etat, puisque nous faisons des propositions pour améliorer le quotidien des Algériens dans de nombreux domaines. Les partis politiques également peuvent puiser des idées pour leur programme. Mais les partis politiques pourront, s'ils le souhaitent, s'inspirer de Nabni 2020, propositions de politiques sectorielles plus stratégiques, plus profondes et couvrant un champ plus large que Nabni 2012 : économie et l'emploi, l'éducation, la recherche et le savoir, la protection sociale, les retraites et la réduction des inégalités ; la santé publique, la ville et l'urbanisme, la décentralisation et la déconcentration, la culture. - Avez-vous pensé à l'éventualité d'un refus des pouvoirs publics de le prendre en considération ? Si cela devait être le cas, pour quelle démarche opteriez-vous ? Nous espérons qu'au-delà du cercle des contributeurs, les mesures que nous proposons reçoivent un large écho auprès de la population et deviennent populaires : le citoyen peut et doit se réapproprier le débat politique et en être un acteur (c'est l'objectif de Nabni). Quant aux pouvoirs publics, j'espère qu'ils réaliseront l'urgence de prendre des décisions qui amélioreront la vie des Algériens, devenue très difficile, et qu'ils essaieront de recréer une dynamique de développement, aujourd'hui décevante malgré nos immenses atouts. C'est dans cette hypothèse optimiste que s'inscrit la démarche de Nabni. Si les pouvoirs publics refusent de prendre en considération le programme, nous serons bien évidemment déçus, mais nous continuerons notre travail de mobilisation de la société civile. - Est-il possible que les 100 mesures de l'initiative Nabni se réalisent sans le concours de l'Etat ? Non, bien sûr. Aucune de ces mesures ne peut se réaliser sans le concours de l'Etat. Vous touchez là l'essence de l'initiative : que peuvent faire les Algériens, surtout la jeune génération, aujourd'hui ? Verser dans le pessimisme, voire le cynisme. Se focaliser tous sur sa réussite personnelle ou mettre sa famille à l'abri, en Algérie ou à l'étranger. Et considérer que l'Etat est une nuisance ou, au mieux, un mal nécessaire. Il y a une rationalité à cette attitude quand les problèmes sont aussi nombreux et profonds et que tant de gens de qualité ont essayé précédemment d'améliorer les choses de toutes leurs forces sans y parvenir. Mais on sait tous que c'est imparfait : on peut devenir millionnaire dans ce pays, mais mourir en quelques jours suite à une banale hospitalisation en urgence ou voir mourir des proches dans des conditions inacceptables. On peut avoir une belle réussite personnelle, mais ne pas pouvoir garantir, malgré tous ses efforts, que ses enfants auront les mêmes chances dans la vie du fait de notre système éducatif actuel. L'alternative en laquelle nous croyons consiste à passer du temps à réfléchir, à faire de l'Algérie ce qu'elle devrait être : un pays où le développement économique est réel et partagé, avec une véritable protection sociale pour les catégories les plus vulnérables de la population et un espace de liberté pour les projets de chacun. Il ne s'agit pas d'utopie, de naïveté ou de sacrifice, mais d'exercer activement sa citoyenneté. Et là, je ne vois pas comment nous pouvons faire sans interpeller les pouvoirs publics pour qu'ils améliorent leur action.  
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«Le scepticisme est l'un des principaux obstacles »  

2011-06-08 00:00


- Après le lancement de Nabni, quel premier bilan peut-on faire ? Très positif. Nous avons permis l'expression citoyenne de plusieurs dizaines de milliers d'Algériens de l'intérieur et de l'extérieur du pays. Comme promis, nous tenons le pari de proposer chaque semaine une dizaine de mesures dans des domaines aussi variés que la santé, l'éducation, le foncier, les finances, les rapports avec l'administration… Ces propositions sont précédées et suivies d'un débat intense et nous sommes confiants d'arriver le 5 juillet avec une centaine de mesures pertinentes et documentées. - A-t-il reçu l'engouement escompté ? Franchement, nous sommes ravis des premières retombées de Nabni ; ce qui nous pousse à redoubler d'efforts pour la suite et nous donne une responsabilité supplémentaire pour répondre aux attentes. - Si la majorité croit au changement par les idées, certains Algériens ont du mal à se défaire d'un certain scepticisme. Comment les convaincre que le changement est possible ? Par l'action d'abord. Nous avons clairement affirmé lors du lancement de Nabni que les deux principaux obstacles sont le scepticisme face aux idées de changement et la tradition de «cataloguer» les initiatives. Le doute, installé depuis des décennies, ne peut être levé que par une action sincère, cohérente, transparente et inscrite dans la durée. C'est ce à quoi nous nous attelons.   Il faut également mettre en valeur les Algériennes et Algériens qui continuent à entreprendre pour une Algérie meilleure. Ce sont eux la preuve, chaque jour, que le meilleur est possible. Enfin, nous souhaitons également promouvoir l'idée que le changement est incrémentiel et non systémique. Il faut toujours commencer par des petites initiatives (les 100 mesures à court terme de Nabni 2012) pour entreprendre dans de meilleures conditions des réformes plus lourdes (l'esprit Nabni 2020). C'est la pédagogie que nous voulons humblement promouvoir. Avec nos modestes moyens. - Quelles sont les propositions qui ont retenu votre attention ? Les internautes continuent à réagir notamment sur les mesures à fort impact social et économique. Ainsi, la mesure n°1 «projet 20 sur 20 sur la simplification administrative», la mesure 2 «idara.dz pour lutter contre les abus administratifs» ont retenu l'attention la première semaine. Lors de la deuxième semaine, la mesure n°11 «le fonds Algérie 2050» et la n°13 «le fonds Ibn Khaldoun pour la mobilité estudiantine en Algérie», une sorte d'Erasmus algérien et la mesure n°15 de réduction du service militaire ont alimenté le débat. La mesure n°25 de développement des bureaux de change a suscité un débat passionné la troisième semaine. De même pour la mesure n°21 de développement de la banque par téléphonie mobile. Enfin, nous venons de lancer les mesures sur la santé et l'éducation sur lesquelles le débat ne fait que commencer. Globalement, il est important de souligner que l'ensemble de nos propositions sont soutenues par une fiche technique détaillée. - Si Nabni a été perçu comme une formidable banque à idées, certains vous ont reproché le fait d'alimenter certains partis politiques et des courants du pouvoir en propositions. N'y a-t-il pas un risque de récupération ? Les idées proposées dans le cadre de Nabni sont un «bien wakf» au service de l'Algérie. Leur récupération par les associations, les partis politiques et les pouvoirs publics serait plutôt un signe de succès qui nous honorerait. Et eux également. ça serait également un signal fort pour l'éclosion d'autres initiatives citoyennes dont nous avons tant besoin pour relever les énormes défis qui nous attendent. - Serez-vous au rendez-vous du 5 juillet avec les 100 propositions à soumettre aux autorités ? Certainement. Nous œuvrons de toutes nos forces pour y arriver et jusqu'à présent nous avons tenu notre engagement affiché dans le calendrier. La volonté qui anime les contributeurs et les animateurs de Nabni est grande. Elle est renforcée chaque semaine par les contributions, avis et encouragements de nos concitoyens, ainsi que par les nouveaux membres qui participent activement aux différents travaux et réflexions que nous partageons ensemble toutes les semaines. Nous arriverons certainement à produire une centaine de mesures et à les proposer aux associations, aux partis politiques et aux pouvoirs publics. Il appartient toutefois à tout le monde de nous aider à identifier les meilleures propositions, à les débattre et à les formaliser. C'est un travail colossal pour  lequel nous sollicitons l'aide de tous les Algériens, des simples citoyens aux experts spécialisés. Ensemble, nous arriverons à une centaine de mesures d'excellence et nous pourrons ainsi entamer Nabni 2020 dans de meilleures conditions.  
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